Catégorie : Sport Automobile

  • Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Annulé dans sa forme habituelle compte-tenu de la situation climatique catastrophique de l’arrière-pays niçois et en soutien aux sinistrés ainsi qu’aux personnes actives sur le terrain, le Rallye Antibes Côte d’Azur organise une épreuve Esport, accompagnée d’un appel aux dons.

    Déjà décalé en raison de la crise sanitaire, le Rallye Antibes Côte d’Azur avait trouvé une nouvelle date dans le calendrier. Les efforts des équipes de l’ASA Antibes promettaient une épreuve exceptionnelle. Malheureusement, la tragédie survenue avec la tempête Alex a anéanti les chances de voir se dérouler le traditionnel Rallye Antibes Côte d’Azur, installé depuis plusieurs décennies dans la région.

    En réaction, le comité d’organisation lance le 1er Rallye Antibes Côte d’Azur Esport, disputé du 12 au 18 octobre sur DiRT Rally 2.0, disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les participants devront choisir une voiture de la catégorie R5 (Citroën C3 R5, Ford Fiesta R5, Mitsubishi Space Star R5, Peugeot 208 R5 T16, Skoda Fabia R5 ou Volkswagen Polo GTI R5) pour affronter les spéciales tracées autour du Col de Turini.

    Cette épreuve s’accompagne d’un appel aux dons, déjà lancé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes : http://www.bit.ly/AppelAuxDonsPourLe06

    Chaque participant doit s’inscrire grâce à ce formulaire pour pouvoir participer :  https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGrUkGD2EWAhGDxphV-fJxlY9vtFoNs_rE7Y0yS0f7X8kP3w/viewform

    Après la demande d’engagement, les participants doivent s’enregistrer dans DiRT Rally 2.0 : https://dirtrally2.dirtgame.com/clubs/club/334297.

    Un classement individuel et un classement par équipe (addition des temps des deux meilleurs représentants d’une équipe) seront établis.

    Règlement à télécharger ici.

  • L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    La Terre est placée en état d’urgence sanitaire. Dans leur plus récent rapport, les Nations Unies déplorent que de nombreux pays ont déjà dépassé la capacité de prise en charge des malades dus à la pandémie de Covid-19. Nous sommes au mois de mars et la situation promet d’empirer.

    Antonio Gutterez, Secrétaire général de l’ONU, fait passer ses messages : « il s’agit avant tout d’une crise humaine qui nécessite de la solidarité. » Selon lui, « les réponses actuelles au niveau national ne répondront pas à l’ampleur et à la complexité mondiales de la crise » et c’est pourquoi il faut « une action politique coordonnée, décisive et innovante de la part des principales économies du monde », alors qu’une « récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude ».

    Une récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude… Voici une phrase que la Formule 1 n’aime pas. La discipline reine des sports mécaniques a traversé de nombreux cycles durant ses sept décennies d’existence. Mais, à chaque fois, en payant un lourd tribut.

    La dernière crise remonte à 2008. À l’époque, cette crise était uniquement financière. La réponse, coordonnée, a été l’injection de capitaux dans le secteur bancaire. Cette fois, il faut faire face à une crise humaine. Le confinement et le ralentissement de l’activité des entreprises pourraient être remplacés par une crise économique majeure doublée d’un changement d’état d’esprit global qui pourrait durement frapper la consommation. À ça, un choc fiscal ne saurait répondre. Pas même porté par les banques centrales.

    Au début de la saison 2008, six constructeurs automobiles étaient sur les grilles de départ du Championnat du Monde de F1 : Ferrari, BMW, Renault, Toyota et Honda, avec Mercedes impliqué en tant que motoriste. Un an plus tard, Honda avait lâché son usine de Brackley. Et Toyota, puis BMW et Renault allaient également débrancher pour laisser la place à une vague de nouveaux artisans britanniques et espagnols, qui ne survivraient pas…

    Ce non-début de saison 2020 est une crise bien plus profonde pour la Formule 1. En plus de la crise économique annoncée chez les constructeurs et les sponsors, les écuries savent d’ores-et-déjà qu’elles ne pourront pas compter sur une partie significative des revenus versés par la FOM. Pas de Grands Prix, pas de TV, pas de droits.

