Catégorie : Culture

  • Chantilly 2015 : à l’année prochaine !

    Chantilly 2015 : à l’année prochaine !

    En seulement deux éditions, le Chantilly Arts & Elegance s’est déjà installé parmi les rendez-vous incontournables de la passion automobile statique.

    850 voitures, un lieu idyllique, une météo complaisante, un effort visible d’organisation… Pour la seconde année consécutive, l’événement organisé dans le Parc du Château de Chantilly est un franc succès.

    Avec un tarif fixé à 45 euros, forcément dissuasif, on se retrouve entre passionnés très impliqués. Ce dimanche, 13 500 visiteurs (+ 35 % par rapport à 2014) sont passés dans les allées pour admirer quelques pièces de collection… D’une Ferrari 250 GTO à une série de DS et SM à carrosseries spéciales.

    BMW gagne le Concours d’Elegance

    J’avoue ne pas avoir demandé le règlement du Concours d’Elegance. Sept voitures étaient inscrites à ce moment fort de la journée. Un jury devait récompenser « la meilleure présentation du concept-car et de sa belle vêtue d’un modèle de la collection actuelle d’un couturier ».

    En compétition, nous retrouvions l’Alpine Celebration, la BMW 3.0 CSL Hommage R, la DS Numéro 9, la Ford GT, la McLaren 570S by MSO, la Mercedes Concept Classe S Coupé et la Mostro Zagato powered by Maserati.

    Que la DS Numéro 9 fête déjà ses trois ans ne semble pas aller à l’encontre de l’idée du Concours d’Elegance. En revanche, la présence de la McLaren – qui n’est qu’une démonstration de personnalisation d’une voiture présente au catalogue – est plus discutable.

    Côté couturier, deux marques se sont associées à la maison Balmain… Dommage. Joli coup d’Alpine avec Chapal qui a fait défilé un homme (son pilote Nelson Panciatici) et une femme (sa compagne à la ville). Mais Chapal n’est pas à proprement parlé un couturier.

    Par son hommage à l’une des plus belles réalisations de l’industrie automobile (Alpine et Ford étaient aussi bien placés), BMW (associé à Balmain) mérite très largement de remporter le Concours d’Elegance de Chantilly pour succéder à l’Alfa Romeo Disco Volante.

    Tous les prix

    CONCOURS D’ELEGANCE

    1er Prix – BMW 3.0 CSL Hommage R associé à la maison de couture Balmain
    Prix Spécial du Jury – All-New Ford GT associé à la maison de couture Haider Ackermann
    Prix Spécial du Jury – Alpine Célébration associé à la maison Chapal
    Prix du public – Concept DS Numéro 9

    Best Of Show :  Mercedes-Benz 500K Special Roadster 1936
    Prix FIVA : Bugatti T57C 1939

    CONCOURS D’ETAT

    Grand Tourisme : Les voitures de Course et de ville Fermées de 1948 à 1956
    1er Prix – Talbot Lago Grand Sport 1948
    Prix Spécial du Jury – Aston Martin DB3S Coupé 1956
    Prix Spécial du Jury – Fiat 8V Zagato Berlinetta 1953

    Grand Tourisme : Les voitures de Course et de Ville Fermées de 1957 à 1973
    1er Prix – Ferrari 250 GTO 1962
    Prix Spécial du Jury – Ford GT40 1966
    Prix Spécial du Jury – Porsche 356 200 GS Carrera 1962

    Grand Tourisme : Les voitures de Course et de Ville Ouvertes
    1er Prix – Osca 2000 S 1954
    Prix Spécial du Jury – AC Cobra 1963
    Prix Spécial du Jury – Ferrari 250 GT California 1961
    Prix Spécial du Jury – Ferrari 166 MM 1950

    Hommage à Bugatti : Les Voitures de Course
    1er Prix – Bugatti Type 50 Le Mans 1931
    Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 18 1913
    Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 13 Brescia Course 1922

    Châssis Européens à Moteur Américain (Fermées)
    1er Prix – Facel Vega HK2 1962
    Prix Spécial du Jury – Monteverdi 375/4 High Speed 1977
    Prix Spécial du Jury – De Tomaso Pantera 1971

    Châssis Européens à Moteur Américain (Ouvertes)
    1er Prix – AC Cobra 289 1962
    Prix Spécial du jury – Allard J2 1951

