Étiquette : Volkswagen

  • Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit : Ce qu’il faut retenir

    Detroit est un lieu à part dans le monde de l’automobile. Un berceau devenu lieu de pèlerinage où tout s’est passé… Et où tout s’est effondré. Une ville en faillite, sinistrée, qui voit son salon comme une bouffée d’oxygène.

    Motor City voit la terrible crise s’éloigner mais les plaies sont encore largement ouvertes. Des quartiers entiers semblent avoir été abandonnés. Selon la municipalité, 78 000 bâtiments sont à l’abandon. La ville est plombée par une dette de 18 milliards de dollars. La moitié des lampadaires ne sont plus branchés. Le taux de chômage est deux fois supérieur à la moyenne nationale et la criminalité est à des sommets jamais atteints depuis quarante ans.

    Pourtant, le salon automobile reste l’un des plus beaux, des plus captivants. 365 millions de dollars sont générés par l’événement. Chrysler (Italien dans quelques jours), Ford et General Motors dépensent des millions pour profiter d’un marché désormais porteur. Aux Etats-Unis, il se vendra 17 millions de véhicules en 2014, 70% de plus qu’en 2009…

    Alors que le salon ferme ses portes, voici ce qui nous a le plus marqué.

    Ford F-150
    Si chaque pays devait avoir un emblème automobile, voici celui des Etats-Unis. Pour nous, pauvres européens, le Ford F-150 s’apparente quasiment à un camion. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est la voiture la plus vendue sur les deux dernières décennies ! Cure d’amaigrissement et arrivée de moteurs EcoBoost sont les nouveautés de cette 13e génération.

    ford-f-150

    Chevrolet Corvette Z06
    Tradition respectée chez General Motors avec la présentation de la Z06 sur base de Corvette. Grosse évolution stylistique qui la ferait presque passer pour une GT3 prête à prendre la piste. Sous le (long) capot, la puissance du V8 passe de 460 à 625 chevaux. Imaginez alors ce que sera la prochaine ZR1 !

    chevrolet-corvette-z06

    Chrysler 200
    Chez Chrysler (et FIAT), on semblait davantage préoccupé par les problèmes capitalistiques que par le plan produit depuis pas loin d’une décennie. C’est pourtant un modèle fondamental qui fait ses débuts à Detroit en ce début d’année : la 200. La marque joue plutôt sur la retenue tout en affirmant – autant que possible – son appartenance à Detroit. On peut déplorer un certain manque de personnalité mais l’objectif est surtout d’en vendre à un maximum d’Américains.

    chrysler-200

    Toyota FT-1
    Tout le monde y voit la future Toyota Supra… Si les Japonais osent aller si loin, ça promet. Pare-chocs absent, capot vitré, aileron mobile, tout y est pour que cette FT-1 ne soit qu’un concept car (ou une voiture de jeux vidéo). Ça tombe bien, elle est déjà disponible dans Gran Turismo 6 !

    toyota-ft-1

    Kia GT4 Stinger
    Elle tire son nom d’une modeste voiture de course (GT4) et d’un lance-missile (Stinger)… Voici la première ébauche de modèle sportif de la marque Kia. Les lignes sont fluides, peu torturées, et finalement très transposables à une voiture de série.

    kia-gt4-stinger

    Volkswagen Beetle Dune Concept
    La New Beetle était apparue sous cette forme avant de devenir la berline compacte que l’on connait. Cette fois, Volkswagen pourrait véritablement être tenté par une version surélevée de sa Coccinelle du XXIe siècle. Plus haute, plus large, avec des modules de protection un peu partout. C’est encore loin d’être un buggy mais c’est un joli clin d’œil.

    volkswagen-beetle-dune

    Porsche 911 Targa
    Avant d’être Cabriolet, la 911 était Targa avec un système d’arceau métallique accompagné d’un toit amovible et d’une large bulle. Petit à petit, avec l’arrivée d’un vrai cabriolet, la 911 Targa s’est transformée en un simple coupé doté d’un grand toit ouvrant. Cette fois, Porsche joue une partition magique en mêlant son patrimoine et la technologie actuelle qui permet à la bulle d’aspirer le toit coulissant avant de se ranger. Déjà culte !

