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  • Cloud 9 / Jamiroquai : Mercedes Benz 280 SE Cabriolet & Ferrari 275 GTB

    Cloud 9 / Jamiroquai : Mercedes Benz 280 SE Cabriolet & Ferrari 275 GTB

    Vous rappelez-vous du film Le Mans avec Steve McQueen ? Un scénario plat comme l’encéphalogramme d’un paresseux au repos, avec les 24 heures du Mans en fond et une histoire d’amour insipide et inutile, imposée par la production du film. Ici, nous en sommes proches. Le clip de Cloud 9, single du dernier album de Jamiroquai, c’est l’histoire d’un homme (Jay Kay, leader du groupe) et d’une femme (l’actrice Monica Cruz) qui dansent ensemble dans une pseudo boîte à lumière un peu trop fuchsia. Et ces gens se cherchent, visiblement. Voilà. Et après ça, elle part. Enfin, on pense qu’elle part. Elle roule, au volant de sa voiture. ET C’EST LA QUE CA DEVIENT INTERESSANT. Parce qu’avant, il est vrai qu’on s’en fiche éperdument. Le plus important, c’est les bagnoles. Et deux d’entre elles ont dans ce clip un rôle plus important que Jay Kay et Monica Cruz réunis.

    Voyez-vous la photo qui illustre cet article ? Au dessus là. Voooiilà. Donc, à gauche, mesdames messieurs, voici la superbe Mercedes Benz 280 SE Cabriolet de madame Cruz, suivie à droite par la Ferrari 275 GTB de Jay Kay. Deux autos sublimes, mythiques, aux couleurs anthracites. On retrouve là l’amour de Jay Kay, de son vrai nom Jason Kay Luís Cheetham, pour les belles créatures. Se souvient-on du clip de Cosmic Girl (l’immat de la Merco !), avec Jay au volant d’une rutilante Lamborghini Diablo, suivi par ses potes en Ferrari F355 et Ferrari F40? Bien entendu. Et pour vous mettre une petite claque au sujet du temps qui passe, ce clip date de 1996. Voilà voilà.

    A noter que nos copains de chez Start and stop ont parlé du clip de Cloud 9 fin février. Mais vu que j’ai un mois et demi de retard, je me devais d’en parler. Et parce que j’en avais envie, aussi. Allez, poussez les watt dans les potards. Et j’aime toujours les expressions d’une autre époque. 1996 quand même…

    Cloud 9, Jamiroquai, le clip : 

     

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  • Garage Italia Customs + Memphis Design + BMW i3 + BMW i8 = Art Car

    Garage Italia Customs + Memphis Design + BMW i3 + BMW i8 = Art Car

    A l’occasion du Salon du mobilier de Milan, BMWi et Garage Italia Customs ont présenté deux BMWi aux livrées inédites. Aux couleurs du courant artistique « Memphis Design », ce sont ici une i3 et une i8 qui se sont vues retravaillés par les équipes de Garage Italia Customs, société de Lapo Elkann.

    Mais qu’est ce que le Memphis Design ?

    Il s’agit d’un groupe de designer italiens, fondé fin décembre 80 à Milan par le designer Ettore Sottsass.  Il a compté parmi ses membres les graphistes, designers et artistes Michele De Lucchi, Matteo Thun, Marco Zanini, Aldo Cibic, Andrea Branzi, Shiro Kuramata, Michael Graves, Javier Mariscal, Barbara Radice, Martine Bedin, George J. Sowden, Masanori Umeda et Nathalie du Pasquier.

    Il eut pour but d’ouvrir le design italien aux nombreux courants artistiques de l’époque, dont principalement le Pop Art. On retrouve d’ailleurs tout à fait cette tendance sur les deux BMWi présentées ici. Ce courant s’exprima principalement par l’utilisation de nombreuses couleurs intenses, les motifs et dans le mobilier, l’utilisation du stratifié dans les meubles, les luminaires ou les arts de table. Ce groupe fut dissout en 1988.

    Pour en revenir aux i3 et i8 ici présentes, il est surprenant que ces deux modèles ne fassent pas partie des Art Car officielles chères à BMW. La précédente, réalisée par l’Américain John Baldessari, était belle et bien ratée. Il en est autrement ici, leurs créations étant certes osées mais réfléchies et maitrisées. Beau travail du Garage Italia Customs.

