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  • L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider : une icône intemporelle en lice pour le Peninsula Classics Best of the Best Award 2024

    L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider : une icône intemporelle en lice pour le Peninsula Classics Best of the Best Award 2024

    L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider, chef-d’œuvre mécanique signé Figoni, figure parmi les neuf finalistes du prestigieux Peninsula Classics Best of the Best Award 2024. Récompensée du Best of Show lors du Concorso d’Eleganza Villa d’Este 2024, cette voiture symbolise l’alliance parfaite entre l’élégance italienne et l’ingénierie de pointe.

    Le Peninsula Classics Best of the Best Award : l’élite des voitures classiques

    Créé en 2015, ce prix prestigieux, surnommé la « finale des concours d’élégance », honore chaque année la voiture classique la plus exceptionnelle au monde. Les finalistes sont sélectionnés parmi les véhicules primés lors des plus grands événements internationaux, comme Pebble Beach, Chantilly Arts & Elegance ou Amelia Island.

    Pour son 10e anniversaire, la cérémonie se tiendra le 3 février 2025 au Peninsula Paris. Le lauréat sera ensuite exposé au salon Rétromobile, du 5 au 9 février 2025, offrant une occasion unique aux passionnés de découvrir de près cette pièce d’exception.

    Une victoire éclatante à Villa d’Este

    Le parcours de l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider vers cette nomination a commencé sur les rives du lac de Côme. À l’occasion du Concorso d’Eleganza Villa d’Este 2024, cette voiture a conquis le public et le jury par son design avant-gardiste signé Figoni. Ce concours, organisé depuis 1929, célèbre le mariage entre art et automobile dans un cadre féérique.

    La 8C 2300 Spider s’est distinguée par son harmonie parfaite entre proportions, lignes élégantes et détails raffinés, incarnant l’âge d’or de l’automobile italienne.

    Alfa Romeo 8C 2300 Spider : un joyau de l’âge d’or

    Conçue dans les années 1930, l’Alfa Romeo 8C 2300 est une voiture qui a marqué l’histoire, aussi bien sur les routes que sur les circuits. Équipée d’un moteur 8 cylindres en ligne suralimenté, elle a dominé les courses automobiles de son époque, remportant notamment quatre victoires consécutives aux 24 Heures du Mans, entre 1931 et 1934.

    La version Spider, habillée par Figoni, représente l’apogée du style et de l’innovation. Sa carrosserie sculpturale, alliant aérodynamisme et élégance, en fait une véritable œuvre d’art roulante.

    Alfa Romeo : une histoire d’héritage et de modernité

    Depuis sa création en 1910, Alfa Romeo incarne l’excellence italienne en matière de design et de performance. Des modèles emblématiques comme la 8C 2900 ou la récente 33 Stradale témoignent de l’engagement de la marque à repousser les limites de l’innovation tout en restant fidèle à son ADN.

    En 2024, Alfa Romeo continue de séduire les amateurs d’automobiles. En France, la marque a enregistré une progression de ses immatriculations de 12 %, portée par le succès des nouveaux modèles comme la Junior et les incontournables Giulia et Stelvio.

    Une reconnaissance pour l’éternité

    La nomination de l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider au Peninsula Classics Best of the Best Award 2024 est une consécration pour Alfa Romeo et pour les passionnés de voitures classiques. Ce véhicule illustre le rôle central de la marque dans l’histoire de l’automobile et son influence durable sur le design et la performance.

    Le 3 février, tous les regards seront tournés vers le Peninsula Paris, où sera élu le véhicule classique ultime. Quelle que soit l’issue, l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider restera une icône intemporelle, symbole de l’élégance et de l’excellence italiennes.

  • « C’était un Rendez-vous » : une course folle à travers Paris

    « C’était un Rendez-vous » : une course folle à travers Paris

    Claude Lelouch, l’un des cinéastes les plus audacieux de son époque, a réalisé en 1976 un court métrage devenu légendaire, « C’était un Rendez-vous ». Ce film, qui capture une course effrénée à travers les rues désertes de Paris, est souvent cité comme l’un des meilleurs films de voiture de l’histoire du cinéma. Sa réalisation, mystérieuse et controversée, a longtemps fasciné les amateurs de cinéma et les passionnés de l’automobile.