    porsche-911-targa

    Volvo XC Coupé
    Volvo présente un concept sous la forme d’un break de chasse pour donner une première idée de ce que sera son prochain XC90. C’est aussi une déclinaison de l’exceptionnel Coupé Concept présenté à Francfort en septembre. Réelle réussite globale pour la marque, elle donne une idée de l’avenir stylistique de Volvo en ne laissant aucun doute sur son origine.

    volvo-xc-coupe

  • Les voitures les plus vendues en France depuis 2004

    Les voitures les plus vendues en France depuis 2004

    Sur dix ans, les stars du marché français s’appellent Twingo, Clio, Mégane chez Renault, 206 / 207 / 208 chez Peugeot, et C3 chez Citroën. Ces cinq modèles ont toujours été dans le top 10 des ventes en France depuis 2004. 2014 est l’année la plus faible en termes de volume… Voici le détail :

    2004
    1. Renault Mégane – 223 274
    2. Peugeot 206 – 151 250
    3. Renault Clio – 137 547
    4. Peugeot 307 – 133 956
    5. Citroën C3 – 86 875
    6. Citroën Xsara – 75 799
    7. Ford Focus – 48 782
    8. Renault Twingo – 47 699
    9. Renault Laguna – 47 114
    10. Volkswagen Golf – 42 704

    renault-megane-2004

    2005
    1. Renault Mégane – 188 373
    2. Renault Clio – 132 982
    3. Peugeot 206 – 119 907
    4. Peugeot 307 – 113 484
    5. Citroën C3 – 79 259
    6. Peugeot 407 – 68 130
    7. Citroën C4 – 63 798
    8. Renault Modus – 61 877
    9. Ford Focus – 48 930
    10. Renault Twingo – 45 594

    renault-clio-2005

    2006
    1. Renault Clio – 169 376
    2. Renault Mégane – 160 665
    3. Peugeot 307 – 97 297
    4. Peugeot 207 – 77 581
    5. Citroën C3 – 70 246
    6. Peugeot 206 – 65 199
    7. Citroën C4 – 60 185
    8. Peugeot 407 – 54 646
    9. Ford Focus – 40 646
    10. Renault Twingo – 38 133

    peugeot-307-2006

    2007
    1. Renault Mégane – 155 336
    2. Renault Clio – 145 345
    3. Peugeot 207 – 131 623
    4. Citroën C4 – 119 344
    5. Peugeot 307 – 65 799
    6. Citroën C3 – 61 522
    7. Renault Twingo – 52 134
    8. Peugeot 407 – 41 710
    9. Ford Focus – 40 652
    10. Volkswagen Golf – 39 559

    peugeot-207-2007

    2008
    1. Renault Clio – 152 578
    2. Peugeot 207 – 136 283
    3. Citroën C4 – 121 716
    4. Renault Mégane – 121 062
    5. Peugeot 308 – 82 059
    6. Renault Twingo – 65 333
    7. Citroën C3 – 60 136
    8. Ford Focus – 42 106
    9. Volkswagen Polo – 41 491
    10. Volkswagen Golf – 41 228

    citroen-c4-2008

    2009
    1. Renault Mégane – 153 399
    2. Renault Clio – 146 266
    3. Peugeot 207 – 131 333
    4. Renault Twingo – 107 367
    5. Citroën C3 – 105 744
    6. Citroën C4 – 96 696
    7. Peugeot 308 – 83 267
    8. Peugeot 206+ – 51 029
    9. Ford Fiesta – 50 603
    10. Volkswagen Golf – 46 746

    renault-twingo-2009

    2010
    1. Renault Clio – 161 408
    2. Renault Mégane – 155 115
    3. Citroën C3 – 130 686
    4. Peugeot 207 – 126 853
    5. Renault Twingo – 92 183
    6. Citroën C4 – 77 417
    7. Dacia Sandero – 68 016
    8. Peugeot 308 – 63 392
    9. Peugeot 206 – 56 140
    10. Peugeot 3008 – 50 026

