Catégorie : Design & Style

  • Dans 315 ans, Renault sortira une nouvelle Reinastella

    Dans 315 ans, Renault sortira une nouvelle Reinastella

    Alors que l’on peut lire des papiers imaginant la disparition prochaine de Renault, la marque de Billancourt voit loin, et depuis longtemps. Dès la fin du XXe siècle, elle pensait déjà à une nouvelle Reinastella, prévue pour l’an 2328.

    En 1988, Renault est la première marque à signer un accord avec Euro Disney en prévision de l’ouverture d’un nouveau parc d’attractions situé à Marne-la-Vallée. Ce partenariat doit profiter aux deux entités. Renault multiplie les campagnes publicitaires mettant en scène les personnages de Disney pour annoncer l’arrivée de Mickey en France. Et le constructeur se voit attribuer sa propre attraction.

    « En 2328, grâce à Renault, vous vous rendrez à Euro Disney à bord de la toute nouvelle « Reinastella ». Après avoir pris l’Autociel A4, tourner à gauche au prochain cumulo-nimbus, piquez vers l’amas de strato-cirrus à droite de l’anticyclone « Minnie », et atterrir en douceur au pied du Château de la Belle au Bois Dormant. En attendant, et depuis le 12 avril 1992, vous pouvez venir visiter Euro Disney à bord de votre Renault Espace. »

    Renault-Reinastella-2328

    Cette publicité de Renault est imaginative. Dans le parc (que l’on ne peut pas visiter à bord de son Renault Espace !), le « Visonarium » est totalement sponsorisé par Renault. Et son fameux prototype (non fonctionnel…) de Renault Reinastella est mis en évidence. Il y restera durant dix ans avant de faire le tour de quelques salons français.

    Techniquement, cette nouvelle Reinastella est conçue à partir des dernières technologies biomécaniques avec une carrosserie en matériau de synthèse : le dermotylène. Le moteur est bio-organique alimenté par fluide « plasmelf ». Il est nécessaire de faire le plein une fois par an pour recharger cette auto de 6 mètres de long, 2,2 mètres de large et 2,2 mètres de haut.

    La conduite est entièrement automatisée, sans volant ni pédale, avec une commande vocale. Sa hauteur de croisière est de 150 m et sa vitesse de 300 km/h. En ville, elle glisse en silence à 15 cm de la chaussée à 50 km/h de moyenne.

    Renault-Reinastella

    Plus réelle, la première Reinastella date de 1928. Elle fut la toute première Renault équipée d’un moteur 8 cylindres, monté sur un vilebrequin à neuf paliers. Ce moteur de plus de 7 litres de cylindrées permettait à cette berline de 5,3 mètres et de 2 400 kilogrammes d’atteindre plus de 140 km/h.

  • La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    Une belle page de l’histoire de l’automobile s’est écrite lorsqu’Hervé Poulain a eu l’idée de combiner ses deux passions : l’automobile et l’art. Alexander Calder se voit confier une BMW 3.0 CSL par Joachen Neerpasch, le patron des sports mécaniques de BMW. La collection de BMW Art Cars était lancée !

    C’était en 1975 et cette BMW allait rouler une semaine plus tard aux 24 Heures du Mans. L’année suivante, Frank Stella était invité à s’exercer sur l’une de ces BMW. Et, en 1977, c’était au tour de Roy Lichtenstein de jouer du vert, du jaune et du bleu…

    BMW-320i_Lichtenstein-07

    Cette BMW 320i IMSA fut pilotée par Hervé Poulain et Marcel Mignot lors de l’édition 1977 des 24 Heures du Mans avec une neuvième place finale et une victoire de classe. Elle est présentée jusqu’à demain, le 4 novembre, au Centre Georges Pompidou dans le cadre d’une exposition consacrée à Roy Lichtenstein.

    A l’époque, son créateur expliquait : « J’ai utilisé la peinture comme une route qui montre la voie à la voiture. Ce design montre la scène en direct. Même le ciel et le soleil sont représentés. Tout est listé sur cette voiture. Elle reflète ce qu’il se passera avant même de prendre la route. »

    En tout, 18 BMW Art Cars composent la collection. La dernière création est l’œuvre de Jeff Koons en 2010.

  • Georges Paulin et ses Peugeot

    Georges Paulin et ses Peugeot

    C’est l’histoire d’un dentiste imaginatif amoureux de l’automobile. Un dentiste niçois qui voit une Delage cabriolet se faire tremper par un orage avant que son conducteur ne puisse fermer la capote. Nous sommes en 1927. Georges Paulin peut abandonner les prothèses pour mettre au point le toit rétractable.

    Quatre ans plus tard, l’ingénieur autodidacte dépose le brevet « Eclipse ». C’est un toit rétractable qui permet de transformer une Citroën Rosalie à l’échelle 1/10e en Coupé  / Cabriolet. André Citroën ne donne pas suite à cette proposition. La marque concentre tous ses moyens (et même davantage) sur le développement de la Traction Avant.

