Catégorie : Rolls-Royce

  • Démonstration de personnalisation par Rolls-Royce

    Démonstration de personnalisation par Rolls-Royce

    On n’achète pas une Rolls-Royce sur un catalogue… On commande SA propre Rolls-Royce en choisissant chaque élément, en partageant ses envies pour parvenir au résultat souhaité.

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    Pour certains constructeurs, le catalogue d’options a pris le nom de personnalisation. Chez Rolls-Royce, l’idée de personnalisation est résumée par un mot : Bespoke.

    Par ce programme, tout acheteur d’un modèle neuf se voit proposer la conception de ses propres désirs. C’est parfois surprenant, pas toujours d’une finesse absolue… Mais la personnalisation est à ce prix. Les goûts ne sont pas effectivement partagés par tous.

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    La démonstration de ce savoir-faire est présentée dans la Collection Suhail. Elle s’ajoute aux autres modèles préparés spécifiquement cette année.

    Le choix de Suhail n’a rien de particulièrement surprenant. Cette constellation aurait inspiré le mathématicien arabe Ibn al-Haitham, présenté aujourd’hui comme l’un des pères de la science… Quand on connaît les marchés visés par Rolls-Royce, on imagine que la référence n’a pas été prise au hasard.

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    La collection Suhail s’affiche sur toute la gamme Phantom, Phantom Coupé, Ghost et Wraith avec des teintes rappelant la couleur du ciel et des étoiles. Et c’est toujours aussi attirant.

  • Dessin : Rolls-Royce Ghost

    Dessin : Rolls-Royce Ghost

    Voici à quoi peut ressembler une Rolls-Royce lors des balbutiements de sa conception… Ici, une Ghost qui incarne « l’essence de Rolls-Royce dans sa forme la plus simple et la plue pure » selon le constructeur britannique.

     

  • Instantané : la rencontre de Rolls et Royce

    Instantané : la rencontre de Rolls et Royce

    Avant de fonder Rolls-Royce, Charles Rolls et Henry Royce n’avait en commun que leur passion pour la mécanique, une profonde passion. Le destin les a pourtant rapprochés…

    La première rencontre date du 4 mai 1904. Charles Rolls et Henry Rolls ont déjeuné ensemble au Midland Hotel de Manchester.

    C’est à Henry Edmunds que l’on doit ce rapprochement. Actionnaire de l’entreprise de Royce et ami de Charles Rolls, il savait que ce dernier cherchait à vendre une voiture produite en Grande-Bretagne.

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    Edmunds lui a présenté le projet de Henry Royce : une superbe petite voiture bicylindre qui était peut-être la plus belle construite en Angleterre. »

    Rolls est allé à Manchester en train. Sur la route, il a confié à Edmunds qu’il voulait produire une voiture à son nom qui deviendrait aussi populaire que Broadwood pour les pianos ou Chubb pour les assurances.

    En quelques instants, Rolls a compris que la Royce 10hp était la voiture qu’il cherchait. Malgré des origines fort différentes, Rolls et Royce se sont très vite entendus.

    Et Rolls promit à Royce de vendre toutes les voitures qu’il pourrait produire sous la nom de Rolls-Royce.

    Charles Rolls empruntait une 10hp pour rentrer à Londres le soir même. A son arrivée à minuit, il appelait son associé Claude Johnson pour lui raconter sa journée : « J’ai rencontré le plus grand ingénieur du monde. »

  • Les Hommes : Henry Royce

    Les Hommes : Henry Royce

    Le deuxième « R » de Rolls-Royce n’a pas eu les mêmes facilités que son compagnon lors de son enfance. Loin de l’aristocratie galloise de Charles Rolls, Henry Royce a dû travailler très jeune pour aider sa famille.

    Né en 1863, il a grandi à Londres en multipliant les petites boulots. D’abord vendeur de journaux pour WH Smith, il a ensuite distribué des télégraphes dans l’ouest londonien pour le Post Office.

    La légende dit qu’il fut le porteur chargé de délivrer des messages de félicitations à Lord et Lady Llangattock pour la naissance de leur enfant Charles (Rolls) à Mayfair en 1877.

    Sa vie bascule cette même année. Un oncle lui propose de payer son apprentissage dans l’usine Great Northern Railway. Au contact d’ingénieurs, Henry Royce se passionne pour l’apprentissage de l’algèbre, du français et de l’électricité.

    Après avoir décroché des postes d’ingénieur à Londres, puis à Liverpool, il fonde sa propre entreprise en 1884 et propose de l’horlogerie et des dynamos.

    Son intérêt pour l’automobile se développe lorsqu’il remplace son quadricycle De Dion pour une Decauville bicylindre d’occasion. Impressionné par la technologie, il se montre vite très critique sur la qualité de fabrication et parvient à se convaincre qu’il peut mieux faire.

    En 1903, il met au point son premier moteur et le 1er avril 1904, il quitte son atelier au volant d’une Royce 10hp.

  • Les Hommes : Charles Rolls

    Les Hommes : Charles Rolls

    Rolls-Royce est né de la rencontre de deux hommes : l’aristocrate Charles Rolls et le moins fortuné Henry Royce. Troisième enfant de Lord et Lady Llangattock, Charles Rolls est né en 1877 et a grandi dans la campagne galloise. Durant ses études à Cambridge, il fait l’acquisition de sa première voiture.