    Les plus grosses écuries vont devoir demander des rallonges à leurs constructeurs… Qui vont, au contraire, viser une réduction drastique de leurs dépenses. Et les petites équipes qui comptaient d’abord sur cette manne vont être à l’agonie en quelques mois.

    Il y a donc des affaires à faire. Peut-être pas chez Williams qui résistera contre vents et marées, quoi qu’il en coûte, ou chez Ferrari… Mais chez d’autres. Même si Daimler a récemment renforcé son actionnariat pour faire face aux défis à venir pour l’industrie automobile, une écurie de F1 coûte cher (autant en termes financiers qu’en termes d’image lorsque la crise se profile). C’est encore plus vrai pour Renault qui était déjà en crise avant le Coronavirus ou Hass dont l’avenir était déjà inscrit en pointillés.

    Il est désormais certain que si des repreneurs bien intentionnés pouvaient se faire connaître pour s’installer à Brackley, Enstone ou Banbury, nul doute qu’ils seraient écoutés avec un vif intérêt.

    Et voici une belle occasion de s’offrir un titre pour l’éternité. Il n’est plus à prouver que la F1 moderne n’est pas un championnat de constructeurs, c’est une compétition d’équipes techniques. Celui qui se portera acquéreur de l’usine de Brackley – et qui aura les ressources pour faire durer l’équipe telle qu’elle existe aujourd’hui – sera le favori pour le titre 2021 et peut-être l’unique favori face à d’autres usines qui ne penseront qu’à 2022. Comme Brawn GP le fut en 2009. Quasiment aucun collaborateur des grandes équipes ne possède de contrat le liant directement au constructeur. Il est salarié de l’équipe (donc une filiale) ou simple personnel externe.

    Depuis 1999, il n’y a que quatre usines Championnes du Monde : Maranello (le bastion Ferrari), Enstone (Benetton, Renault, Lotus, Renault), Brackley (BAR, Honda, Brawn, Mercedes) et Milton Keynes (Stewart, Jaguar, Red Bull). Et au moins l’un de ces propriétaires serait très heureux de rencontrer un repreneur !

  • Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Bonjour !

    Une bonne nouvelle nous est arrivée du Royaume-Uni pour l’occupation des bambins durant le confinement. Après deux articles sur les Lego, on passe au coloriage.

    Ainsi, l’agence Final Tenth a réalisé des modalisations 2D de onze voitures de rallye. Au programme, on aura donc Metro 6R4 groupe B, Renault Megane Maxi, Ford Fiesta WRC, Renault 5 Tour de Corse, Subaru Impreza groupe A, Ford Escort groupe A, Audi quattro S1 groupe B, Ford Escort Mk2 groupe 2, Opel Manta groupe B, Peugeot 306 Maxi, Peugeot 205 Turbo 16 groupe B. Beau choix non ? Certains diront qu’il en manque. Je leur répondrais qu’on s’en fout.

    Toutes ces rallycars sont disponible ici même : https://www.dropbox.com/s/6i8zo249az3r4rj/colouring-book.pdf

    Bonne journée chez vous, et bien chez vous,
    Jean-Charles

    Sors tes crayons de couleur, morveux ! Ça va crayonner sévère !

    EDIT : l’illustrateur Matt Reeves Design Ltd ajoute une sublime Aston Martin Vantage GT3 à remplir, entre 2D et 3D.

    Dispo ici : https://www.dropbox.com/sh/2oktc40ei2yynou/AAAM6SoeZqCM2HPJqXbg-tmLa?dl=0

    Ressors tes crayons et assieds toi.

    Edit, 26 mars 2020 : Porsche Motorsport et Goodwood Festival complètent le choix :

  • Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Il y a quelques années, l’Italien Lorenzo Bertelli nous proposait une livrée militaire sur sa Ford Fiesta WRC. Cette fois, c’est au Français Antoine Massé de répondre par la pareille, avec une livrée très Army. S’en retrouve une 208 WRX de toute beauté, entre kaki mat et jaune fluo. Bravo !