    Le Salon du mobilier de Milan se tient du 4 au 9 avril 2017 (info). Les cafés Illy et eaux San Pellegrino en sont partenaires, c’est dire si ce salon est important à mes yeux. 

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    BMW i8 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design
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    BMW i8 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design

     

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    BMW i8 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design
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    BMW i8 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design

     

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    BMW i3 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design
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    BMW i3 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design

     

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    BMW i3 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design
    Garage Italia Customs Memphis Design BMW i3 BMW i8 Art Car - 21
    BMW i3 par Garage Italia Customs, hommage au Memphis Design
  • Sur base de Jumper, le Citroën HY renait de ses cendres

    Sur base de Jumper, le Citroën HY renait de ses cendres

    Nous l’avons tant attendu. Ne comptant pas sur Citroën pour honorer dignement son passé (j’ai la dent dure mais c’est parce que je l’aime), David Obendorfer (qui avait redessiné la Fiat 127) et Fabrizio Caselani, deux designer italiens ont fait renaître le HY de ses cendres.

    Sur la base d’un Citroën Jumper, ces deux Italiens ont dessiné, créé, conçu un kit complet permettant de transformer l’actuel utilitaire Jumper en un HY, reprenant les codes du modèle lancé il y a 70 ans aujourd’hui. On retrouve donc ici un HY contemporain, original et au rendu superbe, sur base de Jumper, comme illustré ici :

    Citroen Jumper Citroen HY design - 5

    La tristesse ? Que ce kit de transformation HY ne soit vendu qu’en Italie. Espérons que quelques irréductibles Gaulois fassent revivre dans nos contrées celui qu’on a appelé le Tub. Cela dit, le kit ne sera produit qu’à 70 exemplaires, pour les 70 ans du modèle, par la firme FC automobili. Les places seront chères. On voit d’ici le succès commercial, les nombreuses boutiques et food-truck s’équipant du bel HY version 2017. J’en suis jaloux tiens, j’aimerais tellement me balader avec un tel engin aux couleurs des TissusPapi

    Un modèle repéré par Julien Jodry, designer au magazine Auto-Moto, et que je vous invite à suivre. Merci à lui !

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  • Essai Skoda Kodiaq : en bon père de famille

    Essai Skoda Kodiaq : en bon père de famille

    Je prenais cette semaine le volant du nouveau Skoda Kodiaq. Une première suite au lancement du nouvel SUV Skoda en septembre dernier. Découverte du premier grand SUV de la marque tchèque.

    Le plus grand, le plus beau, le plus fort, Kodiaq se pose en bon père de famille, qui n’attendait que lui. A ses côtés, Octavia est la maman, Superb la grande fille de la famille et Fabia la petite dernière, Yeti et Roomster le duo jumeaux  sales gosses grands frères. Rapid et Citigo ont été reniés. La famille est au complet.

    Côté design, Kodiaq est à sa place, haut sur pattes, avec des designs extérieur et intérieur fidèles à la marque, sans excentricité. Sa face avant au regard full-LED nous permet d’identifier rapidement sa généalogie, malgré la nouvelle calandre, avec un bloc un peu trop massif à mon goût en son centre. Les lignes sont bien proportionnées, Kodiaq est équilibré. J’aime d’ailleurs assez ses feux anti-brouillards avants, qui se révèlent ici bien plus hauts qu’à l’accoutumée. On le retrouve de chaque côté des feux avants, bien joué.

    Lors de cet essai, je prenais le volant du Kodiaq équipé de la motorisation TDI 150, accouplée à la boîte DSG7, sans palettes au volant, bien qu’elles soient disponibles en option. Encore une fois, l’ensemble mécanique est de bonne facture et est laaaaargement suffisant pour une utilisation quotidienne, pour partir en vacances ou si cela vous prend, sortir des sentiers battus. Mais je me dois tout de même de vous prévenir, j’ai eu l’impression d’un gap important dans le ressenti de la mécanique. Je m’explique. Pour être propriétaire d’une Octavia 150 DSG6, j’ai trouvé Kodiaq plus poussif, moins péchu. Je ne sais pas si le poids de la bête est en question comparé à une Octavia Combi ou si c’est la partie mécanique qui peine, mais peut être la mécanique 190 chevaux serait plus adaptée au Kodiaq. Je ne l’ai pas essayée. Cela dit, si pour vous le plaisir de conduite comme je le vois n’est pas nécessaire, que vous êtes à la recherche d’une SUV familial à très bon prix et très bien équipé : Kodiaq est fait pour vous, car il faut le dire, Kodiaq fait le job et le fait bien.h