    dacia-sandero-2010

    2011
    1. Renault Clio – 149 042
    2. Renault Mégane – 145 220
    3. Citroën C3 – 110 904
    4. Peugeot 207 – 103 332
    5. Citroën C4 – 93 372
    6. Renault Twingo – 68 236
    7. Peugeot 308 – 62 279
    8. Volkswagen Polo – 53 586
    9. Peugeot 3008 – 53 302
    10. Dacia Duster – 51 613

    peugeot-308-2011

    2012
    1. Renault Clio – 118 905
    2. Renault Mégane – 118 143
    3. Citroën C3 – 85 929
    4. Citroën C4 – 74 756
    5. Peugeot 208 – 66 365
    6. Peugeot 308 – 45 746
    7. Volkswagen Polo – 44 176
    8. Peugeot 207 – 44 091
    9. Peugeot 3008 – 43 859
    10. Renault Twingo – 39 697

    volkswagen-polo-2012

    2013
    1. Renault Clio – 103 172
    2. Peugeot 208 – 90 484
    3. Citroën C3 – 53 376
    4. Renault Scenic – 50 968
    5. Renault Mégane – 43 070
    6. Dacia Sandero – 42 841
    7. Renault Captur – 39 629
    8. Volkswagen Polo – 39 068
    9. Renault Twingo – 39 032
    10. Peugeot 3008 – 38 427

    renault-scenic-2013

  • 2014 : Messages aux capitaines de l’industrie automobile

    2014 : Messages aux capitaines de l’industrie automobile

    Début d’année… Il est temps d’exposer ses bonnes résolutions. Comme nous savons pertinemment que nous ne les tiendrons jamais, nous avons préféré adresser de courts messages aux grands de ce monde automobile pour bien commencer 2014. Les voici :

    Message à Carlos Ghosn (Renault et Nissan)
    Tous nos vœux pour la Chine ! Le succès sur le premier marché mondial est capital pour l’avenir de la marque. Mais il est aussi important de penser à la France (oui, c’est un Français qui dit ça). Renault a été le fleuron de l’industrie nationale et une vitrine sociale. Que Renault redevienne cette entreprise très française, dans son ADN, son style, ses produits, ses usines. Donnez une identité aux Renault (pas seulement en agrandissant le logo). Faites-nous une vraie Twingo à la touche française. Capitalisez sur les immenses succès de Renault Sport F1. Qui achète une Renault pour son moteur ? Et on veut aussi sentir le retour imminent d’Alpine ! Communiquez, faites-nous rêver !

    Renault Twin'Run

    Message à Carlos Tavares (PSA Peugeot Citroën)
    Bienvenue ! Je préfère adresser directement ce message à Carlos Tavares plutôt qu’à Philippe Varin… Je suis vraiment confiant quant au positionnement des marques. Peugeot, DS et Citroën ont le potentiel pour trouver leur public. C’est surtout sur les plans capitalistique et industriel qu’il faut souhaiter le meilleur à PSA Peugeot Citroën. Obligez l’Etat français à prendre ses responsabilités comme les Etats-Unis l’ont fait avec General Motors. Et que le développement de la production se fasse par les usines françaises.

    citroen-ds-5ls-harcourt-04

    Message à Sergio Marchionne (FIAT et Chrysler)
    Nous comprenons parfaitement que l’idée de fusion entre FIAT et Chrysler soit un énorme chantier. Mais est-il nécessaire de sacrifier les plans produits de trop nombreuses marques ? Alfa Romeo a quasiment manqué une génération complète de modèles. Lancia voit son identité disparaître et FIAT est une gamme de 500. Pensez d’abord aux produits. Que les marques italiennes aient une vraie identité italienne et que les marques américaines aient une vraie identité américaine. Qu’importe qui a conçu le châssis. L’idée d’une Alfa Romeo Duetto partagée avec Mazda est à dupliquer entre FIAT et Chrysler.

    FIAT_500C_02

    Message à Mary Barra (General Motors)
    Félicitation pour votre nomination. L’arrivée d’une femme à la Direction Générale du deuxième groupe mondial est forcément marquante. Maintenant que les célébrations sont terminées, soyons clairs : le genre, l’âge, la couleur, la religion, la nationalité ou les préférences sexuelles n’ont aucune importance. C’est la loi du libéralisme (ou du communisme le plus basique, selon vos goûts). Maintenant, il va falloir profiter du travail effectué ces dernières années et nous faire oublier les disparitions de Pontiac, Saturn, Hummer, Saab ou Oldsmobile… Et même de Chevrolet Europe ! Et pour ça, il va falloir être très, très fort avec Opel sur notre continent.

