Toyota Yaris Hybride : testée et validée. D’un point de vue design, pas grand chose à dire, tant elle est bien faite, bien équilibrée. J’aime assez les lignes racées. Au volant, elle se révèle être une citadine très sympa. On ne sent pas du tout le passage du moteur électrique au moteur thermique même si j’aurais adoré avoir une autonomie électrique plus longue. On notera juste un petit manque de puissance du à la boîte auto. J’aime bien !
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Toyota GT86-CS R3 : nouvelle arme de Toyota Motorsport
C’est officiel depuis novembre 2013, Toyota revient en rallyes. Nous en avions déjà parlé alors que la marque japonaise, via son département Motorsport allemand développait la Yaris WRC. Cette fois, c’est via la GT86 et la compétition client que Toyota revient. La base sera la GT86 de série, originellement développée avec Subaru. Côté mécanique, on retrouve le Boxer 2 Litres préparé sous la capot, avec boîte séquentielle 6 vitesses, freins renforcés et kits de suspensions spécifiques pour la terre et l’asphalte. Côté carrosserie, aucun changement à prévoir, comme le prévoit la réglementation R3.La GT86 sera d’ailleurs la première propulsion issue de cette réglementation. Joli défi.
Ces derniers jours, la GT86 CS-R3 a roulé sur le camp militaire de Baumholder, là où aura lieu une étape du prochain Rallye d’Allemagne. La GT86 CS-V3 y fera d’ailleurs ses débuts avec Isolde Holderied, ex pilote officielle Toyota, à son volant. On se rappelle que la Toyota Yaris R1 avait fait ses débuts au même endroit.
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Commissaire-priseur : Toyota 2000 GT
Alors que Toyota commence à rencontrer le succès en compétition, la marque décide de produire une voiture sportive capable de rivaliser avec les meilleures réalisations mondiales… L’extraordinaire 2000 GT va atteindre cet objectif.
Dans les années 1960, les constructeurs japonais multiplient les tentatives pour se confronter aux européens et aux américains. Certains choisissent d’acquérir des licences de voiture conçues à l’étranger. Mais Toyota vise un autre dessein.
Une équipe est spécialement mise en place pour réfléchir à la première supercar japonaise. Des Jaguar, Lotus, Triumph (…) sont importées, disséquées. Le projet prend forme.
Dans le même temps, Yamaha est abandonné par Nissan dans une étude similaire. En quelques semaines, Toyota et Yamaha s’associent. Les études de Toyota sont appliquées par Yamaha qui développe le moteur et s’occupe de la construction des prototypes.
La Toyota 2000 GT est dévoilée lors du Salon de Tokyo 1965. Succès. Un an plus tard, la 2000 GT est au Salon de San Francisco. Des journalistes américains l’essaient et sont conquis.
Mais le coupé Toyota se révèle bien trop cher. En quatre ans, 351 exemplaires sont produits. L’un d’eux – vraisemblablement l’un des 200 encore existants – est en vente aujourd’hui à Monaco par RM Auctions. Estimation : entre 545 000 et 620 000 euros.
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Est-on prêt pour la voiture sans conducteur ?
Cette semaine, Google a frappé un grand coup à l’aide d’un communiqué particulièrement bien diffusé. Le géant de l’Internet fait (déjà) rouler un véhicule sans conducteur à Mountain View. La technique progresse. Mais sommes-nous prêts ?
Présentée en août 2002, la Google Car (c’est en fait un parc de Toyota Pruis, Lexus RX450h et Audi TT) ne cesse d’être développée. D’abord expérimentée sur routes fermées, puis dans de grands espaces, ce véhicule sans conducteur se balade désormais sans intervention humaine dans les rues de Mountain View, non loin du siège de l’entreprise.
Selon Google, des dizaines de milliers de kilomètres ont été parcourus. Le responsable du projet se félicite de cette prouesse. Car rouler en ville n’implique pas les mêmes difficultés que sur autoroute.
« Nous avons amélioré notre logiciel afin qu’il puisse détecter des centaines d’objets différents en même temps, que ce soit des piétons, des bus, un panneau stop dans les mains d’un agent de la circulation ou un cycliste faisant des gestes pour indiquer qu’il veut tourner. Un véhicule sans conducteur peut prêter attention à toutes ces choses d’une manière qu’un être humain ne pourrait physiquement pas faire, et sans même être fatigué ou distrait », annonce Chris Urmson qui est à la tête de l’équipe qui développe la Google Car.