    La genèse d’une idée folle

    Après avoir terminé le tournage de « Si c’était à refaire » avec Catherine Deneuve, Claude Lelouch se retrouve avec quelques mètres de pellicule inutilisés. Il décide alors de les utiliser pour un projet audacieux : filmer une course à grande vitesse à travers Paris. L’itinéraire qu’il choisit est emblématique, partant de la Porte Dauphine pour finir au Sacré-Cœur, en passant par des lieux emblématiques comme l’Arc de Triomphe, la Place de la Concorde, Le Louvre et l’Opéra.

    Une réalisation technique ingénieuse

    Pour réaliser ce court métrage, Lelouch fixe une caméra Caméflex à l’avant de sa voiture, une Mercedes 450 SEL. Bien que la rumeur ait longtemps couru que la voiture utilisée était une Ferrari, c’est bien la Mercedes de Lelouch qui traverse Paris à une vitesse vertigineuse. Lelouch post-synchronise toutefois le bruit d’une Ferrari 275 GTB pour ajouter une sensation de vitesse et de puissance à la séquence.

    Lelouch n’est pas seul dans cette aventure. Son chef-opérateur est assis à côté de lui, contrôlant l’ouverture et la mise au point de la caméra avec une petite télécommande. Pour garantir la sécurité à un point particulièrement dangereux du parcours, Lelouch place un assistant, Elie Chouraqui, à la sortie du tunnel du Louvre. Cependant, le talkie-walkie censé avertir Lelouch en cas de danger ne fonctionne pas, rendant la course encore plus périlleuse.

    Un film sans trucage

    Ce qui rend « C’était un Rendez-vous » particulièrement impressionnant, c’est l’absence totale de trucages. Lelouch conduit vraiment à des vitesses dépassant les 200 km/h, brûlant 18 feux rouges et évitant de justesse piétons et véhicules. Le film capture la véritable folie et l’adrénaline de cette course illégale, réalisée tôt le matin pour minimiser les risques.

    Les conséquences et l’immortalité

    Après la projection du film, Lelouch est arrêté et interrogé par la police. Initialement, il prétend qu’un pilote de F1 était au volant, mais finit par avouer la vérité. Lelouch raconte dans sa biographie que son permis de conduire lui est retiré, puis rendu immédiatement après grâce à l’intervention d’un commissaire impressionné par le film.

    Malgré son illégalité et les risques énormes encourus, « C’était un Rendez-vous » est acclamé pour sa réalisation audacieuse et son intensité. Le court métrage de huit minutes reste une œuvre intemporelle qui évoque la liberté et la folie de son réalisateur. Lelouch lui-même admet que ce film reflète sa propre folie et son désir de braver les interdits.

    L’influence durable

    « C’était un Rendez-vous » a influencé de nombreux cinéastes. John Frankenheimer l’a étudié en détail pour les scènes de poursuite de « Ronin », tandis que Christopher McQuarrie s’en est inspiré pour la séquence parisienne de « Mission: Impossible – Fallout ». Pour Lelouch, cependant, ce film est avant tout une déclaration d’amour. L’objectif de cette course à travers Paris est de rejoindre sa fiancée de l’époque, Gunilla Friden, qui apparaît dans la dernière image du film.

    Un héritage cinématographique

    Le court métrage « C’était un Rendez-vous » reste une œuvre phare dans l’histoire du cinéma, non seulement pour sa réalisation technique audacieuse mais aussi pour l’émotion brute et la passion qu’il capture. Lelouch a réussi à transformer un simple trajet en voiture en une déclaration intense d’amour et de liberté.

    Ce film est disponible gratuitement sur le site du CNC jusqu’à samedi, offrant aux nouvelles générations l’opportunité de découvrir ou redécouvrir cette course folle à travers Paris. « C’était un Rendez-vous » est un rappel poignant de l’époque où le cinéma pouvait être une aventure dangereuse, mais incroyablement captivante.