    Mary-Barra

    Message à Martin Winterkorn (Volkswagen)
    Le Groupe Volkswagen semble se porter tellement bien qu’il parait difficile d’en souhaiter davantage. Peut-être de faire conserver à Porsche son identité, d’en retrouver une pour Seat et de considérer Bugatti comme une danseuse. La marque alsacienne peut perdre de l’argent dans le groupe tant qu’elle nous fait rêver. Car on veut de nouveaux concepts !

    iaa_bugatti

    Message à Norbert Reihofer (BMW)
    Après les M, les X et les i, vous annoncez des tractions à carrosserie de monospace avec des moteurs de trois cylindres. Il est compréhensible de cumuler les modèles pour conquérir des parts de marché mais il est nécessaire de conserver une réelle identité. On voit bien la différence fondamentale entre une M et une i… Autant ne pas mélanger un monospace au reste des « Série » avec une dénomination déjà utilisée. Mercedes s’est parfois un peu perdu ces dernières années avec ce jeu. Soyez vigilent car vos clients le seront !

    BMW_Serie_3_GT_04

    Message à Norbert Zetsche (Mercedes)
    Le vieillissement de la gamme est en train d’être totalement effacée sous l’impulsion de la famille Classe A. Mercedes-Benz devient presque jeune et branché. On ne peut pas qu’apprécier ! Continuez.

    Mercedes-GLA

    Message à Akio Toyoda (Toyota)
    Toyota a accéléré le développement de l’industrie automobile en commercialisant la Prius en 1997. Toyota a surmonté des énormes problèmes de rappels, Toyota a oublié les catastrophes de Fukushima et Toyota a répondu aux critiques d’une gamme trop sobre avec les GT86 et Lexus LFA. On ne peut que vous demander de nous inventer l’avenir. C’est aussi ça le rôle du numéro 1 mondial : recommencez l’exploit de la Prius !

    Toyota_FCV

    Message à Alan Mulally (Ford)
    Merci d’avoir refusé l’offre de Microsoft. Restez à la tête de Ford tant que vous le pouvez ! Il reste encore du travail pour appliquer la vision globale de mobilité imaginée par Henry Ford. De nouvelles carrosseries, de nouvelles motorisations, de nouvelles façons de se déplacer, voilà ce qu’on attend de Ford. Mark Fileds aura la patience nécessaire au numéro 2 qui rêve d’être numéro 1, non ?

    ford_ecosport_suv_01

    Message à Chung Ju-yung (Hyundai)
    En cette année de Coupe du Monde de Football, nous allons voir du Hyundai partout… C’est l’occasion de poursuivre cette croissance globale exceptionnelle. Que Hyundai soit le nouveau Toyota, avec un peu plus de rêve. (Et engagez Bryan Bouffier sur la i20 WRC !)

    hyundai_genesis_coupe_05

    Message à Takanobu Ito (Honda)
    Vous étiez à la tête du R&D de Honda avant de devenir le grand patron du groupe. On veut que Honda soit un constructeur leader dans les nouvelles technologies. On veut du VTEC de nouvelle génération. On veut qu’une Honda soit un emblème de la technologie japonaise. Une NSX qui serait plus qu’une simple rivale de l’actuelle production, de nouveaux modèles qui ne seraient pas inscrits dans le présent mais dans l’avenir. Je rêve d’un croisement entre une Civic et ASIMO !

    autocult_honda-civic-typeR-2015_S

  • Non, le Volkswagen Combi n’est pas mort !

    Non, le Volkswagen Combi n’est pas mort !

    Il y a eu l’arrêt de la production de la Coccinelle en 2003 au Mexique, il y a désormais celui du Combi en 2013 au Brésil. Mais la fin de l’assemblage et de sa commercialisation ne veut pas dire la mort d’un modèle. Le Combi, comme la Beetle, ne disparaîtra jamais.