Ce véhicule connaît désormais Mountain View et se montre capable de s’y déplacer. Il n’est toutefois pas envisageable de voir la Google Car être lâchée dans une autre ville. Urmson concède qu’il reste des problèmes à résoudre pour qu’elle puisse évoluer hors de ses bases.
De nombreux constructeurs travaillent sur des projets équivalents. Renault nous a fait la démonstration d’une ZOE (Next Two) capable de rouler sans intervention humaine. Mercedes, Nissan, Ford ou Volvo, qui vient de lancer dans Göteborg une centaine de voitures munies d’un système de pilotage automatique, communiquent sur des travaux similaires.
Mais bien au-delà de la technique, c’est à la société que les véhicules autonomes vont être confrontés. Alors que l’on ne parvient toujours pas à multiplier les trains et les tramways automatiques, comment pourrait-on accepter que des véhicules puissent se mouvoir librement ? Et sans rail ?
Alors que beaucoup se révoltent contre l’invasion du big data, tentent de créer des mouvements pour la protection des données personnelles, comment imaginer que des automobiles puissent gérer des octets (par giga, téra ou péta) pour nous conduire ?
Les premières consultations montrent une quasi unanimité contre de tels projets. Pire, dans chaque pays, les envies peuvent être différentes. En France, certains conducteurs pourraient être convaincus par ces systèmes sur autoroute, mais surtout pas en ville. En Allemagne, c’est l’inverse. L’autoroute est un lieu où les conducteurs veulent maîtriser leur voiture. Les Allemands préféreraient des voitures autonomes dans les cités.
Un casse-tête… Un casse-tête que nos (futurs) dirigeants vont avoir à débattre au cœur de nos plus prestigieuses institutions ces prochaines années. Ça promet une multiplication des commissions sur le sujet !
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24 Heures du Mans : la collection privée Toyota
Tous les constructeurs automobiles conservent des trésors. Nous vous avions d’ailleurs présenté la visite du conservatoire BMW Classic il y a quelques mois. Cette fois, changeons de constructeur, de nationalité, mais restons en Allemagne. En route pour Cologne, là où est installée la structure compétition de Toyota, Toyota Motorsport Gmbh. Là, Toyota conserve précieusement ses TS010, TS020 et TS030 HYBRID.
Dans la série des musées, chez Toyota, nous vous proposons de visiter le Toyota Automobile Museum grâce à Street View. Intéressant.
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Dessin : Toyota FT-86 Open concept
Lors du Salon de Genève 2013, Toyota a présenté un concept de FT-86 Open, version cabriolet du coupé GT-86 déjà commercialisé. En voici un dessin dévoilé avant sa révélation.
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Concept Car : Toyota A-Bat
L’idée du Toyota A-Bat est de pouvoir transporter une plaque de contreplaqué 4×8 la semaine et toute sa famille le week-end pour partir faire du camping. Il cache même un lit sous un toit escamotable translucide.
Conçu pour être présenté au Salon de Détroit 2008, ce pick-up Toyota affiche des mensurations très américaines même s’il se contente de 4,59 mètres de longueur. Là où les stars du marché mesurent souvent plus de 5 mètres.
A l’intérieur, la planche de bord est totalement symétrique. Le conducteur et le passager dispose d’un écran de contrôle.
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Pub Super Bowl 2014 : Toyota
Enfin un peu de football américain dans les publicités du Super Bowl ! Même s’il n’y a pas de ballon, ni de terrain, Toyota s’offre un joueur qui a évolué sept saisons en NFL avant de devenir acteur.
Terry Crews a joué pour les Rams de Los Angeles, les Chargers de San Diego, les Redskins de Wahington et les Eagles de Philadelphie avant de devenir acteur dans la série Tout le monde déteste Chris et de très nombreux films dont la série des Expendables.
Cette fois, il conduit un Toyota Highlander lorsqu’il aperçoit un bus scolaire en panne et passablement repeint. Il s’arrête et voit les Muppets prendre le contrôle de son SUV.