    Il fait le job et les équipements à bord y sont pour beaucoup. En vrac : baguettes de protection des arêtes de portes, appuies-tête type aviation, supports de tablettes, système InCarCommunication (quand papa et maman parlent aux enfants, Kodiaq amplifie le son vers l’arrière), système de verrouillage enfant, tablettes comme dans les avions, parapluie dans la porte, lampe de coffre amovible et roulement de tambour, mon gadget préféré : le gratte-givre rangé dans la trappe à essence. J’adore ! On ajoute un gadget ? Allez, l’application Skoda Connect pour le paramétrage et la planification d’itinéraire depuis le smartphone, en lien avec une Apple Watch aussi. J’aime bien. J’aime aussi son écran d’ordinateur de bord, devenu intégralement digital. Il se gère facilement, avec des touches rapidement mémorisables, chose bien assez rare pour le souligner.

     

    A noter que s’il s’agit du premier gros SUV Skoda, ce n’est pas le premier 4×4 de la marque tchèque. En 2002, est apparue l’Octavia Berline, 2008 la Superb l’a rejointe, puis Yeti arrivait en 4RM. Aussi, mais nous sommes là plus proches de l’anecdote que d’un lien direct avec Kodiaq : de 1966 à 1972, un 4×4 Skoda fut construit en Nouvelle-Zélande : le Trekka, qui ressemblait d’ailleurs beaucoup au Land-Rover de l’époque. Quelques exemplaires subsistent encore à travers le monde. Un monde que Kodiaq ne tardera pas à conquérir. Il est en vente depuis le mois dernier dans le réseau Skoda France et nul doute qu’entre qualité de production, équipements à bord et agrément de conduite, son succès devrait être au rendez-vous.

     

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    Essai auto Skoda Kodiaq 150 TDI DSG7

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  • AUTOcult au Hoppeland Rally Carto 2017 avec Audi France. #AudiHoppeland

    AUTOcult au Hoppeland Rally Carto 2017 avec Audi France. #AudiHoppeland

    Les années se suivent et se ressemblent pour AUTOcult!

    Après avoir participé au Hoppeland Rally Carto 2016 avec MINI et s’être classé 2ème du rallye, AUTOcult.fr prend de nouveau  la route des Flandres ce week-end. Cette fois, nous serons présents avec le soutien de Audi France, avec Audi S1 Sportback. Comme l’an dernier, Alexandre tiendra le volant de la belle Allemande, tandis que son acolyte que je suis tiendra les rennes dans le siège de droite, entre road-book et carte routière.

    Malgré la difficulté du terrain nordiste, notre duo n’a qu’un seul objectif ce week-end : la victoire, mais nous savons ô combien l’équipe organisatrice du Hoppeland Rally sait tracer une course d’orientation de haut niveau. Ce rallye carte se déroulera samedi, au coeur de la Flandre, avec deux étapes : une première de jour, de 16h30 à 19h puis une seconde de nuit, de 20h à 23h. De quoi brouiller les pistes !

    Vous pourrez suivre notre course sur nos réseaux sociaux (Facebook/Twitter/Instagram) avec le hashtag #AudiHoppeland.

    A ce week-end !
    Jean-Charles

     

    Audi S1 Sportback :

     

  • Avec Alejandro Mesonero, autour de la Seat Ibiza

    Avec Alejandro Mesonero, autour de la Seat Ibiza

    « Ils me rendent fou ! » Le profond accent espagnol d’Alejandro Mesonero rend la phrase positive. En pleine mutation, la marque SEAT en demande beaucoup à son directeur du design… À tel point que l’Ibiza qui sera très prochainement commercialisée en France n’est déjà plus qu’un lointain souvenir pour son concepteur.

    Ateca, Ibiza, Arona et une nouveauté par an programmée jusqu’en 2021, Alejandro Mesonero est un homme actif, à la tête d’une équipe commando désignée pour redonner un nouvel élan à SEAT, marque du Groupe Volkswagen qui vient de traverser quelques années au ralenti.