    L’histoire commence en 1947. L’importateur néerlandais de Volkswagen visite l’usine de Wolfsburg et voit une Coccinelle recarrossée pour transporter les lourdes charges. Ben Pon travaille cette idée. Il esquisse une forme de caisse avec un moteur arrière et un volant à l’avant.

    Le Néerlandais présente son projet à la direction de Volkswagen. Heinrich Nordoff, patron de la marque, fait construire un premier prototype en novembre 1949. Le Transporter est présenté au Salon de Genève 1950 et vite surnommé Bulli. La première série sort de l’usine en mars 1950, il y a 63 ans.

    Volkswagen_T1

    Le Type 2 (Transporter) reprend des éléments du Type 1 (Coccinelle) : moteur et essieux sont communs. La carrosserie autoporteuse repose sur un cadre tubulaire central. Huit personnes peuvent s’installer dans l’habitacle. La charge utile est fixée à 750 kilogrammes. La masse reste très contenu et le moteur développe 24 chevaux.

    En quatre ans, 100 000 Transporter sont déjà vendus. Les versions se multiplient pour répondre à tous les besoins : transport de personnes, fourgon, plateau, pompiers, ambulance… Après 18 ans de service et 1 800 000 exemplaires, le Transporter T1 cède la place au T2. Plus moderne, plus sûr et plus confortable, il conserve néanmoins un air de famille avec son prédécesseur.

    Volkswagen_T2

    Il est aussi vite adopté. Et c’est avec ce T2 que s’arrête « l’histoire » du Combi. C’est un dernier T2 qui sortira dans quelques heures d’une usine brésilienne. La fin d’une époque, pas la fin d’une histoire.

    En 1979, Volkswagen avait tenté de moderniser son Combi avec le T3. Plus gros, plus lourd, il n’avait plus le charme des Combi. La série s’est poursuivie en 1990 avec le T4 puis en 2003 avec le T5.

    Volkswagen_Bulli

    Il y a un peu plus de dix ans, un concept nommé Microbus avait tenté de faire revivre le mythe mais Volkswagen n’est pas allé jusqu’au stade de la commercialisation. Une nouvelle tentative avait été faite en 2011 avec le Bulli concept car.

    Cette absence de nouveautés ne change en rien l’amour des fans pour les Combi T1 et T2. En témoigne la belle communauté réunie par BeCombi. Le Combi possède une histoire et ses propriétaires ont tous de belles histoires et construisent encore leurs souvenirs à leur bord.

    Voici donc le tout dernier T2 neuf, produit au Brésil…

    Volkswagen_Kombi

  • Essai Volkswagen e-up! : Voltswagen

    Essai Volkswagen e-up! : Voltswagen

    Oui, je rêvais de faire ce jeu de mots dans un titre… Grâce à la e-up!, c’est désormais possible. Avec sa citadine transformée en électrique, Volkswagen prend le marché à contre-pied. Là où Renault et BMW sortent des modèles très spécifiques et identifiables, VW joue la carte de la sobriété.

    Renault ZOE, BMW i3… Les premiers modèles électriques lancés à grand renfort médiatique avaient pris l’option d’un design très spécifique pour se démarquer. Volkswagen joue le contre-pied. Pour sa première voiture 100 % électrique, la marque allemande a choisi d’adapter sa petite up!.

    Intégrer une solution toute électrique dans une up! se fait par de minimes modifications visuelles. Citadine 5 portes de 3 540 millimètres, la e-up! conserve la même habitabilité et la même taille de coffre (de 251 à 923 litres). La batterie lithium-ion de 230 kilogrammes est placée dans le plancher. La masse totale est de 1 139 kg contre 854 pour une up! à moteur essence.

    Visuellement, cette e-up! est pourvue de feux diurnes LED spécifiques, d’un nouveau pare-chocs avant plus aérodynamique et de jantes optimisées. A l’intérieur, on retrouve l’équipement de la finition high avec un système multimédia évolué pour répondre aux besoins de l’électromobilité avec des informations spécifiques sur la batterie et sur les lieux de recharge.

    Au volant, la facilité de conduite du bloc électrique permet d’oublier les kilogrammes supplémentaires. Avec un moteur de 60 kW (soit 82 chevaux), la e-up! accélère très fort sur les trente premiers mètres, couvre le 0 à 60 km/h en cinq secondes et arrive à 100 km/h en 12,4 secondes. C’est mieux que la plus puissante des up! à moteur essence.