Déjà plus de cinq millions de vues sur youtube !
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Detroit : Ce qu’il faut retenir
Detroit est un lieu à part dans le monde de l’automobile. Un berceau devenu lieu de pèlerinage où tout s’est passé… Et où tout s’est effondré. Une ville en faillite, sinistrée, qui voit son salon comme une bouffée d’oxygène.
Motor City voit la terrible crise s’éloigner mais les plaies sont encore largement ouvertes. Des quartiers entiers semblent avoir été abandonnés. Selon la municipalité, 78 000 bâtiments sont à l’abandon. La ville est plombée par une dette de 18 milliards de dollars. La moitié des lampadaires ne sont plus branchés. Le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale et la criminalité est à des sommets jamais atteints depuis quarante ans.
Pourtant, le salon automobile reste l’un des plus beaux, des plus captivants. 365 millions de dollars sont générés par l’événement. Chrysler (Italien dans quelques jours), Ford et General Motors dépensent des millions pour profiter d’un marché désormais porteur. Aux Etats-Unis, il se vendra 17 millions de véhicules en 2014, 70% de plus qu’en 2009…
Alors que le salon ferme ses portes, voici ce qui nous a le plus marqué.
Ford F-150
Si chaque pays devait avoir un emblème automobile, voici celui des Etats-Unis. Pour nous, pauvres européens, le Ford F-150 s’apparente quasiment à un camion. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est la voiture la plus vendue sur les deux dernières décennies ! Cure d’amaigrissement et arrivée de moteurs EcoBoost sont les nouveautés de cette 13e génération.Chevrolet Corvette Z06
Tradition respectée chez General Motors avec la présentation de la Z06 sur base de Corvette. Grosse évolution stylistique qui la ferait presque passer pour une GT3 prête à prendre la piste. Sous le (long) capot, la puissance du V8 passe de 460 à 625 chevaux. Imaginez alors ce que sera la prochaine ZR1 !Chrysler 200
Chez Chrysler (et FIAT), on semblait davantage préoccupé par les problèmes capitalistiques que par le plan produit depuis pas loin d’une décennie. C’est pourtant un modèle fondamental qui fait ses débuts à Detroit en ce début d’année : la 200. La marque joue plutôt sur la retenue tout en affirmant – autant que possible – son appartenance à Detroit. On peut déplorer un certain manque de personnalité mais l’objectif est surtout d’en vendre à un maximum d’Américains.Toyota FT-1
Tout le monde y voit la future Toyota Supra… Si les Japonais osent aller si loin, ça promet. Pare-chocs absent, capot vitré, aileron mobile, tout y est pour que cette FT-1 ne soit qu’un concept car (ou une voiture de jeux vidéo). Ça tombe bien, elle est déjà disponible dans Gran Turismo 6 !Kia GT4 Stinger
Elle tire son nom d’une modeste voiture de course (GT4) et d’un lance-missile (Stinger)… Voici la première ébauche de modèle sportif de la marque Kia. Les lignes sont fluides, peu torturées, et finalement très transposables à une voiture de série.Volkswagen Beetle Dune Concept
La New Beetle était apparue sous cette forme avant de devenir la berline compacte que l’on connait. Cette fois, Volkswagen pourrait véritablement être tenté par une version surélevée de sa Coccinelle du XXIe siècle. Plus haute, plus large, avec des modules de protection un peu partout. C’est encore loin d’être un buggy mais c’est un joli clin d’œil.Porsche 911 Targa
Avant d’être Cabriolet, la 911 était Targa avec un système d’arceau métallique accompagné d’un toit amovible et d’une large bulle. Petit à petit, avec l’arrivée d’un vrai cabriolet, la 911 Targa s’est transformée en un simple coupé doté d’un grand toit ouvrant. Cette fois, Porsche joue une partition magique en mêlant son patrimoine et la technologie actuelle qui permet à la bulle d’aspirer le toit coulissant avant de se ranger. Déjà culte !Volvo XC Coupé
Volvo présente un concept sous la forme d’un break de chasse pour donner une première idée de ce que sera son prochain XC90. C’est aussi une déclinaison de l’exceptionnel Coupé Concept présenté à Francfort en septembre. Réelle réussite globale pour la marque, elle donne une idée de l’avenir stylistique de Volvo en ne laissant aucun doute sur son origine. -
Darwinisme : Toyota Celica
Aujourd’hui abandonnée, l’appellation Celica a servi six générations de coupés Toyota entre 1970 et 2006. Six générations qui témoignent de l’évolution de design des coupés durant un peu plus d’un quart de siècle. VNFYPV4BRQHN
1970 – Toyota présente la Carina au Salon de Tokyo. Entre la Corolla et la Corona, cette nouvelle berline est déclinée en un coupé baptisé Celica. Sous le capot, on trouve des 4 cylindres 1400 et 1600 cm3 de 86 et 115 chevaux.