    Face à la nouvelle Ibiza, révélée à Barcelone, l’Espagnol repense au travail effectué sur la citadine emblématique de la marque.

    J’aime la voiture depuis que j’ai douze ans. Je dessinais des voitures sur mes livres d’histoire et de mathématiques. Les enseignements me mettaient dehors. Mesonero, dehors ! Du coup, j’avais du temps pour dessiner dans le couloir. C’est grâce à mes professeurs que j’ai pu apprendre. J’avais suffisamment de temps. Depuis que j’ai douze ans, j’ai envie de faire ce métier.

    J’aime tout ce qui bouge. Voitures, trains, avions, motos, tout ce qui est en mouvement. J’aime mélanger un côté artistique avec des fonctionnalités. Quelque chose qui ne bouge pas, comme un immeuble, l’architecture, c’est beau, mais c’est un peu trop statique. Je préfère ce qui bouge, la mécanique. J’aime faire des choses avec mes mains et comprendre comme la mécanique fonctionne, comment ça bouge. C’est fantastique.

    Chaque période a sa beauté. J’aime beaucoup les voitures des 1930. C’était l’Age d’Or des carrossiers. On achetait un châssis et on ajoutait une carrosserie basée sur la vitesse et les lignes. J’aime aussi les italiennes des années 1970 avec de belles proportions. Elles sont logiques avec des lignes tendues, de belles proportions.

    J’aime aussi les américaines des années 1950. Ils visaient la Lune et se permettraient des choses incroyables. Une Cadillac Eldorado ressemblait à un vaisseau spacial. Ce temps est révolu. Malheureusement, on ne peut plus rêver comme ils rêvaient à l’époque. Quand je vois ces voitures des années 1950, avec des kilos de chrome partout, ils devaient vraiment s’amuser !

    Chez Seat, nous sommes tous assez passionnés. Nous sommes une petite équipe. Chez Audi, ils ont quatre cents designers, nous ne sommes qu’une cinquantaine de passionnés. Seat est une marque qui a souffert, qui a perdu de l’argent et qui n’a pas été une vraie marque durant des années. Seat est une marque jeune, 1964, c’est jeune.

    Face à la SEAT Ibiza, il enchaine…

    C’est toujours chouette de voir la réaction des gens, du public. C’est une voiture dont nous avons gelé le design il y a un an et demi. J’ai déjà eu beaucoup de feedback de journalistes qui ont pu voir la voiture, d’invités que nous invitons parfois à voir nos créations. Je ne suis donc pas surpris, mais plutôt heureux de pouvoir communiquer sur la voiture. Enfin !

    Nous avons tellement de projets. Pour moi, cette voiture date d’un an et demi. Je sais que tout le monde la voit comme une nouvelle voiture, mais je travaille déjà sur des voitures qui n’arriveront sur le marché qu’en 2019. Et, pour être honnête, c’est beaucoup plus excitant que de voir une voiture sortir. Ce qui me passionne et qui me donne de l’énergie, c’est ce sur quoi je travaille maintenant.

    Ce que j’essaie de faire est de construire la marque petit à petit. Chez Seat, il y avait trop d’évolutions dans le design entre chaque génération. Le client disait, parfois c’est si, parfois c’est ça. Ce que j’essaie de faire est de créer une histoire.

    Récemment, nous avons sorti l’Ateca, qui est relativement similaire à la Leon. On essaie de faire comprendre ce qu’est l’identité de SEAT. L’Ibiza est un pas supplémentaire. Elle est encore un peu plus différente, mais elle reste très SEAT. La prochaine sera encore un peu plus différente, mais elle va garder les traits du SEAT d’aujourd’hui. Il ne faut pas aller trop vite. Les gens achètent des voitures pour leur marque.

    Je donne naissance à des voitures que j’aime conduire. Aujourd’hui, lorsque je conduis mon Ateca ou ma Leon Cupra, je me sens parfaitement identifié. Evidemment, je les ai faite, mais c’est aussi exactement ce que je veux conduire.