    En fin de compte, « C’était un Rendez-vous » n’est pas seulement un film de voiture ; c’est une œuvre d’art qui transcende les genres, racontant une histoire d’amour passionnée avec une ville, une voiture et une femme. C’est une célébration de la liberté, de l’audace et de l’ingéniosité, qui continue d’inspirer et de fasciner plus de quarante ans après sa réalisation.

  • Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mardi soir, la journée presse se termine au Mondial de l’Automobile. Direction le Hall 4 et les marques allemandes, tchèque ou japonais : Lexus, Toyota, Skoda, Audi et Porsche sont là. A l’extérieur, c’est le coup de foudre, la révélation.

    Visit us at Hall 4. Comme un appel à la visite du stand Porsche.

    Là, dans une box transparente, inatteignable mais visible de toutes et tous, trône la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur des 24 Heures du Mans LMGTE. Elle est là, comme nouveau mythe de la marque de Stuttgart, et digne héritière de la 917K Pink Pig. Avec sa robe rose, ses découpes de boucherie identiques à la livrée de 1971, elle est là. Avec ses marques, ses séquelles endurées dans la longueur d’une course d’endurance effrénée, son kilo de moustiques écrasés, ses traces d’huile et de poussière de carbone. Un morceau d’histoire, offert à tous. Et dire que beaucoup passeront à côté d’elle sans même la regarder… Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
  • La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    C’est officiel ! Après New-York, Spa-Francorchamps, Nürburgring, Shanghai et le Japon, le #919Tribute arrive dans Paris. Ce drôle de ballet, qui a fait tomber le record de Nürburgring-Nordschleife et qui a logiquement fait couler tant d’encre, frôle enfin le sol français. 

    Dimanche 7 octobre, la Porsche 919 fera une nouvelle étape dans sa ronde d’adieu nommée #919Tribute. Celle qui a gagné trois fois les 24 heures du Mans, en 2015, 2016 et 2017 revient en France, et même à Paris, la semaine du Mondial de l’Automobile. Il s’agira là d’une prestation bien différente de celles vues à Spa-Francorchamps ou sur la Nordschleife, où seule la performance était de mise.

    Cette fois, ce sera une ronde d’hommage à faible allure comme on a pu le voir à New-York, avec un châssis bien relevé. Une 919 plus haute qu’à l’accoutumée, afin de passer sans hésiter dans les rues un peu cabossées de la capitale. Nous sommes en effet loin du billard proposé par l’ACO sur le circuit de la Sarthe. Un arrêt symbolique à Paris, sur un parcours de long de 13,628 kilomètres, équivalent à la distance d’un tour du circuit des 24 Heures du Mans.

    A son volant, nous retrouverons l’hétéroclite pilote Porsche, je le nomme : Romain Dumas ! Le Mans, GT, Pikes Peak, Rallye, pilote officiel comme privé, chez Porsche, chez VW, cet homme n’a peur de rien et débarquera à Paris au volant de la belle Allemande 919. Cette dernière, devrait être accompagnée de différents modèles de la marque, cette tournée d’adieu étant tout d’abord un bel outil de promotion de la marque, tout comme le sport automobile vous me direz. Cela dit, le communiqué de Porsche parle bizarrement de la future Porsche 100% électrique : le Taycan. De là à voir ce Taycan sur les pavés parisiens, il n’y a qu’un pas, en plein Mondial. Le show new-yorkais avait lui mis en avant la Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo.

    Porsche nous donne donc rendez-vous dimanche 7 ocotbre prochains, place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, à midi. Le spectacle risque d’être haut en couleurs. Je ne vis pas à Paris et risque d’être de mauvaise humeur dimanche prochain…

    Profitez-en bien,
    Jean-Charles

     

    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
  • Paris. Station Javel-André Citroën

    Paris. Station Javel-André Citroën

    Paris, le 8 juin 2018. Station Javel-André Citroën

    Paris, le 8 juin 2018. Tout rentre dans l’ordre sur la ligne 10 du métropolitain. Pour les passionnés d’automobile, Javel, c’est Citroën. Javel, c’est l’usine, le belle, la grande, au coeur de Paris, quand notre capitale était pleine d’industries et d’ouvriers, pleine de bruits et d’odeurs. L’usine qui a vu les Type A, les Traction Avant, les DS et les HY, entre autres.