    L’an dernier, le Sarthois remportait le Championnat de France de Rallycross, avec panache, style et une réelle côte d’amour auprès du public. Cette année, il aura fallu admettre que le budget fut difficile à boucler, malgré quelques piges. Il semblerait qu’en ce mois d’août, le soleil brille à nouveau pour Antoine, qui revient sur le devant de la scène. Ainsi, il revient début septembre, à l’occasion de la manche français du World RX : Lohéac ! Là où j’avais d’ailleurs découvert le rallycross. Engagé en EuroRX, il aura fort à faire sur le tracé breton et même si la cocarde présente sur la 208 WRX est une cocarde britannique et non française, Banzai Antoine, on sait ce que tu sais faire ! God saves the Queen et vive la France, on aura un oeil sur toi !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

     

  • Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood, le Festival of Speed de Goodwood, qu’on ne présente plus, cette ode à l’automobile de sport et de compétition.

    C’est donc dans ce grand cirque organisé au coeur de la forêt du manoir de Goodwood House qu’Audi a donc présenté son nouveau jouet : l’Audi R8 LMS GT2. Un nouveau modèle créé pour la compétition client, classé au sein de la catégorie GT2.

    Ainsi, avec ce produit inédit, la marque aux quatre anneaux rejoint donc le Championnat GT2, créé et organisé par Stéphane Ratel et sa société SRO. Un championnat naissant, dans lequel Porsche est déjà engagé. Avec Audi, le championnat GT2 prend donc un peu d’épaisseur, et devrait être visible dès 2020, en Europe et en Amérique du Nord, avec principalement des gentlemen-drivers au volant. Ca m’irait bien tiens.

    Côté technique, cette R8 qui plus proche de la série qu’une GT3, affichera toujours son V10, fort cette fois de 640 chevaux. Aussi, cette GT2 sera moins « aéro » qu’une GT3.

    L’organisateur SRO, dans son élan de générosité (et sans doute de développement), a donc placé le GT2 entre le GT3 et le GT4. Le grand public appréciera la logique. On attend maintenant de voir cette R8 LMS GT2 en piste. Sa gueule, elle, est déjà phénoménale.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieure
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieur
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
  • Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Javelot ? Non.
    Saut en hauteur ? Non.
    Hockey ? Non.
    Cyclisme ? Oui !

    Je me suis toujours dit certains sports étaient proches, même sans être en lien direct. J’ai par exemple pensé à sports qui m’intéressent particulièrement : le sport auto et particulièrement les rallyes, le cyclisme et particulièrement les courses sur route et la voile, avec les grandes courses au large. Ces trois sports ont une chose en commun, rouler et/ou avancer avec un objectif, à travers les éléments, avec un cap, une destination. Les virages tortueux d’une spéciale de rallye, les Alpes d’une étape de montagne à vélo, la mer déchainée de la route du Rhum.

    Cette fois, ce ne seront que deux de mes sports favoris qui ont rendez-vous. Cela se déroulera en 2020 à Tokyo et c’est le cyclisme sur route qui a rendez-vous avec l’un des plus beaux circuits automobiles au monde : celui de Fuji.

    Car en 2020, le Japon et particulièrement Tokyo accueilleront les Jeux Olympiques d’été. Ce ne seront pas moins de 34 sports et 44 disciplines qui seront présents sur l’archipel. Le cyclisme, le vélo comme vous dites, aura sa part belle, avec 22 épreuves réparties entre BMX, VTT, cyclisme sur piste, cyclisme sur route. C’est cette dernière discipline qui retiendra notre attention. En effet, l’étape sur route qui partira de la capitale japonaise verra son arrivée célébrée sur le Fuji Speedway, célébrissime circuit nippon, une grande première.