    Ma philosophie de design est de faire quelque chose qui va durer dans le temps. Le plus grand compliment que l’on peut me faire n’est pas de me dire que j’ai pris beaucoup de risques dans une voiture très actuelle. Non. Le plus grand compliment serait de se revoir dans cinq ans et de me dire que ma voiture est encore très actuelle.

     

     

     

  • BMW M4 GT4 : BMW France s’engage

    BMW M4 GT4 : BMW France s’engage

    Les programmes et compétitions s’enchainent. Après la DTM avec BMW GT4 DTM puis l’endurance avec BMW M6 GT3 et BMW M235i, BMW Motorsport développe une nouvelle bombinette bavaroise en la BMW M4 GT4. Créé pour succéder au GT3, le GT4 se base sur des voitures de série, ayant leurs apparences, en restant proche de leur mécanique montée et série.

    BMW a pris le tournant de ce règlement dès 2016, pour arriver en 2018 sur les circuits internationaux, et particulièrement en GT4 European Southern Cup avec BMW France. Cette coupe se déroulera en France sur les circuits de Nogaro, Pau, Dijon, Magny-Cours et Paul-Ricard. Le cinquième rendez-vous dérogera à la règle et se tiendra à Barcelona. Un second championnat européen est par ailleurs créé : le GT4 European Series Northern Cup, qui se déroulera sur les tracés de Misano (Italie), Brands Hatch (UK), Red Bull Ring (Autriche), Slovakia Ring (Slovaquie), Zandvoort (Pays-Bas) et Nürburgring (Allemagne). Le GT4 promet.

    Jens Marquardt, directeur de la compétition chez BMW nous parle de cette BMW M4 GT4 :

    « Nous voyons un énorme potentiel dans le monde entier pour les équipes privées BMW. Le développement d’une voiture de course comme celle-ci et la proposer à nos clients a toujours été l’une des compétences de base de BMW Motorsport. Ce fut aussi le cas avec le modèle précédent, la BMW M3 GT4, qui est toujours en action dans plusieurs séries dans le monde. La BMW M4 Coupé offre la base idéale pour notre nouveau modèle de GT4. C’est une base solide pour nos ingénieurs pour combler le vide entre la BMW M6 GT3 et la BMW M235i Racing pour les nouveaux arrivants avec une voiture qui est très sportive dans sa version de production. »

    Parmi ses concurrentes, la BMW M4 GT4 retrouvera des habituées des circuits : Aston Martin, Ford ou Porsche, mais aussi quelques raretés telle KTM X-Bow, SIN R1, Ginette G55. La liste non exhaustive des GT4 s’étoffe : Aston Martin Vantage GT4, Chevrolet Camaro GT4, EKRIS BMW M4 GT4, Ginetta G55 GT4, KTM X-Bow GT4, Lotus Evora GT4, Maserati Gran Turismo MC GT4, McLaren 570S GT4, Nissan 370Z GT4, Ford Mustang FR500C GT4, Porsche Cayman Clubsport GT4, Porsche 911 GT4, SIN R1 GT4.

    Si la concurrence arrive, le développement de cette M4 GT4 va bon train. Après les premiers kilomètres en course lors des 24 Heures de Dubai mi janvier dernier avec le trio allemand Jörg Müller/Dirk Adorf/Nico Menzel, se sont succédés 4 jours d’essais sur le circuit de Miramas, en France. Auparavant, la BMW M4 GT4 roulait au Portugal, sur le circuit d’Estoril, en mi décembre dernier. Nul doute aussi que la M4 GT4 sera présente aux 24 heures du  Nürburgring en juillet prochain. Sa grande soeur, la M6 GT3 y est déjà engagée, avec six exemplaires officiels présents. On ne fait pas dans la demi-mesure pour la classique de l’Eifel.

    L’arrivée de la BMW M4 GT4 se fera pour 2018 et BMW France semble déjà avoir pris le tournant de ce nouveau championnat GT4. Pour notre plus grand plaisir.