    Volkswagen-e-up-11

    L’absence de bruit, bien plus notable qu’une Mia Electric par exemple, fait parfois sursauter les piétons qui traversent la rue. A bord, ce silence et l’élimination des vibrations rendent l’utilisation de la e-up! bien plus confortable que n’importe quelle autre citadine sur la rive droite parisienne. Elle se faufile et passe partout comme une parfaite petite voiture aussi courte et étroite.

    Une autonomie suffisante
    En quelques heures d’essais, il n’était pas question de quitter Paris. Pas de passage sur les voies rapides pour tester la vitesse de pointe (un ordinaire 130 km/h). Mais si une Volkswagen up! n’est pas forcément conçue pour s’éloigner des cités (8 000 km par an avec 30 km / jour en moyenne)… Une e-up! l’est encore moins. L’autonomie n’est donc pas un paramètre prioritaire. Personne ne tentera de parcourir plus de 100 kilomètres sans recharger. L’autonomie a été homologuée à 160 kilomètres. On sera plus proche de 130 kilomètres avec une conduite adaptée et une centaine de kilomètres pour un conducteur plus brutal.

    Les modes Eco (moteur bridé à 50 kW) et Eco+ (40kW sans climatisation) permettent d’aider le conducteur à maximiser son autonomie avec l’aide de différents degrés de récupération d’énergie qui autorisent partiellement à se passer de la pédale de freins.

    Deux câbles sont proposés pour recharger la batterie de 18,7 kWh : un cordon domestique 230V pour une charge complète en 9 heures et un câble pour Wallbox (6 heures). La e-up! est également compatible avec le système CCS qui permet de recharger 80 % de la batterie en 30 minutes à 40 kW.

    BMW i3, Renault ZOE ou Volkswagen e-up! ?

    Voici une question que l’on m’a posée et à laquelle je n’ai aucune difficulté à répondre ! Si le prix d’achat est le plus important, optez pour la Renault ZOE. Le prix de revient vous fera peut-être pencher vers la Volkswagen e-up!, sauf si vous la trouvez trop petite.

    Volkswagen-e-up-01

    Vraie citadine, la Volkswagen e-up! profite d’une finition supérieure et d’une plus grande habileté à se mouvoir en ville grâce à une taille bien plus contenue (3 540 millimètres).

    Si vous disposez d’un budget bien plus conséquent, que vous cherchez une voiture plus audacieuse et plus performante, la BMW i3 est le meilleur choix !

    Faire son choix entre une ZOE, une e-up! et une i3 c’est comme choisir entre une Clio, une up! et (euh… disons) une Série 1. Personne ne se pose vraiment la question…

    L’AUTO est-elle cult ?
    Excellente citadine, la Volkswagen e-up! est sans doute la meilleure solution actuellement proposée pour se déplacer en ville au volant d’une voiture électrique. Mais proposée à 25 950 euros (19 650 euros avec le bonus de l’Etat français), elle s’avère trop chère pour véritablement bousculer le marché. C’est néanmoins une première incursion du leader européen sur le thème de la voiture électrique. L’objectif est d’élargir rapidement la gamme avec une e-Golf dès l’année prochaine et d’atteindre 3 % des ventes du constructeur en 2018… Soit l’équivalent de 170 000 véhicules. De quoi encourager le développement d’un réseau de stations de charge et la baisse du prix des batteries.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : synchrone à aimants permanents
    Puissance : 82 chevaux / 60 kW de 2 800 à 12 000 tours / minute
    Couple : 210 Nm à 2 800 tours / minute
    Transmission : roues avant motrices, boîte à un rapport
    L/l/h (mm) : 3 540 / 1 645 / 1 489
    Poids à vide : 1 139 kg
    Capacité du coffre (l.) : 250 / 923
    Vitesse maximale : 130 km/h
    0-100 km/h : 12,4 secondes
    Consommation (kWh / 100 km) : 11,7
    Autonomie NDEC (km) : 160
    Emissions de CO2 : 0 g/km

  • FIAT suit Volkswagen dans les années 50

    FIAT suit Volkswagen dans les années 50

    Quelques mois après une belle collection de série limitée 50s, 60s et 70s pour les Volkswagen Coccinelle Cabriolet, FIAT propose une « 1957 Edition » pour sa 500.