    Citroën DS à Carrosserie Spéciale
    1er Prix – DS 19 La Croisette 1961
    Prix Spécial du Jury – DS 19 Le Concorde 1963
    Prix Spécial du Jury – DS 19 Le Paris 1960

    Citroën SM à Carrosserie Spéciale (Prix DS)
    1er Prix – Citroën SM Mylord 1975
    Prix Spécial du Jury – Citroën SM Espace Heuliez 1971
    Prix Spécial du Jury – Citroën SM V8 1973

    Formule 1 de 1966 à 1972 inclus
    1er Prix – BRM H16 1967
    Prix Spécial du Jury – Brabham BT24/2 1967
    Prix Spécial du Jury – Ferrari 312 B2 1971

    Intérieurs Iconoclastes
    1er Prix – Ferrari 250 MM 1953
    Prix Spécial du Jury – Avions-Voisin C14 demi berline 1930
    Prix Spécial du Jury – Avions-Voisin C28 Aerosport 1935

    Voitures des Grandes Dames
    1er Prix – Ferrari 250 Europa GT 1954 (Princesse Lilian de RETHY)
    Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 35B 1927 (Hellé Nice)
    Prix Spécial du Jury – BMW 507 1958 (Ursula Andress)

    Voitures en Etat d’Origine de l’Entre-Deux-Guerres Ouvertes
    1er Prix – Alfa Romeo Typo B P3 1932
    Prix Spécial du Jury – Bentley 8 Ltr. Le Mans Type 4-Seater Sports by Vanden Plas 1932
    Prix Spécial du Jury – Bugatti Type 35C GP (Ex Trintignant) 1929

    Voitures en Etat d’Origine de l’Entre-Deux-Guerres Fermées
    1er Prix – Bugatti Type 57C 1939

    Mercedes de 1924 à 1942 : 4, 6 et 8 cylindres à compresseur
    1er Prix – Mercedes-Benz 500K Special Roadster 1936
    Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz SS Grand-Prix Car 1929
    Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz 680 S “Saoutchik” 1928

    Voitures de la Famille Aga Khan
    1er Prix – Rolls-Royce Phantom II 1932
    Prix Spécial du Jury – Maserati 5000 GT 1962
    Prix Spécial du Jury – Mercedes-Benz 300 SL Coupé 1954

    GRAND PRIX DES CLUBS MOYNAT
    1er Prix – Les Amis de Delage

    PRIX ‘‘ART DE RECEVOIR’’ 
    Vincennes en Anciennes

  • Chantilly 2015 : Ferrari 250 GTO

    Chantilly 2015 : Ferrari 250 GTO

    Chacun possède un modèle qui prend un peu plus de place dans son cœur. Une légende, une icône, un modèle culte avec lequel on possède sa propre histoire. Pour moi, c’est – le plus simplement du monde – la Ferrari 250 GTO.

    Que ce soit une Ferrari n’était pas commandé, même en venant d’une famille qui reste très attachée à l’Italie. L’histoire est aussi simple qu’un enfant habitué à sa miniature préférée… Jusqu’à se retrouver face à la réalisation à l’échelle 1 pour être définitivement convaincu que la Ferrari 250 GTO est sa référence.

    Le très long capot avant (une évidence), les ailes bombées, les jantes à fils, le poste de conduite reculé, la finesse de la face avant. Même à l’arrêt, j’ai l’impression que l’air file le long de la carrosserie.

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    Pour beaucoup (aussi), cette Ferrari 250 GTO est le chef d’œuvre d’Enzo Ferrari. Ce n’était pourtant pas sa dernière réalisation, pas la plus puissante, ni la plus travaillée. Lors de l’arrivée de la 250 GTO, la marque ne produit alors des véhicules de série que depuis 15 ans.

    Fabriquée à Maranello, elle reposait sur un châssis tubulaire avec un essieu rigide qui n’avait rien de novateur. Il n’était pas question de produire une supercar… Juste de coller à l’idée d’Enzo Ferrari : commercialiser une auto capable de rejoindre un circuit par la route et de s’y imposer en course.

    Sous le capot trône un moteur V12 (Testa Rossa !) de 300 chevaux capable d’emmener cette vraie Grand Tourisme à 285 km/h. L’aérodynamique faisait le reste. Il faut dire que la 250 GTO avait hérité du travail effectué sur la 250 GT SWB Sperimentale qui dominait la nouvelle catégorie GT au Mans.