    Il aura donc fallu plus de 80 ans pour que la station Javel s’appelle Citroën, là où s’est écrite une belle page de l’histoire de la marque.

    Après un premier partenariat dans les années 80, la RATP, qui gère le métro parisien, et Citroën, retrouvent un chemin commun avec cette station Javel, qui se voit accolée en cette année 2018 le nom d’André Citroën, un an avant le centenaire de la marque. « Station Javel-André Citroën » on entend déjà la voix dans les hauts-parleurs du métro, avec le petit lapin Serge qui nous dit qu’on risque de se faire pincer très fort. Un nom historique pour une station ouverte le 30 septembre 1913, qui devient alors le prolongement de la ligne 8.

    Cette fois, Citroën a pris le pouvoir dans cette station aux carrelages blancs. Surface lisse et biseautée d’un idéal touristique, d’une salle de bain de province. Dans cette ambiance de bloc opératoire, rythmée par les tremblements des passages du métro blanc et vert jade, les modèles les plus importants de la marque y sont cités, tout comme ses grandes dates, aux travers de larges fresques colorés. On y retrouve les antiques Méhari, les GS, les Traction Avant, les DS, 2CV et autres HY bien mis en valeur, un peu comme chez Citroën Origins. De belles couleurs, de belles photos studio pour un patrimoine enfin assumé, enfin retrouvé, enfin utilisé.

    Je n’aime pas trop le métro. Mais un de ces quatre, j’irai voir Javel-André Citroën.

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
    Au coeur de la station de métro Javel-André Citroën, l’histoire de Citroën est présentée, avec ses modèles phare et ses grandes dates.
  • Alpine dans Paris : c’était un rendez-vous

    Alpine dans Paris : c’était un rendez-vous

    J’en parlais il y a quelques temps, nous croisions quelques exemplaires du prototype Alpine dans les rues de France, d’Europe. Cette fois, la belle Dieppoise s’est offerte une jolie balade dans la capitale, via l’Arc de Triomphe et direction Boulogne-Billancourt, siège du groupe Renault et lieu et place du showroom Alpine, nommé Studio Alpine Boulogne-Billancourt (@alpineboulogne). C’était un rendez-vous.

    Un rendez-vous des plus décalés entre personnages majeurs de la marque Alpine. On aura remarqué, entre autres, Michael Van Der Sande, Directeur Général d’Alpine et membre du Comité de Direction de Renault, Antony Villain, directeur du Design Alpine et Dave Twohig, ingénieur en chef, en charge du développement des projets Alpine.

    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 026
    – Et là, à droite, l’Arc de Triomphe et on arrive à Boulogne-Billancourt. – T’es sur ? – Nan, et toi ?
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 013
    Alpine voit enfin le bout du tunnel, la révélation arrive.
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 012
    « Je t’ai vuuuuu » – Dave Twohig, ingénieur en chef, en charge du développement des projets Alpine.
    Prototype Alpine dans les rues de Paris - Studio Alpine Boulogne-Billancourt - 04
    « Ah t’es là ! » – Michael Van Der Sande, Directeur Général d’Alpine et membre du Comité de Direction de Renault
  • Le Mondial de l’Automobile se professionnalise

    Le Mondial de l’Automobile se professionnalise

    A priori, on ne pourrait imaginer que ce titre ne souligne que des points positifs autour du Mondial de l’Automobile. Ne peut-on pas se réjouir de voir le salon parisien être de plus en plus professionnel ? Peut-être… Sauf qu’il ne faut peut-être pas qu’il s’adresse qu’à des professionnels.

