Catégorie : BMW

  • Essai BMW i3 : la réponse

    Essai BMW i3 : la réponse

    Depuis quelques semaines, je lis beaucoup de banalités autour de la BMW i3. De longues phrases pour tenter d’expliquer sa ligne, des paragraphes entiers sur les problèmes d’autonomie des voitures électriques et j’en passe. J’ai passé deux jours à Amsterdam pour conduire et comprendre cette i3. Et voici la réponse aux questions pièges…

    Pourquoi ne ressemble-t-elle pas à une BMW ?

    Et ça ressemble à quoi une BMW ? Une propulsion avec une carrosserie large et basse ? Pour la propulsion, l’avenir va en décevoir certains… Pour le reste, les séries des X et des GT ont déjà mis à mal cette théorie. Il y a une hélice sur le capot, deux haricots sur la calandre et une trace de Hofmeister Kink… C’est donc une vraie BMW !

    Que l’on vienne me parler de la ligne… C’est une affaire de goût. J’aime et je tiens à souligner qu’une voiture aussi novatrice doit franchement se démarquer. C’est ce qui fait le succès de la Toyota Prius. Un modèle de ce style, aussi engagé, doit se faire remarquer… et pas seulement par un logo en bas à droite du coffre.

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    Le dessin n’est pas conventionnel et c’est voulu.

    Vais-je savoir conduire une voiture électrique ?

    J’ai conduit quelques modèles hybrides et électriques ces derniers temps. Ampera, C-Zero, Zoe… Il suffit d’une dizaine de secondes pour apprendre à reconnaître que le moteur est en route et qu’il n’y a pas de boîte de vitesses. Parfois, il est nécessaire de s’adapter au frein moteur. Le reste, c’est une habitude à prendre concernant la gestion de l’autonomie. Mais nous y reviendrons !

    Donc même chose que dans n’importe quelle auto. Il suffit de repérer le frein-à-main et le sélecteur de marche avant et marche arrière. Là, c’est un gros satellite placé derrière le volant qui permet de choisir le sens.

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    Sur les vingt premiers mètres, on est collé au siège. On atteint 100 km/h en 7,2 secondes. C’est équivalent à une Peugeot RCZ de 200 chevaux. Mais soyons honnête, on ne roule pas en i3 pour jouer à ça. L’auto peut s’avérer amusante mais elle n’est pas sportive et n’est pas faite pour ça. Les pneumatiques (19 pouces !) à faible résistance au roulement font vite appel à l’ESP pour rester sur des rails. L’expérience a été réalisée sur le circuit de Zandvoort. Quand on la pousse trop, l’i3 vous remet dans le droit chemin. Pas de glisse, pas de dérive.

    Et on ne roule pas en électrique pour faire de la course… Il y a la Formule E pour ça. Si on roule en électrique, c’est pour être cool, dans un environnement feutré et sans bruit. Là, l’i3 est véritablement à son aise. Pas de bruit, pas de vibration, pas de boîte de vitesses. Seule la récupération d’énergie demande ce fameux temps d’adaptation. A basse vitesse, quand on lève le pied, la décélération est si importante que les feux stop s’allument pour avertir les autres conducteurs.

    Je ne pourrais jamais la recharger

    Virtuellement, il existe davantage de prises électriques que de stations-services. En revanche, il est possible que ces prises soient plus difficiles d’accès. Là encore, chaque utilisateur aura sa propre histoire. Si vous avez la possibilité de vous garer à proximité d’une wall-box, vous vous servirez de votre i3 comme d’un téléphone portable. Tous les soirs, vous aurez le réflexe de la brancher. Tous les soirs ? Oui, car l’autonomie constatée, supérieure à cent kilomètres, réclame une charge quotidienne. Et si vous faites plus de cent kilomètres par jour, c’est que cette BMW i3 n’est simplement pas faite pour vous.

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    Et le prolongateur d’autonomie ?

    Il est virtuellement inutile. Proposé pour rassurer les clients qui découvrent l’électro-mobilité, ce moteur bicylindre 34 chevaux dérivé d’un bloc de moto, permet de doubler l’autonomie avec un réservoir de 9 litres d’essence (option à 4 710 euros). Mais quel intérêt de gagner cette centaine de kilomètres en brulant de l’essence ? Là encore, si vous estimez avoir besoin de faire plus de 200 kilomètres dans la journée, c’est que la BMW i3 n’est pas faite pour vous !

    L’AUTO est-elle cult ?

    Voici enfin la question intéressante… Faut-il acheter une BMW i3 ? Si vous rouler en Diesel, que vous parcourez 150 km par jour et 30 000 kilomètres par an, ce n’est pas la peine de vous poser la question. Si l’idée de rouler en électrique, dans un réel silence de fonctionnement, avec des journées à moins de 100 kilomètres et avec un accès à une prise électrique, vous avez le potentiel de vous intéresser à ce nouveau produit.