    Moins de quarante voitures ont été produites, dont trois avec un V12 4,0 litres. Enzo Ferrari avait choisi lui-même ceux à qui il réservait le droit d’acheter sa création.

    Aujourd’hui, détenir une Ferrari 250 GTO est bien plus qu’avoir un joyau automobile. La 250 GTO est la voiture la plus chère du monde. Elle détient le record lors d’une vente privée (38,35 millions d’euros) et lors d’une vente aux enchères (28,45 millions d’euros).

  • Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Chantilly 2015 : Porsche 911 Carrera RS 2.7 Touring

    Das Porsche ! Car, selon les lecteurs de Flat 6, point de 356, de 550 Spyder ou de 959 (ni de Cayenne) pour nommer celle qui incarne le mieux Porsche. La référence est la 911 Carrera RS 2.7 Touring.

    Comme pour beaucoup de modèles emblématiques, c’est la compétition qui va être la cause de son développement. Au cœur d’une crise pétrolière, les fédérations sportives modifient leurs règlements. Pour éviter l’engagement de prototypes toujours plus fous, les nouvelles voitures de course doivent être (plus ou moins) étroitement dérivées de modèles de série. L’idée est de contraindre les équipes à suivre les efforts que font tous les constructeurs pour produire davantage en phase avec les besoins des marchés.

    Si certains décident de développer des modèles basés sur leurs voitures déjà en vente, les plus ambitieux décident d’emprunter le chemin inverse. Chez Porsche, on établit les plans de sa nouvelle ‘Groupe 4’ pour concevoir la voiture de série qui permettra son homologation.

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    La Porsche 911 Carrera RS est présentée en octobre 1972. Et même si Stuttgart n’a travaillé qu’en pensant à la compétition, les délais et les budgets ont obligé à se reposer largement sur la 2.4 S.

    Extérieurement, le détail immanquable est l’apparition d’un aileron en forme de queue de canard au dessus du coffre. Pour se démarquer, la Carrera RS affiche également une présentation bicolore qui accompagne les jantes Fuchs et la signature Carrera sur le flanc.

    Les 500 exemplaires nécessaires à l’homologation s’écoulent rapidement. Mais les acheteurs continuent de demander une production supplémentaire. Les Light et les Sport de la première série sont suivies par des Touring moins spartiates, où la tôle remplace les parties de carrosserie en polyester.

    Plus de 1 000 Touring, plus lourdes, sont distribuées. Et face au succès des Carrera RS, Porsche profite de cette nouvelle version pour homologuer une Groupe 3 moins performante et moins chère.

    Adorée par les Porschistes, la Carrera RS 2.7 a largement été victime de la spéculation. En dix ans, les tarifs ont augmenté de 700 % sur les versions Light. Un collectionneur britannique affirme même avoir ajouté 200 000 euros au tarif du modèle qu’il proposait au lendemain de la vente aux enchères record à 1,3 million d’euros début 2014. Portée par cet emballement, sa RS s’est vendue au prix fort, immédiatement !

  • Chantilly 2015 : Shelby Cobra 289

    Chantilly 2015 : Shelby Cobra 289

    Pilote amateur au début des années 1950, Carroll Shelby s’est rapidement fait un nom sur les circuits américains. Auteur de plusieurs records de vitesse, il a même participé à huit Grands Prix de F1 (dont certains avec Aston Martin !) et s’est imposé au Mans en 1959.

    Victime de problèmes cardiaques, il mettait un terme à sa carrière de pilote au terme de la saison 1959. Son rêve était alors de concevoir sa propre voiture de course. Il devient donc importateur américain du constructeur britannique AC Cobra. En quête d’un nouveau moteur depuis l’arrêt de la production du 2 litres dérivé de celui de la BMW 328 d’avant-guerre, AC Motors se laisse convaincre par Shelby de monter un V8 small block.

    Avec l’ambition de proposer une voiture capable de concurrencer les nouvelles Corvette, Ford fournit deux moteurs à Carroll Shelby. Après un premier test au Royaume-Uni, un châssis de AC est envoyé en Californie le 2 février 1962. À Santa Fe, l’équipe de Shelby installe le V8 et sa transmission en moins de huit heures. La voiture roule dans la journée !