    Il applique donc son brevet à d’autres modèles, des Peugeot, Lancia et Hotchkiss. Grâce à l’appui d’un investisseur, il présente son premier modèle, un coach Hotchkiss construit par Marcel Pourtout, lors du Salon de Paris 1933.

    Emile Darl’Mat est convaincu. Il fournit des châssis de Peugeot 301, 401 et 601 à Pourtout qui applique l’idée de Georges Paulin.

    Peugeot veut poursuivre l’aventure. Paulin fait progresser son brevet pour ne pas empiéter sur le volume du coffre. Son toit rétractable, en tôle ou en verre, s’adapte aux voitures 2 places, 2+2, voire aux 5 places. Les Peugeot 302 et 402 sont mises au point lorsque l’inventeur et la marque se séparent. La justice donne raison à Peugeot qui récupère le droit d’utiliser le brevet. Et lorsque ce même brevet tombera dans le domaine public, on verra un système similaire chez Ford puis Mercedes…

    Georges Paulin devient aérodynamicien pour Rolls-Royce et Bentley avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale. Résistant, son réseau a participé à la destruction des usines Renault prises par l’occupant. Il fut fusillé au Mont Valérien le 21 mars 1942.

  • Concept Car : Nissan Urge

    Concept Car : Nissan Urge

    Chez Nissan, on aime pousser les concepts jusqu’à la commercialisation. Les Cube, Juke ou Leaf sont des descendants de ces fameux concepts présentés dans des salons. Malheureusement, ce Urge n’a pas eu la même chance (pour l’instant)…

    Présenté pour la première fois lors du Salon de Detroit 2006, le Nissan Urge est un exercice de style résultant d’une grande consultation sur internet. Ce n’est pas une surprise de retrouver une X-Box 360, référence des consoles de jeux de l’époque, directement incorporée dans la voiture. Il y avait aussi un lecteur MP3… A l’époque, c’était super d’avoir un lecteur MP3 dans une voiture (!).

    Moteur avant, boîte de vitesses à commande séquentielle, propulsion, deux places avant et une place arrière, elle était imaginée pour s’immiscer dans la gamme sous la 350 Z. Le retour de la 100 NX qui n’a pas encore eu lieu.

  • Louis Heuliez a fermé les yeux

    Louis Heuliez a fermé les yeux

    L’usine Heuliez a fermé ses portes hier. Dans les Deux-Sèvres, les salariés de l’équipementier automobile ont choisi de bander les yeux de la statue de Louis Heuliez, fondateur de l’entreprise en 1920, « pour ne pas qu’il voit ce gâchis ».

    Descendant d’une famille de charrons, Louis diversifie l’offre d’Heuliez avec la première carriole qui devient l’emblème de la société. Il invente un procédé de caoutchoutage des roues avant de se lancer dans une nouvelle activité de carrossier.

    En 1925, sa première réalisation automobile est un break sur un châssis de Peugeot 177 B. Il continue ses expérimentation sur la base d’une Ford A Boulangère. Mais c’est surtout avec les autocars qu’Heuliez réalise son chiffre d’affaires avec des modèles de série et quelques commandes spécifiques pour des camions publicitaires.

    Heuliez-Citroen-TypeH

    Dans le domaine automobile, Heuliez travaille sur la transformation de véhicules et la fabrication complète de certains modèles pour PSA. Pour Citroën, le carrossier produit les breaks CX, BX, XM et Xantia et les véhicules électriques du groupe (et même la BX 4TC de série). Jacques Calvet inscrit pleinement Heuliez dans sa stratégie. L’arrivée de Jean-Martin Folz en 1997 remet en cause ce partenariat même si l’assemblage des toits rétractables de la 206 CC serait fait dans les Deux-Sèvres jusqu’en 2007. Le pape et Jean Ragnotti roulent en Heuliez. Le premier en Peugeot 604 Limousine ‘papamobile’ et le suivant en Renault 5 Turbo, produite au rythme de douze exemplaires par jour.

    Heuliez-Peugeot-206CC

    Heuliez tente de se diversifier. Mazda est approché, Matra fait construire des taxis sur base d’Espace pour la Malaisie, un bureau de style ouvre à Turin et des sous-ensembles sont produits pour Land Rover, PSA, Renault et Ford. Mais c’est avec Opel et la Tigra TwinTop que la marque recommence à assembler des véhicules complets. Et si les Mégane CC et Peugeot RCZ sont imaginés dans les bureaux d’études d’Heuliez, leur fabrication est confiée à Karmann et Magna Steyr.