     

    Les hommes disputeront donc l’épreuve cycliste longue 230 km et forte de 5000 mètres d’ascension. Elle partira du Parc Musashinonomori situé dans la ville de Chofu (Tokyo) pour une arrivée à Fuji Speedway. Durant cette course, trois préfectures seront traversées : Kanagawa, Yamanashi, et Shizuoka, en passant part les rives du lac Yamanakako. Durant cette épreuve, différents cols seront à passer : le Doshi Road (Yamabishu Tunnel) à 1121m d’altitude, le Kagosaka Pass à 1111m, le Fuji Saroku à 1451m et le Mikuni Pass, à 1171m. Ce dernier sera le plus difficile, avec une ascension longue de 6,8 km, dont 4 km à 12%. Les coureurs repasseront par le Kagosaka Pass, avant de redescendre vers le circuit. Plusieurs tours du circuit qui a accueilli 4 fois la F1 seront à disputer avant la ligne d’arrivée finale. Nous aurons donc le luxe d’entendre la cloche lors de l’avant dernier passage sur la ligne d’arrivée. Reste à voir si le drapeau à damier sera de circonstance… :)

    La compétition féminine sera, elle, plus courte, avec 137 kilomètres. Partant toujours du Parc Musashinonomori, elles passeront elles aussi par  la Doushi road avant d’arriver au sommet du Kagosaka Pass à 1111 m d’altitude. Elles descendront vers Fuji, pour l’arrivée finale.

    Hâte de voir ça !

    Allez bisous,
    JC

    PS : Le saviez-vous ? Le circuit de Fuji a même un « bank », partie inclinée à 30°, aujourd’hui abandonné.

  • Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mardi soir, la journée presse se termine au Mondial de l’Automobile. Direction le Hall 4 et les marques allemandes, tchèque ou japonais : Lexus, Toyota, Skoda, Audi et Porsche sont là. A l’extérieur, c’est le coup de foudre, la révélation.

    Visit us at Hall 4. Comme un appel à la visite du stand Porsche.

    Là, dans une box transparente, inatteignable mais visible de toutes et tous, trône la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur des 24 Heures du Mans LMGTE. Elle est là, comme nouveau mythe de la marque de Stuttgart, et digne héritière de la 917K Pink Pig. Avec sa robe rose, ses découpes de boucherie identiques à la livrée de 1971, elle est là. Avec ses marques, ses séquelles endurées dans la longueur d’une course d’endurance effrénée, son kilo de moustiques écrasés, ses traces d’huile et de poussière de carbone. Un morceau d’histoire, offert à tous. Et dire que beaucoup passeront à côté d’elle sans même la regarder… Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
  • Lancia Stratos : the rally queen

    Lancia Stratos : the rally queen

    La vidéo a probablement été tournée à la fin de cet hiver 2017-2018. La brume est là, quelques restes de neiges habitent les bas de côté de cette route transalpine. Nous sommes à Zimone, au beau milieu du Piémont italien, du côté de Turin, Milan, en bordure des Alpes. Le visage hâlé d’Erik Comas se montre, lui même habillé d’une belle combinaison blanche, parsemée de quelques écussons. Dans la dos, le logo épuré Zenith Watches se montre, grand et centré. On ne se trompe pas, l’ambassadeur des montres Zenith va nous conter  l’histoire de cette Stratos. Sa genèse, son histoire, le montage du programme avec la marque de luxe, pour faire rouler la Lancia Stratos, la rallye des rallyes, la bête à gagner. Il revient sur son feeling avec cette drôle de voiture, 100% réfléchie pour la compétition automobile, la raison de son choix. Dans ce court réalisé par Petrolicious, on retrouve donc une jolie alternance entre le feutré d’un salon et le froid des Alpes italiennes. L’habit de lumière et la tenue de ville d’Erik Comas. Un reportage long de 10 minutes, nous faisant doucement rêver. Au niveau du culte automobile, on tape dans le paroxysme.

    Une vidéo à voir en cliquant ici <3

    Belle journée chez vous,
    Jean-Charles

     

  • La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    C’est officiel ! Après New-York, Spa-Francorchamps, Nürburgring, Shanghai et le Japon, le #919Tribute arrive dans Paris. Ce drôle de ballet, qui a fait tomber le record de Nürburgring-Nordschleife et qui a logiquement fait couler tant d’encre, frôle enfin le sol français. 