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    Les modifications restent mineures pour encaisser la puissance du moteur américain. En quelques semaines, la production débute. AC envoie les caisses peintes, sans moteur ni transmission. Aux États-Unis, le V8 4,3 litres est installé sur les 75 premiers modèles… Et un V8 4,7 litres (289 pouces cube) arrive pour les 51 suivants. En 1963, la voiture évolue avec des pièces venues de Coccinelle et de MGB. Un peu plus de 500 Cobra sont distribués.

    Mais Shelby veut surtout voir sa voiture gagner en piste. Il l’engage aux États-Unis et gagne toutes les courses, sauf une, en trois ans. Au niveau mondial, les résultats sont moins flatteurs. Dans sa version Roadster, la Shelby Cobra ne peut pas rivaliser sur les circuits les plus rapides.

    Ford pousse alors pour aider le préparateur. Un nouveau V8 6,4 litres est fourni, mais les Ferrari restent intouchables. Pour Henry Ford II, c’est un affront. Après avoir dépensé des millions de dollars pour racheter le constructeur italien avant de voir Enzo Ferrari claquer la porte, le petit-fils du fondateur de Ford veut gagner par tous les moyens. Le travail de Carroll Shelby sur l’AC Cobra mènera l’Ovale Bleu vers un succès historique au Mans, en 1966, avec l’emblématique Ford GT.

  • Tout Steve McQueen dans GQ.

    Tout Steve McQueen dans GQ.

    Dans le numéro #91 de GQ France, un dossier très CULT : Steve McQueen est en couverture, lui le « King of cool », acteur, superstar hollywoodienne, pilote auto, pilote moto. Une exposition photo ainsi qu’un film documentaire « Steve McQueen, The Man and Le Mans » lui sont consacrés prochainement, l’occasion était la bonne pour GQ d’écrire sur ce grand séducteur devant l’éternel.

    Dans ce dossier de douze pages, (quelques pages de plus auraient été agréables), pas moins de dix thèmes « McQueen » sont abordés :

    1 – il enlève le haut
    2 – c’est un « action hero » à part
    3 – il maîtrise toutes les disciplines
    4 – il est fidèle… à son médaillon d’or5 – il économise les mots
    6 – il a un côté obscur
    7 – il préfigure la génération des losers magnifiques
    8 – l’icône de pub
    9 – moteurs, action !
    10 – la face cachée du « King of cool »

    Même le titre de l’édito est « McQueen » : Style alive. Un numéro à ne pas rater. Peut être même à conserver.

    Steve mc Queen - GQ

    Steve mc Queen - GQ

    Steve mc Queen - GQ

    Steve mc Queen - GQ

    Steve mc Queen - GQ - 05 couverture septembre 2015.jpg

  • Sophia Loren au Rally del Cinema 1956

    Sophia Loren au Rally del Cinema 1956

    Imaginez Sophia Loren engagée en compétition automobile. Au volant d’une rutillante Mercedes 300 SL, rien que ça. C’est pourtant ce qu’il s’est passé, en 1956, au « Rally del Cinema », à Rome. Ce rallye n’est vraisemblablement ce qu’on appelle de nos jours un rallye. C’était à l’époque un évènement organisé tel une balade, un rallye de régularité, un rendez-vous glamour et people pour les acteurs et actrices du cinéma italien des années 50. Sur le tracé, comme au départ de Rome ou à l’arrivée à SanRemo, la foule est présente en masse pour apercevoir leurs stars favorites. Parfois sur le parcours, des barrages sont mis en place par les fans pour approcher les acteurs.

    Il faut dire qu’à cette époque, Roma et la CineCitta sont parmi des endroits au monde les plus en vus pour le tournage de films ainsi que leur production.Rossano Brazzi, Nino Conti, Isa Miranda, Maria Frau, Sandro Pallavicini, Elena Giusti, Alberto Farnese, Pamela Matthews, Cesare Danova. Ces noms ne sont pas forcément connus aujourd’hui mais à l’époque, il y a plus de 60 ans, ils étaient de véritables stars du cinéma italien. Heureusement pour notre (ma) petite culture, Sophia Loren est présente sur ce rallye. Engagée au volant d’une rutillante Mercedes-Benz 300 SL Gullwing coupé, elle y est LA star.