1977 – Les formes sont plus tendues mais la technique n’évolue guerre avec un essieu arrière rigide et la propulsion. Au Japon, un six cylindres est proposé.
1981 – Les lignes deviennent anguleuses pour être à la mode. La suspension arrière passe aux roues indépendantes. Les versions six cylindres s’appellent désormais Supra.
1985 – En gardant ses angles, la Celica s’affine et gagne de larges surfaces vitrées. Pour la première fois, c’est une traction. Le moteur le plus vendu est un 4 cylindres 16 soupapes de 150 chevaux. Une version Turbo 4×4 sert de base à la Celica Groupe A engagée en rallye.
1989 – La mode est désormais au bio. Cette Celica de cinquième génération est la plus réussie avec des phares escamotables. En 1991, une série limitée Carlos Sainz est proposée avec un moteur de 204 chevaux.
1994 – La Celica perd ses rondeurs mais gagne des centimètres. Malgré quatre phares à l’avant, la ligne se banalise autant que l’habitacle. Mais elle s’avère plus plaisante à conduire, même avec le petit 1,8 litre de 115 chevaux.
1999 – La septième génération change radicalement d’apparence avec l’arrivée de lignes marquées sur le capot et les flancs pour accompagner des phares allongés. Seuls deux moteurs sont proposés en France, des 1,8 litre de 143 et 192 chevaux.
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Leonardo di Caprio lâche Fisker pour Venturi
De jeune star hollywoodienne à influenceur global, Leonardo di Caprio a délaissé sa première voiture, une Ford Mustang des années 60 et son gros V8 5,8 litres, pour l’électricité. D’abord vu au volant d’une Toyota Prius, il a inspiré Henrik Fisker lors de la création de la Karma. Aujourd’hui, le beau Leo investit dans la Formula E avec Venturi.
Hypnotisé par Al Gore lors d’une visite à la Maison Blanche à la fin des années 90, Leonardo di Caprio a abandonné sa belle Mustang pour se consacrer à la cause environnementale. Il a créé une fondation et s’est acheté une Toyota Prius.
« Les paparazzi sont tout le temps en train de me photographier lorsque je sors de chez moi », expliquait-il à l’époque. « C’est donc normal d’avoir une attitude écolo. »
Acteur maintes fois récompensé, il s’est affiché au volant de sa Prius en arrivant à la cérémonie des Oscars. En voyant la scène, Henrik Fisker s’est décidé à devenir constructeur automobile pour proposer « une voiture qui irait au-delà de la Prius ». « Il fut ma première inspiration », affirmait le Danois.
Quelques années plus tard, Leonardo di Caprio investit dans Fisker et se trouve conquis par la Karma (en passant, c’est l’une des voitures dont la ligne m’a le plus impressionné). Une idylle de courte durée jusqu’à la mise en faillite du constructeur et son rachat récent par Hybrid Technology.
Mais Leonardo di Caprio garde ses convictions. Il a donc décidé d’investir dans l’équipe Venturi Grand Prix qui sera alignée dans le nouveau Championnat Formula E organisé par la FIA dès septembre prochain. Et il n’est pas le seul « riche et célèbre » à croire en cette formule monoplace électrique : Lord Paul Drayson, Michael Andretti, Jay Penske, Alain Prost, Aguri Suzuki, Anand Mahindra et Sir Richard Branson sont tous impliqués dans des équipes.
En plus de cet engagement en compétition, Venturi – désormais basé à Monaco et dirigé par Gildo Pallanca Pastor – multiplie les concepts de voitures électriques et se lance des défis comme celui de battre le record de vitesse en véhicule électrique.