    Evidemment, ces deux modèles sont parmi les plus emblématiques d’une recherche d’identité vintage. FIAT et Volkswagen ont repris une appellation historique et se sont totalement reposés sur une ligne identifiable depuis des décennies.

    Volkswagen avait proposé trois packs (50s, 60s et 70s) avec des finitions très marquées. Dans le cas de la « Fifties », la Coccinelle Cabriolet recevait une capote en toile noire, une finition en cuir et de magnifiques jantes au look chromé.

    Volkswagen-Coccinelle-50

    Aux Etats-Unis, FIAT utilise aujourd’hui la même recette. Couleurs spécifiques pour rappeler les pastels de l’époque, intérieur en cuir, jantes chromées et des badges rétro…

    Il est rare que des séries limitées soient aussi réussies…

  • La voiture du peuple avant la Volkswagen

    La voiture du peuple avant la Volkswagen

    Attention, sujet à polémiques ! Pour certains, la voiture du peuple telle que nous la connaissons, la toute première Coccinelle, aurait des gènes de Tatra. Adolf Hitler et Ferdinand Porsche se seraient servis de plans tchèques.

    En 1931, Tatra dévoile un prototype baptisé V570. Ce modèle est pensé par les Autro-Hongrois Hans Ledwinka et Paul Jaray. Il se veut économique et aérodynamique.

    La direction de Tatra prend conscience que la définition technique de la voiture peut être un énorme atout. Le moteur placé à l’arrière permet de réduire les vibrations, d’avoir un plancher plat et d’avancer les sièges des passages. Elle décide d’appliquer cette recette à des modèles plus luxueux et abandonne, un temps, l’idée d’une nouvelle voiture économique.

    TatraV570-02

    Un second prototype est construit en 1933. C’est à cette époque que Hans Ledwinka rencontre Adolf Hitler et Ferdinand Porsche… Durant un dîner, Hitler aurait dit qu’il voulait « ce genre de voitures sur les autoroutes ». Quant à Porsche, il a admis – au sujet de Ledwinka – qu’il « regardait parfois au-dessus de son épaule et que, parfois, c’est lui qui regardait au-dessus de la mienne » alors qu’il travaillait sur le projet ‘Volkswagen’.

    La V570 n’est jamais sortie. Le succès de la plus conventionnelle Tatra 57 a forcé la marque à ne pas prendre de risque. En revanche, les innovations du concept ont été vues sur les Tatra T77 et Tatra T97.

    Le second prototype de V570 a été vendu. Son propriétaire l’a utilisé durant trente ans avant de le rendre à Tatra pour son musée.

    TatraV570-03

    Alors, doit-on penser que la Coccinelle est une copie de cette Tatra ?

    La marque tchèque avait porté l’affaire devant la justice. Le dossier n’avait pas été examiné car l’Allemagne avait envahi la Tchécoslovaquie. Il fut réexaminé après la Seconde Guerre Mondiale. En 1961, Volkswagen a accepté de payer 3 millions de marks à Tatra pour mettre un terme aux poursuites…

  • L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    L’Election de la Sportive de l’Année Echappement a débuté !

    Toute la rédaction d’Echappement, accompagnée par François Delecour, est partie aujourd’hui vers le Circuit de Chambley (Meurthe et Moselle) pour procéder à l’Election de la Sportive de l’année Echappement.

    Au programme de cette édition 2013 :
    Audi S3
    Ford Fiesta ST
    MINI John Cooper Works GP
    Nissan 370Z Nismo
    Peugeot 208 GTI
    Renault Clio R.S. 200 EDC
    Mercedes Classe A 45 AMG
    Porsche Cayman S
    Seat Ibiza Cupra
    Volkswagen Polo R

    Vous voteriez pour laquelle ?