    Sophia Loren Gullwing Mercedes
    Sophia Loren, Gullwing Mercedes 300 SL

    Photo : Club ACI Storico / ACI.

  • Fiat 127 : la nouvelle génération du retro design ?

    Fiat 127 : la nouvelle génération du retro design ?

    Lors d’une discussion avec le journaliste Cédric Faiche, nous nous sommes posés la question de savoir ce que seraient le design des prochaines voitures et si la vague du retro design allait continuer.

    On l’a vu, les années 50 ont eu leur heure de gloire ces dernières années, avec la MINI depuis 2001 ou la Fiat 500 depuis 2007. Cette fois, pas d’initiative de la part de Fiat mais celle du designer indépendant David Obendorfer. Il a fait revivre en 2013 une des Fiat les plus emblématiques des années 70/80, la Fiat 127.

    On retrouve là un design assez moderne reprenant les codes de celle qui devait remplacer la Fiat 850. On pourrait même se dire que cette étude rend la 127 plus jolie qu’elle l’était à l’époque.

    Chez Fiat, il serait intéressant que cette 127 new age soit produite. Elle permettrait à la marque italienne de trouver un nouveau style, une nouvelle tendance, dans la lignée de la « nouvelle » 500. Chez Lancia aussi, on devrait y penser. La Delta, la Fulvia ou la Stratos n’attendent que vivre une nouvelle vie.

    fiat 127 design neo retro

    fiat 127 design neo retro

    fiat 127 design neo retro

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    fiat 127 design neo retro

    fiat 127 design neo retro

    fiat 127 design neo retro

  • Porsche ressort la Panamericana

    Porsche ressort la Panamericana

    L’appellation Panamericana pourrait faire une nouvelle apparition dans la gamme Porsche. Le constructeur allemand a déposé le nom. Panamericana fut utilisé pour un concept car présenté lors du Salon de Francfort 1989. A l’époque, l’étrange étude de style avait pour objectif de chercher des solutions pour complétement renouveler le look de la Porsche 911.

    Stuttgart avait opté pour un concept très crossover pour mélanger un coupé, un cabriolet, un targa et un 4×4. Il avait été développé sur la base d’une Porsche 964 et donnait les premières idées du Type 993.

    porsche-panamericana-05

    Si Audi continue de multiplier sa gamme en lançant une TT Allroad, la reprise de l’idée de la Panamericana pourrait avoir du sens.

    Panamericana n’est pas un nom inconnu des amoureux de sport automobile. Entre 1950 et 1955, la Carrera Panamericana fut l’une des courses les plus formidables du monde.

    Organisée pour faire la promotion de la route panaméricaine dans sa partie mexicaine, la Carrera Panamericana s’étalait sur une longueur de plus de 3 000 kilomètres, du sud au nord du Mexique.

    Pierre de thoisy carrera panamerica studebaker champion
    Pierre de Thoisy, Studebaker Champion

    Victime collatérale du terrible accident des 24 Heures du Mans en 1955, la Carrera Panamericana vit une seconde fois depuis 1988, sous la forme d’une épreuve historique. A Juan Manuel Fangio, vainqueur en 1953, succède aujourd’hui Pierre de Toisy, huit succès, ou Erik Comas.

    Pierre De Thoisy a fait de la Panamericana sa spécialité, participant à cette course au volant de la Studebaker Champion puis d’une Mercedes 300 SL. Recordman absolu des victoires, avec un passage à 316 km/h, confirmé par la police mexicaine elle-même. La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre 2015.

  • La dernière Citroën 2CV : 27 juillet 1990, 16h30, Mangualde, Portugal.

    La dernière Citroën 2CV : 27 juillet 1990, 16h30, Mangualde, Portugal.

    27 juillet, 16h30, Mangualde, Portugal.

    Depuis 1988, toute la production de la 2CV se fait à Mangualde, au Portugal. Il s’agit là de sa dernière usine. Le 27 juillet 1990, 16h30, la dernière 2CV sort des chaines de production, après 5 114 961 exemplaires produits. Modèle Charleston biton Gris Cormoran/Gris Nocturne, elle a le numéro de châssis TW6 AZKA0008KA481312 et est réservée Claude Hebert, alors directeur de l’usine de Mangualde.