    Dimanche 7 octobre, la Porsche 919 fera une nouvelle étape dans sa ronde d’adieu nommée #919Tribute. Celle qui a gagné trois fois les 24 heures du Mans, en 2015, 2016 et 2017 revient en France, et même à Paris, la semaine du Mondial de l’Automobile. Il s’agira là d’une prestation bien différente de celles vues à Spa-Francorchamps ou sur la Nordschleife, où seule la performance était de mise.

    Cette fois, ce sera une ronde d’hommage à faible allure comme on a pu le voir à New-York, avec un châssis bien relevé. Une 919 plus haute qu’à l’accoutumée, afin de passer sans hésiter dans les rues un peu cabossées de la capitale. Nous sommes en effet loin du billard proposé par l’ACO sur le circuit de la Sarthe. Un arrêt symbolique à Paris, sur un parcours de long de 13,628 kilomètres, équivalent à la distance d’un tour du circuit des 24 Heures du Mans.

    A son volant, nous retrouverons l’hétéroclite pilote Porsche, je le nomme : Romain Dumas ! Le Mans, GT, Pikes Peak, Rallye, pilote officiel comme privé, chez Porsche, chez VW, cet homme n’a peur de rien et débarquera à Paris au volant de la belle Allemande 919. Cette dernière, devrait être accompagnée de différents modèles de la marque, cette tournée d’adieu étant tout d’abord un bel outil de promotion de la marque, tout comme le sport automobile vous me direz. Cela dit, le communiqué de Porsche parle bizarrement de la future Porsche 100% électrique : le Taycan. De là à voir ce Taycan sur les pavés parisiens, il n’y a qu’un pas, en plein Mondial. Le show new-yorkais avait lui mis en avant la Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo.

    Porsche nous donne donc rendez-vous dimanche 7 ocotbre prochains, place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, à midi. Le spectacle risque d’être haut en couleurs. Je ne vis pas à Paris et risque d’être de mauvaise humeur dimanche prochain…

    Profitez-en bien,
    Jean-Charles

     

    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
  • Porsche 935 : Moby Dick 2018

    Porsche 935 : Moby Dick 2018

    MOBY DICK, ça vous parle ? 

    Si le communiqué de presse annonçait Stuttgart en tête, ce n’est pas à Stuttgart que sera révélée cette drôle de Porsche. Une Porsche presque unique pour un lieu unique : la “Rennsport Reunion”, grand rassemblement Porsche organisé sur le circuit de Laguna Seca. On a donc là une Porsche hommage à l’antique et légendaire Porsche 935/78, qu’on appelait Moby Dick. Elle en retrouve les formes et galbes atypiques, qu’on aime ou non, nous ne vous jugerons pas. C’est ici très spécial.

    Ainsi cette 938 dans sa version 2018 retrouve les couleurs Martini Racing, qui habillait son aïeule produite entre 1976 et 1981. Elle est basée sur la Porsche 911 GT2 RS (991.2), en garde la mécanique. Intéressé ? 77 exemplaires sont prévus, au tarif de 701.948 €HT : les bons de commande seront rares. Cela dit, soyez prêt à organiser une occupation avec cette 935 : elle ne sera pas homologuée. Mais c’est une chance : ingénieurs et designers ont pu laisser courir leur imagination. Ils ont bien fait.

    Je n’irai pas plus loin sur ce billet. Bien des sites et des blogs ont recopié en long et large le communiqué de presse. Je me devais juste de partager cette jolie 935 dans sa version 2018 par principe du culte automobile. Et sa robe Martini Racing. Ca pourrait être sympa de la voir au Mondial de l’Auto de Paris.

    Bises,
    JC

    EN IMAGES 

  • Les Mercedes 300 SL Gullwing du IWC Racing Team

    Les Mercedes 300 SL Gullwing du IWC Racing Team

    Des Mercedes 300 SL Gullwing pour le IWC Racing 

    A Goodwood en mars dernier, l’horloger suisse International Watch Co, plus connu sous le nom IWC, a présenté son nouveau programme de sponsoring et de placement de sa marque.