    BMW M comme Magny-Cours - - 165 - BMW M4 GT4 European Series Southern Cup
    BMW M4 GT4, BMW Team France
    BMW M comme Magny-Cours - - 165 - BMW M4 GT4 European Series Southern Cup
    BMW M4 GT4, BMW Team France
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    BMW M4 GT4, BMW Team France
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    BMW M4 GT4, BMW Team France
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    BMW M comme Magny-Cours - - 165 - BMW M4 GT4 European Series Southern Cup
    BMW M4 GT4, BMW Team France
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    BMW M4 GT4, BMW Team France
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    BMW M4 GT4, BMW Team France
    BMW M comme Magny-Cours - - 165 - BMW M4 GT4 European Series Southern Cup
    BMW M4 GT4, BMW Team France
  • Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève

    L’éclair de Genève. Non il ne s’agit pas du nom prestigieux d’un train reliant Genève à Rome ou encore Paris-Brest. Il s’agit encore moins de la version alpestre équivalente au journal L’Eclair des Pyrénées.

    Ce matin, Renault révélait une inédite ZOE. Loin la théorie d’économie des énergies propre à l’électrique, c’est une ZOE sportive, extrême, conceptuelle qui a été présentée en terres helvétiques. Au programme de ce modèle unique, on retrouve notre chère ZOE bodybuildée, transformée, aux ailes élargies, dont la caisse est faite d’un châssis tubulaire complété d’une coque en carbone. Pour finir la partie châssis, les trains sont suspendus par Ohlins, avec pneus slick au carré.

    Sous la robe bleue de ZOE e-Sport Concept, identique aux Formula E de l’équipe Renault, la mécanique électrique est refroidie façon « air-eau », développant pas moins de 460ch et 640Nm de couple. Cette ZOE assume son physique et ses 1400 kilos, dont les 450 kilos de batterie permettent au petit monstre bleu d’atteindre les 100km/h en 3.2 secondes. Rapide, je suis Rapide…

    On aime bien cette ZOE, elle nous rappelle TwinRun :)

    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l'éclair de Genève
    Renault ZOE e-Sport Concept : l’éclair de Genève
  • Roadtrip : 2500 km au volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio

    Roadtrip : 2500 km au volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio

    Pour ce roadtrip, ce n’étaient ni Alex, ni moi qui tenions le volant de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio mais bien Saad et Guillaume, copains du Garage des blogs. Leur périple s’est établi sur 2500 kilomètres, entre Paris et Arese, ville originelle de la marque Alfa, via les Alpes et le mythique col de Turini, suivi du Col de Braus. L’objectif de leur voyage était d’apprendre à prononcer Quadrifoglio. Une idée, un programme qui leur ressemble bien.

    Pour illustrer leur aventure, ils ont sorti trois épisodes qui sont à mes yeux parmi les vidéos les plus réussies que j’ai pu voir ces dernières années. Il faut dire que le sujet le plaisait avant d’appuyer sur play. Je vous conseille donc de vous installer  confortablement et de visionner ce triptyque : une vidéo essai, une vidéo histoire & musée et une vidéo débat. Bien joué GDB.

     

    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv
    Roadtrip 2500 km au volant de l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio ambiance Garage des blogs
    Ambiance sur le tournage Quadrifoglio – © Garage des blogs / GDB.tv

     

  • Pourquoi Kodiaq ?

    Pourquoi Kodiaq ?

    Oui, les noms de voitures ont une signification. Même que les 0, au centre des numéros de Peugeot étaient prévus pour qu’on puisse y glisser la manivelle utilisée pour démarrer le moteur. C’est dire si cela date. Alors cette fois, pourquoi Kodiaq ?

    Le Kodiak, avec un K à la fin nota benne, est un ours, qui se révèle être le plus gros animal terrestre carnivore. L’un d’eux aurait mesuré plus de 3 mètres de haut pour plus d’une tonne. Belle bête. Ajoutez à cela une solide carcasse, de la puissance et l’esprit de famille et vous retrouverez le cahier des charges du nouvel SUV Skoda Kodiaq. A noter que Kodiak est aussi une ville d’Alaska, et cela ne fait que renforcer l’aspect aventurier.

    Ils sont forts comme des ours, les Tchèques, quand même. Et vous savez maintenant pourquoi Kodiaq, avec un Q cette fois.

  • Monté sur ressorts

    Monté sur ressorts

    Garage auto spécialisé dans la reprogrammation moteur, Diapason Motorsport propose également de nombreuses pièces détachées par l’intermédiaire d’une boutique en ligne.