    Dimanche 16 octobre. À deux heures de la fermeture de l’édition 2016, les promoteurs du Mondial de l’Automobile avancent un premier chiffre de la fréquentation. Attendue en baisse, elle est confirmée à 1 066 439 (dimanche à 14h00), soit un recul de 14 % par rapport à la précédente édition (et loin du record de 2004 à 1,461 million).

    Dans ce communiqué, les organisateurs soulignent : « cette baisse est à mettre au regard des 15 à 30% de baisse constatés sur tous les événements nationaux depuis le 13 novembre 2015. » Justification tout à fait louable.

    Mais revenons au ressenti dans les allées de ce Mondial de l’Automobile, tant durant les journées presse que durant les journées proposées au public…

    J’emploie très souvent le terme « passion » pour tout ce qui se rapporte à l’automobile. Je mets ce nom à toutes les sauces pour partager un large panel de sensations. J’ai trouvé que cette édition 2016 en avait cruellement manqué. Je me suis vu dans un salon très professionnel… Je veux dire que les professionnels s’adressaient à des professionnels à beaucoup trop d’occasions, délaissant le visiteur simplement venu pour rêver, s’amuser, profiter.

    Les prises de commandes et de contacts ont augmenté de 50 % par rapport à 2014. Évidemment. Beaucoup de constructeurs ont lancé une batterie de commerciaux à l’assaut des visiteurs, aussi attendus que chassés. L’objectif était de remplir des formulaires. En s’installant dans les pavillons de la Porte de Versailles, les constructeurs ne travaillent plus leur image, ils travaillent leur base CRM et profitent d’un marché en forte progression par rapport aux années de crise.

    Aucun souci avec cette idée. Que toutes les actions entreprises par un constructeur visent à la vente de véhicule in fine est d’une logique implacable.

    Mais j’ai connu des éditions plus joyeuses. Sans refaire la liste des marques absentes, sans pleurer sur le manque de stars ou de concepts, j’ai été navré de voir que plus aucun visiteur ne traversait les stands muni de grands sacs pleins de brochures.

    Durant des années, enfant ou ado, j’ai couru ces stands pour glaner des posters, des pubs, de tout. Je plains notre jeunesse qui rate cette quête. Et je vois que Pierre-Olivier Marie le déplore également…


    Avec des stands qui coûtent de quelques millions à quelques dizaines de millions d’euros, ne faudrait-il pas rajouter 50 000, 100 000 ou même 500 000 euros de « goodies » pour redonner un peu de rêve et de lien tactile avec le visiteur qui deviendra un futur client ?

    Et que dire de la présence d’équipementiers dans le Hall 1, d’autres Hall quasi-déserts, surtout utilisés pour organiser des réunions ? La partie du salon réservée aux pros est de plus en plus envahissante, elle devient franchement visible.

    Alors que l’on parle de plus en plus de partage, de passion, de sensations, j’ai trouvé que ces thèmes étaient un peu oubliés durant ce Mondial. Et ça ne fait que renforcer mon intention de mettre encore plus de passion dans cette communication automobile. Rêvons sur quatre roues !

  • Mondial de l’Auto : j’ai oublié de vivre

    Mondial de l’Auto : j’ai oublié de vivre

    Je me rappelle encore d’affiches, publicités et campagnes pour le Salon de l’Automobile, il y a quelques années. On nous vendait du rêve, de l’envie, de la passion. Cette année, les têtes bienpensantes, la crise du Diesel et l’omniprésence de la conduite autonome ont fait fuir ce qui nous restait de la voiture à papa. Nous sommes passés là dans une époque lisse, sans rêve, sans projection qui fait envie, sans futur passionné, sans vie.