    Déjà forte d’un lien proche avec Mercedes et AMG, entre autres sur les programmes F1 et GT3 de la marque argentée, IWC a confirmé ici son engagement automobile avec la création d’une équipe à part entière. Une équipe historique, engageant de sublimes Mercedes-Benz SL 300 “Gullwing”, aux jolies livrées écrues ou argent, nous rappelant bien des souvenirs. Elles sont par ailleurs suivies par HK-ENGINEERING, structure spécialiste de la 300 SL.

    Parmi le staff du IWC Racing, on retrouve deux anciens pilotes de F1. Le premier, celui qu’on pourrait prendre comme le porte-drapeau de l’équipe n’est ni plus ni moins que David Coulthard. Le second pilote est lui moins connu du grand public et il faut ressortir les livres d’histoire pour le connaître. Il s’agit de l’ancien pilote autrichien de Formule 1 Karl Wendlinger. On se rappelle que Wendlinger était d’ailleurs un pilote Mercedes lors de ses débuts, repéré par la filière de la marque.

    Comme évènements sur lesquels était présent le IWC Racing Team, on notera bien entendu le 76ème Festival de Goodwood, où a été révélée cette écurie, en grandes pompes avec une installation dédiée à l’évènement, aux couleurs IWC. Implantée dans le parc du domaine de Goodwood, la maisonnette assumait un style très fifties. David Coulthard, mascotte du team, prit alors part à la Salvadori Cup, une course réservée aux « World Championship sports cars and
    production sports » ayant couru entre 1955 et 1960. Le régal! Quelques mois plus tard, il eut aussi une course de côte historique, la nommée Arosa ClassicCar. Organisée en Suisse non loin de Davos (dans l’est suisse), elle est longue de 7,3 kilomètres, tracée entre les villages de Langwies et Arosa. Cette course de côte est appelée « la petite Monaco des Alpes », là où une partie de la course se fait entre les glissières de sécurité, comme sur le tracé du rocher monégasque. Ambiance…

    Je sais, cette info date un peu, mais dieu comme c’est beau une Mercedes-Benz SL 300 Gullwing ! J’ai hâte de voir cette écurie #IWCRacing disputer des courses par chez nous. Une petite pièce sur Le Mans Classic ou le Tour Auto ? On croise les doigts.

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

     

    Photos : Alexandra Pauli – Jack Terry – DR.

  • Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    C’est « la plus grande course du monde » et elle a lieu cette semaine au Mans… Pour célébrer la 86e édition des 24 Heures du Mans, AUTOcult met en place un dispositif inédit afin de vous faire suivre l’épreuve en direct.

    Dès mercredi pour les essais libres et la première séance qualificative, et jusqu’au bout de la journée de dimanche, le compte Twitter @AUTOcult_fr s’alignera sur l’heure mancelle.

    Au programme : le suivi en direct des évènements en piste, mais aussi le plein d’anecdotes et de statistiques. Le contenu sera rédigé en français et accompagné d’illustrations.

    Des « tweetinterviews » d’acteurs de l’évènement viendront accompagner l’avant-course.

    En 2017, AUTOcult avait assuré la création du contenu de l’opération Ford Predictive Tweets, mené par GTB Paris et Ogilvy Paris pour Ford France. Ford Predictive Tweets fut le tour de force de prédire tous les événements des 24 Heures du Mans 2017 sur Twitter. Plus de 10 000 messages avaient été postés à partir d’un compte privé, une semaine avant la course, pour couvrir tous les scénarii possibles. Quelques jours de rédaction, beaucoup d’imagination et une grosse dose de statistiques pour 4 millions d’impressions en moins de 8 heures et des articles partout dans le monde. Cette opération a été récompensé lors du 10e Grand Prix Stratégies du Sport.

    En juin 2017, le compte @AUTOcult_fr avait obtenu 4,74 millions d’impressions de tweets. Le record date d’août 2017 avec 5,04 millions d’impressions de tweets.