    Voici donc l’occasion de faire un focus sur Bilstein. L’histoire de la société avec le logo bleu et jaune a commencé il y a environ cinquante ans, lorsque Mercedes-Benz a monté les premiers amortisseurs Bilstein dans une voiture de rallye, la Mercedes 220 SE. Par la suite, Porsche, Alfa Romeo, BMW et beaucoup d’autres se sont équipés chez Bilstein.

    Des pilotes comme Niki Lauda et Alain Prost ont remporté des courses et de titres en Formule 1 avec des amortisseurs Bilstein. En Championnat du Monde des Rallyes, la marque allemande a conquis cinq titres, tout en remportant le Paris-Dakar avec Porsche. Bilstein s’est aussi imposé en course de côte, en Championnat d’Europe des Voitures de Tourisme, aux 24 Heures du Mans, sur le Nürburgring et à Daytona. À une époque, 90% du plateau NASCAR, la quasi-totalité, étaient équipés en Bilstein.

    Ces dix dernières années, Bilstein a proposé une nouvelle gamme d’amortisseurs en compétition-clients, avec une large offensive en GT3. De Porsche à Audi, le groupe allemand – filiale de ThyssenGroup – s’est imposé autant sur la Nordschleife qu’aux 24 Heures de Dubaï, monté sur des Porsche 911, des Audi R8 LMS ultra ou des Aston Martin V12 Vantage GT3.

    Un amortisseur Bilstein sur Diapason-motorsport.com est proposé pour tous types de véhicules. Devenu un accessoire de référence en sport automobile, l’amortisseur Bilstein permet à votre voiture de profiter de meilleures suspensions en réduisant les impacts, tout en améliorant le confort de conduite.

    Grâce à leur forte vocation sportive, il est possible d’utiliser ces kits combinés filetés en compétition et effectuer le réglage de la force d’absorption ainsi que de l’amortissement selon vos préférences. Les amortisseurs combinés filetés Bilstein offrent également une sécurité optimale durant les manœuvres de freinage.

  • Quelle assurance auto pour la conduite accompagnée ?

    Quelle assurance auto pour la conduite accompagnée ?

    La conduite accompagnée permet aux jeunes d’acquérir une expérience conséquente avant l’examen du permis de conduire.

    Pour s’inscrire à l’ « Apprentissage Anticipé de la Conduite » en école de conduite (le nom officiel de la conduite accompagnée), il faut être âgé de 15 ans ou plus et avoir l’accord de son représentant légal et de l’assureur du véhicule.

    Ensuite, pour commencer la conduite accompagnée, il faut avoir réussi le code de la route, avoir suivi une formation pratique de 20 heures minimum avec un enseignant de l’école de conduite, avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière qui se matérialise par la remise de l’attestation de fin de formation.

    Dès lors, l’apprenti peut prendre le volant. Ainsi, il peut réduire la période probatoire du permis à 2 ans au lieu de 3 (les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre deux ans sans infraction avant d’en obtenir 12), passer l’épreuve du permis de conduire à 17 ans et demi. En revanche, il n’est possible de conduire seul qu’à partir de 18 ans.

    L’accompagnateur doit être titulaire du permis B (permis automobile) depuis au moins cinq ans sans interruption, avoir obtenu l’accord de son assureur, être mentionné dans le contrat signé avec l’école de conduite. Il est possible d’avoir plusieurs accompagnateurs, également hors du cadre familial.

    Lors de l’examen, cette procédure permet d’augmenter sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire : 74% de chances de l’obtenir dès la première fois contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel.

    Ensuite, elle permet souvent d’obtenir un tarif préférentiel sur son assurance auto pour la conduite accompagnée.

    Et comment se déroule l’apprentissage ? La conduite avec l’accompagnateur se déroule sur une durée d’au moins un an et une distance parcourue de 3 000 km minimum. Cette période débute par un rendez-vous préalable et est ponctuée de deux rendez-vous pédagogiques obligatoires.

    Le premier rendez-vous pédagogique a lieu entre quatre et six mois après la date de délivrance de l’attestation de fin de formation initiale. C’est généralement un rendez-vous collectif avec d’autres élèves et leurs accompagnateurs. Le second rendez-vous pédagogique a lieu après 3 000 km parcourus.

    Attention, vous ne pouvez pas conduire en dehors des frontières nationales et vous devez respecter les limitations de vitesse qui s’appliquent aux conducteurs novices.