    A tourner et retourner sur les stands et pavillons de ce Mondial de l’Automobile de Paris 2016, c’est le sentiment que j’en ai ressenti. Le stand Peugeot ressemble à une vulgaire concession de province, avec une nuée de 3008 alignés. Il est vrai que de mettre le 3008 DKR à côté d’un 3008 de série n’est pas très politiquement correct mais ferait tellement envie. Drôle de situation, quand on sait que Peugeot s’engage au Dakar pour donner à son modèle de série une dimension d’aventure. Ici, cette parallèle est niée. Plus loin, le stand Skoda met en avant deux exemplaires du dernier Kodiaq, dont une version vert pomme aux jantes argentées. C’est donc ça qui doit faire rêver le client ? Du tuning. D’accord. FAIL. Hormis trois miniatures au 1/43, pas l’ombre d’une Skoda Fabia R5, pourtant ô combien bien faite, jolie, performante et chargée de titres et victoires. Un client n’aurait-il pas été impressionné de voir que Skoda sait aussi faire des voitures de course en plus que de faire un Kodiaq ? Le Kodiaq n’aurait-il pas tiré profit ? Très certainement. Une fois encore, le rêve, le dépassement de soi est nié. Chez Volkswagen, les vapeurs de dioxyde de souffre héritées du dieselgate planent encore sur le stand. La tendance est au bleu, façon électrique, tout électrique. Ça en devient chiant. Je ne crache pas sur l’électrique, je suis pour, à 200%. Mais les visiteurs d’un tel salon ne se déplacent pas pour apprécier la sellerie d’une Golf électrique. Le visiteur veut du rêve, il ne vient pas au Mondial pour se retrouver sur le parquet d’une concession. Il veut rêver devant un concept-car XXL, jumelé à la Golf électrique. D’autan qu’il est sûrement vrai que neuf titres de champions du monde des rallyes conquis en trois ans ne sont pas révélateur d’une valeur sportive et résolument dynamique. Pour passer pour le bon élève, la marque fait dans le bien-pensant, cette tendance qui enlève tout caractère à une marque, une société, et c’est bien dommage. Le rêve disparait, l’envie et la folie avec. Les ventes aussi, du coup.

    Je n’ai pris là quelques exemples précis mais ce triste constat se révèle sur la plupart des stands du Mondial. Comme le disait Alex, je ne dis pas que c’était mieux avant. Je dis que, chers constructeurs, si vous voulez vendre vos modèles insipides, vendez du rêve, ou vous mourrez. La parallèle entre rêve et réalité doit être omniprésente, on veut en prendre plein les yeux. Ce qui m’inquiète, c’est qu’avec Alex, nous ne nous sommes pas concertés après nos visites respectives du #MondialAuto… C’est un constat que j’ai fait avec Gauthier, avec qui j’ai fait bien d’aventures automobiles.

    Tu m’étonnes que les youngtimers reviennent en force…

  • Mondial Auto : c’était mieux avant

    Mondial Auto : c’était mieux avant

    Les constructeurs prennent moins de commandes lors du Salon de Paris qu’à l’occasion d’une exposition en province. La majorité d’entre-eux se refusent également à dévoiler au Mondial leurs grandes nouveautés. Dès lors, à quoi servent les Salons ?

    Comme un feu d’artifice privé de bouquet final, il manque LA nouveauté mondiale, celle qui aurait enflammé l’exposition parisienne. Mais aucune clameur ne jaillit du parc des expositions : avant même l’ouverture de ses portes, les grandes nouveautés avaient été dévoilées.

    On pourrait penser que les Salons internationaux sont pour les constructeurs l’occasion de garnir leurs carnets de commandes. Ce n’est pas le cas. Proportionnellement au nombre d’entrées, un Salon comme celui de Lyon ou de Marseille est souvent plus intéressant sur ce plan.

    On se dit alors qu’ils servent de scène de présentation aux nouveautés mondiales. Des premières mondiales venant de tous les grands pays, réunis pour le meilleur sous la bannière du « Mondial de l’Automobile ». Une appellation planétaire. Pour un morne Salon…

    Ce morceau de texte vous paraît actuel après avoir lu les nouvelles sur tous les autres sites internet ? Et bien, il est simplement copié de l’édition du 9 octobre 1990 d’Auto Plus ! La suite est équivalente :

    « L’étincelle n’y était pas »

    « Mais de grandes présentations, il n’y en eu point à Paris »

    « Que penser de l’absence de la nouvelle Alpine ? Surtout après avoir évoqué la renaissance de la marque »

    « En l’absence de réelle grande nouveauté mondiale (que Mercedes, Mitsubishi et Chrysler ne nous en veuillent pas de ne pas considérer comme telles leur 500 E, Sigma et Voyager), le Salon perd de son intérêt. »

    « Les stands sont propres, bien agencés, mais tellement sérieux et rigoureux dans leur traitement qu’ils en paraissent parfois bien tristes à l’image de celui de Peugeot. »

    Alors, était-ce vraiment mieux avant ?