    A sa sortie, la fanfare locale l’attend. A ses côtés, sort en même temps une Citroën AX rouge, sa remplaçante. Cela nous rappelle drôlement la sortie de la dernière Traction Avant, en 1957 : une DS, sa remplaçante, lui passait alors devant…

    Chez Citroën, tout est histoire de famille.

    citroen 2CV derniere 2CV portugal usine 2
    Un départ en fanfare.
  • Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Michel Vaillant aux 24 heures du Spa

    Souvenez-vous lorsque Michel Vaillant, notre héros de BD préféré, arrivait en WTCC, au volant de sa Vaillante. Le succès fut au rendez-vous. On refait la même, ou presque. Cette fois, Michel Vaillant change de discipline et passe à l’endurance. Michel n’aura pas son nom sur la custode arrière de la BMW Z4 GT3 ROAL Motorsport engagée aux 24 Heures de Spa mais aura sa livrée sur mesure. Dans un style très Graton, un magique et inimitable VROOAAW rouge et bleu sera apposé sur les flancs et le capot de la Z4 GT3, pour un rendu du plus bel effet très BD. Pour le moment, l’esquisse de la livrée est sortie, nous attendons les photos avec impatience. (Edit : photos en bas de l’article)


      

    Au volant de cette belle Allemande, nous retrouverons Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. Un trio qui sera à prendre compte dans la victoire finale de ces 24 Heures du Spa, l’expérience des trois hommes, à Spa comme ailleurs, faisant d’eux les favoris des bookmakers.

    A noter qu’une autre des BMW Z4 engagées par BMW Motorsport revêtira une livrée spéciale : Pascal Witmeur, Jean-Michel Martin, Marc Duez et Eric van de Poele porteront les couleurs de la lutte contre le cancer, sous l’écurie BMW Racing Against Cancer.

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

     

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

    michel vaillant 24 heures de spa 2015 bmw Z4 GT3 livery

  • Jules, Lucien, Mauro. Bianchi.

    Jules, Lucien, Mauro. Bianchi.

    On avait échangé quelques mots lors d’un vol. En direction de Budapest, c’est sûr, mais je ne me rappelle plus pour quel évènement. Les World Series by Renault peut être, ou un Grand Prix de F1. Je n’ai plus le souvenir. Intimidé, je t’avais dit quelques mots, tu m’avais répondu, et je fus surpris par ta gentillesse, ta discrétion. Depuis ce jour, j’avais toujours eu un oeil sur toi. Discret, me renseignant de tes résultats de temps à autre. Il y a un peu plus d’un an, quasiment à domicile, tu marquais les premiers points de ton équipe Marussia, à Monaco. Puis il y eut Suzuka.

    C’est ce matin le réveil en douleur. Ton combat s’est terminé là, à côté des tiens, ta famille, tes proches, tes amis, bien loin de ce Japon maudit.

    Je ne peux pas m’empêcher de penser à Stéphane Consani. Vous étiez comme des frères. Je ne peux pas non plus m’empêcher de penser à Lucien Bianchi, pilote que j’admire tant. Gravement blessé lors d’un crash lors du Londres-Sydney 1968, il décédait l’année suivante au volant de son Alfa Romeo T33 AutoDelta lors des essais préliminaires des 24 Heures du Mans. Je ne peux m’empêcher de penser à Mauro Bianchi, frère de Lucien, lui aussi pilote à une époque où passer de la F1, au rallye, à l’endurance n’était pas un souci. Il avait survécu à un effroyable crash au volant de son Alpine. Il se retirait du sport auto suite au décès de son frère en 69.

    Jules, ton nom est partie du sport automobile français, italien et belge. Nous ne t’oublierons pas. RIP.

    Alex a déjà écrit ce matin au sujet de Jules. Mais ce matin, j’avais besoin d’écrire.

     

     

  • Wrapped VW Beetle : quand Christo emballait la Coccinelle. 

    Wrapped VW Beetle : quand Christo emballait la Coccinelle. 

    Christo, l’artiste emballeur, ou plutôt le couple emballeur. Christo et Jeanne-Claude, en 1961, s’attaquent à un mythe de l’automobile, produite à 21 529 464 d’exemplaires : la Coccinelle. Fait de papier kraft, de ficelles, cette emballage est le premier d’une automobile pour le duo. Précédemment, ils avaient emballé une moto en 1962.

    christo volkswagen beatle coccinelle

     

    christo volkswagen beatle coccinelle