    Pilote de vélos, motos et voitures, il acquiert les surnoms de Dirty Rolls et Petrolls. En 1903, il bat le record de vitesse (non homologué) sur terre avec une Mors 30hp menée à 134 km/h.

    Pour pouvoir continuer à courir, Charles Rolls fonde l’une des premières concessions automobiles de Grande-Bretagne. Il importe des Peugeot et des Minerva pour les vendre sur le territoire britannique.

    Mais Rolls se trouve rapidement une nouvelle passion : l’aviation. Il fonde l’Aero Club et devient le deuxième Britannique à posséder une licence de vol.

    Après avoir battu des centaines de records en ballon, il participe à son premier vol en avion en 1908 et devient le premier pilote à faire l’aller et retour au dessus de la Manche le 2 juin 1910.

    Quelques semaines plus tard, il devient également le premier Britannique à mourir dans un accident d’avion lors d’un meeting aérien à Bournemouth. Il avait 32 ans.

  • Citation : Henry Royce

    Citation : Henry Royce

    Lorsque Henry Royce était en train de concevoir ce que serait la première Rolls-Royce, un ami lui a suggéré que la seule façon de rendre son entreprise viable était de « proposer une voiture fiable à prix abordable pour toucher un large public ».

    Henry Royce lui a répondu qu’il n’en avait pas l’intention. Son idée était de « réaliser la meilleure voiture du monde quel que soit le coût et de la vendre à des gens qui pouvaient apprécier un bon produit tout en étant capables de payer. »

  • La Traversée de Paris 2014 en photos

    La Traversée de Paris 2014 en photos

    Evénement à Paris ce matin avec la Traversée de Paris 2014… Impossible de faire mon choix parmi tout ce que j’ai pu voir. On annonçait 600 véhicules, j’ai l’impression d’avoir été entouré de milliers de modèles de tous les âges. Un régal pour les yeux, pour les oreilles et pour le nez !

  • La carrosserie française reconnue par l’UNESCO ?

    La carrosserie française reconnue par l’UNESCO ?

    Binder, Gangloff, Kellner, Saoutchik, Figoni-Falaschi, Janssens, Vanvooren… Ils ont donné vie à quelques-uns des plus beaux traits de l’industrie, voire de l’art, automobile. Aujourd’hui, il est question de faire entrer la carrosserie française de 1920 à 1970 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

    La Fédération Française des Véhicules d’Epoque, avec l’appui du Ministère de la Culture, cherche à inscrire ce demi-siècle d’histoire comme référence des réussites de l’humanité.

    La France et l’Allemagne ont été les premiers pays à commercialiser des voitures au XIXe siècle. Après la première guerre mondiale, l’industrie s’est déployée. Plusieurs constructeurs automobiles livraient leur création à des carrossiers qui façonnaient alors les lignes de chaque automobile aux désirs de leur clients.

    Delahaye, Delage, Hispano concevaient le châssis et installaient le moteur avant de les confier à ces artistes. Bugatti ne proposait la carrosserie qu’en option. Pour Voisin, la carrosserie est même devenue le premier métier d’une société d’abord orientée vers la mécanique.

  • London : I Can See for Miles

    London : I Can See for Miles

    Londres a bien changé. Carnaby Street ressemble à n’importe quelle rue commerçante et les derniers Jeux Olympiques ont donné un élan de modernité à la ville. The Who et le mouvement punk ont été remplacés par Lily Allen et Vodafone.

    Depuis longtemps, l’industrie automobile britannique est en décomposition. De nombreuses marques ont disparu, quasiment toutes les autres ont été vendues à des groupes étrangers. Passer quelques jours à Londres était l’occasion de voir ce qu’il se passait vraiment dans les rues de la capitale anglaise.

    La plupart des photos ont été prises entre Kensington et Chelsea… On ne fait pas mieux en termes de quartier résidentiel pour les riches londoniens.

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    Malgré l’environnement forcément très citadin, il n’y a quasiment aucune citadine. Seules les MINI, de dernières générations et sous toutes les formes, se montrent.

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    Et, à ma grande surprise, le parc garde une immense empreinte britannique. En plus de toutes les MINI, on trouve beaucoup de Land Rover, avec des Evoque partout, de Jaguar de tous âges, un nombre invraisemblable de Bentley (une par rue autour de Pont Street !), quelques Rolls-Royce et Aston Martin. En revanche, les Rover et MG ont disparu.

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    Et pour les marques étrangères ? BMW et Mercedes très représentés, FIAT avec sa 500, quelques Maserati pour accompagner les Ferrari. Et très peu de voitures de plus de dix ans hormis des Saab increvables.

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    Et côté français ? Très peu de modèles à part une ZOE garée face à une borne de recharge. Même chose pour Nissan, premier producteur automobile de l’île…

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    Dans Londres, on n’a croisé qu’une GTR, une Figaro et une Leaf ! Et pour rester dans l’électrique, petit coup de cœur pour une Tesla Roadster. Rare chez nous !

    Tesla-Roadster