  • Ici, c’est Paris !

    Ici, c’est Paris !

    Ce matin, en me rendant à la conférence de presse du Dakar 2017, j’ai eu un énorme sourire. Celui du gamin qui – par surprise – se retrouve au milieu d’un rêve. Boulevard du Montparnasse, Boulevard des Invalides… Et Avenue de Tourville, je roule sur le circuit du ePrix de Paris !

    Ça n’a l’air de rien, mais quand on vit 365 jours par an pour le sport auto, voir un championnat aussi important que la Formula E débarquer dans sa ville est un vrai bonheur. Et rouler sur l’asphalte où Jean-Eric Vergne a dépassé son équipier Sam Bird, qui s’est lui-même raté un peu plus tard, là où Sebastien Buemi est passé et où Lucas di Grassi s’est imposé, c’est juste bon pour me rendre heureux.

    Bravo et merci pour avoir replacé la France au centre du monde du sport automobile durant une journée. Cette France qui a tant besoin d’événements d’envergure mondiale, avec une capitale qui doit convaincre de son attractivité bien au-delà de nos frontières.

    Paris est une ville automobile. Quand je lis que cet ePrix est la première course auto dans Paris depuis 1951, je m’interroge sur la culture auto de ces journalistes… N’a-t-on pas vu le départ du Tour Auto depuis le Grand Palais quatre jours plus tôt ?

    Le succès est évident. Pour en avoir parlé avec quelques habitués du championnat (je n’ai que l’ePrix de Monaco à mon actif), cet événement a marqué l’histoire du championnat. Contrairement à quelques autres villes, Paris a fait le pari de dessiner un circuit en plein centre-ville, autour des Invalides, avec la Tour Eiffel sur les photos.

    J’ai lu beaucoup de commentaires négatifs de la part de spectateurs. C’est aussi le prix à payer pour cette évangélisation. Chaque année, nous avions des tonnes de critiques à dépouiller après chaque Grand Prix de Formule 1 à Magny-Cours. Et pourtant, les spectateurs avaient fait l’effort de se déplacer jusque dans la Nièvre, sur un circuit permanent. Pour l’ePrix de Paris, l’événement est allé à la rencontre des Parisiens, attachés à leurs habitudes, à leur confort, à leur critique.

    La plupart ont pu découvrir que le sport automobile est d’abord pensé pour une diffusion vidéo. Il est bien difficile de suivre une course de dix-huit monoplaces sur 45 tours en étant sur un siège (ou debout). Ils ont également découvert que les plans de sécurité impliquaient d’énormes murs et des grillages sans fin. C’est exactement la même chose en F1 ou en WEC, juste moins visible depuis des tribunes situées à 40 ou 80 mètres de la piste comme ça l’est souvent sur les circuits Grade 1 FIA (il y en a 32 dans le monde et le Circuit des 24 Heures du Mans n’en fait pas partie).

    La course fut magnifique, les pilotes ont témoigné d’une ferveur incroyable, les images étaient exceptionnelles et l’impact médiatique va servir Paris pour des années. Il y a forcément beaucoup à apprendre de ce premier événement pour mieux accueillir les spectateurs, mais – encore une fois – merci et bravo d’avoir placé Paris au cœur du monde du sport automobile !

  • Pas de politique !

    Pas de politique !

    Il y a quelques règles à suivre dans la communication… Dans beaucoup de domaines, il faut éviter de parler de religion ou de politique, des sujets trop clivant, parfois trop passionnés. Mais ce matin, la politique s’est encore emparée de la cause automobile. Et ce n’était pas glorieux.