    Heuliez-Opel-Tigra

    Sans contrat d’envergure, Heuliez subit le déclenchement d’une procédure de sauvegarde en 2007. Malgré l’arrivée de nouveaux partenaires, le dépôt de bilan est prononcé en avril 2009. Un nouveau projet de voitures électriques (Mia) ne change rien, Heuliez disperse les 38 automobiles de son conservatoire et 750 brevets.

    Dans une grande vente aux enchères, on remarquait une Citroën SM Espace doté d’un système de toit ouvrant à lamelles (109 605 euros), le prototype WM qui a atteint 405 km/h aux 24 Heures du Mans (119 136 euros sans moteur) et une Renault Safrane Long-Cours à 22 636 euros…

    Hier, l’usine a fermé. Heuliez n’existera plus dans sa forme actuelle.

  • Dessin : Toyota Prius

    Dessin : Toyota Prius

    Vous trouviez que la ligne de la Toyota Prius manquait d’agressivité ? C’est un peu le concept de ce modèle. Pourtant, Toyota avait imaginé un design avec davantage de caractère lors de la conception de la troisième génération…

    Maintenant, imaginez le même dessin avec des jantes de 15 pouces…

  • Concept Car : Peugeot Touareg

    Concept Car : Peugeot Touareg

    En 1996, Peugeot présente un véhicule de loisir et de plein air… Oui, Peugeot avait – en premier et bien avant Volkswagen – mis l’appellation Touareg sur quatre roues.

    Plus buggy deux roues que 4×4, ce Touareg ne mesure que 3,5 mètres de long pour 1,93 mètre de large et 1,31 mètre de haut.

    Le moteur est électrique (évolution de celui de la 106 Electric), qui développe une puissance 35,5 kW avec des batteries Nickel / Métal Hydrure, est assisté par un monocylindre, officiant comme un groupe électrogène, qui autorise une autonomie de 300 kilomètres avec 15 litres de carburant.

  • Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Dessins : Yves Dubreil raconte la genèse de Twingo

    Pour célébrer le vingtième anniversaire de Twingo, Renault propose une collection de vingt dessins réalisés par Yves Dubreil, le père de la citadine magique.

    Yves Dubreil a vécu quarante ans et trois mois chez Renault. Durant cette carrière, il est allé de la Direction du Produit à celle de la Prospective et de l’Innovation, en passant par l’unité Sièges et les directions de projets véhicules.

    C’est à ce poste qu’il connait son plus grand succès avec le projet X06 devenu Twingo… Désormais retraité, « l’homme à la pipe et aux bretelles » a pris la tête de la Société d’Histoire du Groupe Renault (SHGR), une association qui a pour objectif de sauvegarder le patrimoine et la mémoire collective et d’assurer la diffusion de la connaissance historique.

    Par l’intermédiaire de la direction de la communication de Renault, il nous livre aujourd’hui une vingtaine de dessins pour raconter sa vision de la genèse de Twingo.

  • Concept Car : Citroën Karin

    Concept Car : Citroën Karin

    Citroën n’a aucune nouveauté à présenter lors du Salon de Paris 1980. La marque confie donc à Trevor Fiore, son nouveau directeur du style, le soin de créer un concept pour accompagner les 2CV, LN, Dyane, Visa, Méhari, GSA et CX.

    Auteur des Elva GT160,  TVR Trident ou Monteverdi Hai 450 SS (présentées par Yan Alexandre sur blenheimgang.com), Trevor Fiore (né Frost au Royaume-Uni avant d’adopter le patronyme plus italien de sa mère), arrive chez Citroën en 1980. En deux ans, il laisse deux concepts : les Karin et Xenia. L’AX piochera quelques inspirations dans ces lignes trapézoïdales.

    La Karin prend la forme d’une pyramide. Voiture trois places, elle permet au conducteur d’être au centre, au milieu de ses deux passagers.

  • Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    C’est certainement l’une des plus belles réalisations de cette année 2013… La BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé est le fruit d’une collaboration entre la marque munichoise et du carrossier italien.

    A la fin des années 40, BMW avait déjà demandé à Pininfarina de travailler sur sa grande berline 501. Les options prises par la firme italienne n’avaient pas été retenue.

    BMW-Pininfarina-Gran-Lusso-Coupe_01

  • Les icones du cinéma

    Les icones du cinéma

    DeLorean DMC-12, Aston Martin DB5… Certains modèles confondent leur histoire avec celui des films dont ils sont la star. Jesus Prudencio a réalisé une collection d’affiches mêlant voiture et cinéma.

    Toutes les affiches peuvent être commandées sur ce site !

  • Dessin : Skoda Superb Combi

    Dessin : Skoda Superb Combi

    « Des lignes nettes, une qualité très précise et des proportions équilibrées »… C’est avec ces mots que Skoda présente la nouvelle Superb restylée. Voici le dessin de la version Combi qui fait ressortir ces lignes très nettes.