    Et pour rappel, voici le palmarès depuis la création en 1982 :
    2012 : Subaru BRZ et Toyota GT86
    2011 : Porsche 911 GT3 RS 4.0
    2010 : Ford Focus RS 500
    2009 : Porsche 911 GT3
    2008 : Renault Mégane R26.R
    2007 : Renault Mégane Renault Sport Renault F1 Team R26
    2006 : Lotus Exige S
    2005 : Dodge Viper SRT-10
    2004 : Mitsubishi Lancer Evo 8
    2003 : BMW M3 CSL
    2002 : Ford Focus RS
    2001 : BMW M3
    2000 : Renault Clio Renault Sport 2.0 16V
    1999 : Honda S2000
    1998 : Honda Integra Type R
    1997 : BMW Z3 M
    1996 : Renault Sport Spider
    1995 : Subaru Impreza GT Turbo
    1994 : Fiat Coupé 16V Turbo
    1993 : Peugeot 106 Rallye
    1992 : Ford Escort Cosworth
    1991 : Renault Clio 16s
    1990 : Ford Sierra Cosworth 4×4
    1989 : Peugeot 309 GTi 16
    1988 : Peugeot 205 Rallye
    1987 : Lancia Delta HF Integrale
    1986 : BMW M3
    1985 : Renault 5 GT Turbo
    1984 : Peugeot 205 GTi 1.6
    1983 : Lancia Delta HF Turbo
    1982 : Ford Escort RS 1660i

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

    iaa_mercedes_s_coupe

    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

    iaa_skoda

    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

    iaa_bugatti

    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

    iaa_audi

    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

    iaa_audi_concept

    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

    iaa_infiniti_q30

    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

    iaa_volvo_coupe

    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

    iaa_ferrari458

    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

    iaa_citroen_cactus

    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

    iaa_citroen_ds_wildrubis

    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

    iaa_toyota_yaris

    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

    iaa_nissan_friendme

    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

    iaa_opel_monza

    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

    iaa_renault_initiale_paris

     

    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

    iaa_kia_rio

    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

    iaa_chevrolet

    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

    iaa_bmw_i8

    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

    iaa_mini

    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • Publicité : Volkswagen Golf GTI

    Publicité : Volkswagen Golf GTI

    La Volkswagen Golf GTI a toujours été une grande source d’inspiration pour l’agence DDB. Voici une collection de trois publicités basées sur les compteurs de vitesse : catapulte, police et adrénaline.

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

    Autodrome-BA80-0404-4

    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

    Autodrome-BA80-0404-54

    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Histoire : Volkswagen révolutionne la publicité

    Histoire : Volkswagen révolutionne la publicité

    A la fin des années 50, la publicité subit une évolution majeure. La créativité des annonceurs modifie la « réclame ». Aux Etats-Unis, Volkswagen mène cette révolution. L’annonce Think Small en est l’exemple le plus marquant.

    Think Small est une campagne lancée en 1959 pour la Volkswagen Coccinelle. Imaginée par Julian Koenig (Agence DDB), elle prend le contre-pied de la production contemporaine. Avec Think Small, Volkswagen cherche à se positionner, à inventer une nouvelle façon de vendre un produit.

    Le concept publicitaire est un pari audacieux. Quatorze ans après la fin de la seconde guerre mondiale, les consommateurs américains veulent accumuler les biens, de plus en plus imposants. Ils rêvent de Muscle Car et de patriotisme. Pour DDB, promouvoir une petite voiture allemande imaginée par Adolf Hitler doit passer par un nouvel élan.

    Et cette campagne est un tel succès qu’elle participe directement à l’augmentation des chiffres de vente et façonne l’image de la marque. Aujourd’hui, Think Small est cité dans les étapes majeures de l’histoire de la publicité.

    volkswagen_beetle_01

    A l’époque, la publicité automobile met en avant le produit avec un dessin immense en couleurs, de gros logos et un texte offrant un maximum d’informations.

    Avec Think Small, Volkswagen assume le positionnement de sa Beetle. Cette petite voiture prend peu de place, sur la route comme sur l’image. Elle se détache aussi de l’aspect luxueux que doit représenter une voiture. Volkswagen joue sur les mots. Et l’humour fonctionne.

    Cette page avec d’énormes espaces blancs, aucune couleur et un jeu de mots qui ne met pas en valeur la marque est l’anti-publicité de l’époque. Elle en deviendra l’exemple !