    RMC Info, Ségolène Royal est l’invitée de Jean-Jacques Bourdin. Mise en scène habituelle, je ne vous refais pas le spectacle. 12e minute du podcast (il a fallu que je réécoute pour en croire mes oreilles) : Bourdin lance notre ministre sur Fessenheim. J’avoue que je n’ai pas d’avis sur l’avenir de nos centrales nucléaires. Je suis un passionné de l’atome, je défends ce mode d’énergie autant que je suis fasciné par 3-mile Island (dont l’anniversaire vient de passer), Tchernobyl ou Fukushima.

    Je ne vois pas trop comment on pourrait transformer une centrale nucléaire en usine automobile, mais si c’est possible, l’idée est presque géniale !

    Problème : quand on commence à échanger avec une personne aux tendances mégalomanes, il faut avoir un minimum de diplomatie. Disons que c’est peut-être la raison du raté de madame Royal qui briguait le Quai d’Orsay il y a quelques semaines…

    Car ce matin, notre ministre annonçait avec une voie fière :

    « L’idée m’est venue lorsque Elon Tusk, le patron de Tesla, est venu en France. Nous avons eu une réunion de travail. Au cours de la conversation, il m’a dit : ‘Vous savez que je me bats depuis longtemps pour la voiture électrique, c’est la voiture du futur, c’est le transport propre d’avenir. Je veux installer une usine en Europe. J’hésite entre la France et l’Allemagne.’ Je lui ai dit : ‘Pourquoi pas à la frontière franco-allemande sur le site du territoire au sens large de Fessenheim, pourquoi pas une usine franco-allemande. Les idées les plus créatives sont souvent celles qui se réalisent. »

    (Si vous n’êtes pas ministre, vous savez peut-être que le patron de Tesla s’appelle Elon Musk et que ce genre d’impairs peut avoir des conséquences)

    Pour rappel, Raymond Tusk est l’un des personnages principaux des deux premières saisons de House of Cards qui revient dans la saison 4 (c’était un spoil ?).

    Une heure plus tard, un débat anime l’antenne d’Europe 1 autour de Jean-Marc Morandini… Le thème n’est plus très clair (!), mais ça servait de défouloir contre la politique autophobe de la Mairie de Paris. Et là, Marie-Laure Harel, conseiller de Paris, nous annonce qu’une Renault ZOE coûte 23 000 euros, tandis qu’une Renault Clio diesel ne coûte que 11 000 euros. Je vous passe les échanges politiques des deux intervenants qui, semblent-ils, se connaissaient très bien et avaient rodé leurs échanges. Cette unique phrase, dans sa singularité, m’a attristé.

  • Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Michel Vaillant dans la ville, BMW George V, Paris.

    Le Citroën C_42 Champs Elysées, L’Atelier Renault, Le Rendez-Vous Toyota, Mercedes-Benz Gallery, Peugeot Avenue etc. Et BMW ne déroge pas à la règle. Avec son BMW Georges V, la marque allemande s’offre une vitrine sur une de belles artères qui mènent à la plus belle avenue du monde.

    A l’occasion du lancement de la collection « Michel Vaillant Art Strips » reprenant les vignettes de la BD sous forme de tirages prestigieux et limités, notre héros de papier a rendez-vous au sein du Brand Store BMW George V. Sur place, dans un cadre feutré et lumineux, on découvre les œuvres de Jean Graton, le livre Michel Vaillant, que nous vous faisons gagner sur votre blog préféré, mais aussi la BMW Z4 GT3 qui disputait les dernières 24 Heures de Spa. A son volant, nous retrouvions Alessandro Zanardi (véritable héros des temps modernes), Timo Glock et Bruno Spengler. C’est un modèle exceptionnel qu’on découvre là, entre race-car et art-car.

    Informations utiles :

    Exposition « Michel Vaillant Art Strips », du 9 février au 30 avril 2016
    Brand Store BMW George V
    38 avenue George V, 75008 Paris
    Entrée Libre du lundi au samedi de 10h à 20h

    Photos :

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris

    Michel Vaillant Art Strips BMW George V Paris