    Après l’Alliance Renault Nissan et, dans une moindre mesure, Tesla, BMW arrive sur un marché balbutiant mais porteur en termes d’image. L’i3 est un produit réussi, adapté à certains besoins. A vous d’imaginer si vos propres besoins sont en relation avec ce qu’elle propose.

    Affiché à 34 990 euros, soit 27 990 euros avec le bonus écologique actuel de l’Etat Français, cette BMW i3 s’inscrit parfaitement dans la gamme BMW. Sans abonnement ou frais supplémentaire (pas de location de batteries), elle s’avère même plutôt très bien placée au niveau économique… Pour une voiture électrique !

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :

    Moteur : électrique
    Puissance : 125 kW / 170 chevaux
    Couple : 250 Nm
    Transmission : roues arrière motrices
    L/l/h (mm) : 3 999 / 1 775 / 1 578
    Poids à vide : 1 195 kg
    Capacité du coffre (l.) : 225 / 1 100 à l’arrière et 35 à l’avant
    Vitesse maximale :  150 km/h
    0-100 km/h : 7,2 secondes
    Consommations (kWh / 100 km) : 12,9
    Emissions de CO2 : 0 g/km
    Prix : 34 990 euros (27 990 euros avec bonus). Version essayée Urban Life Esprit intérieur Lodge à 31 900 euros avec bonus.

  • La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    La BMW 320i de Roy Lichtenstein à Paris

    Une belle page de l’histoire de l’automobile s’est écrite lorsqu’Hervé Poulain a eu l’idée de combiner ses deux passions : l’automobile et l’art. Alexander Calder se voit confier une BMW 3.0 CSL par Joachen Neerpasch, le patron des sports mécaniques de BMW. La collection de BMW Art Cars était lancée !

    C’était en 1975 et cette BMW allait rouler une semaine plus tard aux 24 Heures du Mans. L’année suivante, Frank Stella était invité à s’exercer sur l’une de ces BMW. Et, en 1977, c’était au tour de Roy Lichtenstein de jouer du vert, du jaune et du bleu…

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    Cette BMW 320i IMSA fut pilotée par Hervé Poulain et Marcel Mignot lors de l’édition 1977 des 24 Heures du Mans avec une neuvième place finale et une victoire de classe. Elle est présentée jusqu’à demain, le 4 novembre, au Centre Georges Pompidou dans le cadre d’une exposition consacrée à Roy Lichtenstein.

    A l’époque, son créateur expliquait : « J’ai utilisé la peinture comme une route qui montre la voie à la voiture. Ce design montre la scène en direct. Même le ciel et le soleil sont représentés. Tout est listé sur cette voiture. Elle reflète ce qu’il se passera avant même de prendre la route. »

    En tout, 18 BMW Art Cars composent la collection. La dernière création est l’œuvre de Jeff Koons en 2010.

  • Nouveauté : BMW Série 2

    Nouveauté : BMW Série 2

    Pour succéder au trop peu estimé Coupé Série 1 (E82 lancé en 2007 et vendu à 150 000 exemplaires), BMW lance la Série 2. Par rapport à la Série 1 dont elle reprend la base, cette Série 2 gagne 108 millimètres en longueur et une différentiation très marquée.

    Côté motorisations, cette propulsion reçoit un moteur quatre cylindres turbo de 184 chevaux pour la 220i Coupé et un six cylindres turbo de 326 chevaux pour la M235i Coupé. En diesel, la 220d Coupé reçoit un quatre cylindres turbo de 184 chevaux.

  • Nouveauté : BMW Série 4 Cabriolet

    Nouveauté : BMW Série 4 Cabriolet

    La Série 3, d’abord déclinée en Série 4 version Coupé, se dévoile aujourd’hui en Série 4 Cabriolet. La ligne est adaptée pour accueillir un toit en métal à trois éléments. Pour le lancement, cette Série 4 Cabriolet sera disponible avec un six cylindres en ligne essence (BMW 435i Cabriolet), un quatre cylindres essence (BMW 428i Cabriolet) et un quatre cylindres diesel (BMW 420d Cabriolet).

  • Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Francfort : ce qu’il ne faut pas rater !

    Les journées presse sont terminées… Désormais, le Salon de Francfort va être ouvert au public. Voici ce qu’il faudra voir si vous passer quelques heures dans cette immensité dédiée à la mécanique (et à la mécanique allemande).

    Entrée par le Hall 2… Ce premier bâtiment est entièrement consacré à l’univers Mercedes. Conférence de presse lancée par un DJ très funk avec batteur, saxophoniste et trompettiste à bretelles. La marque à l’étoile travaille sa nouvelle image jeune, branchée, très dandy.

    L’ambiance change avec l’arrivée de l’homme à la moustache. Si Mercedes veut se rajeunir par le design de ses nouveaux modèles (voire nouvelles niches), Dieter Zetsche place l’ingénierie au cœur des priorités avec une longue présentation de la voiture autonome, sans grand intérêt dans le contexte de journées presse dédiées aux premières mondiales et à la découverte de concepts (c’est dit !). Heureusement, des GLA et surtout l’arrivée du concept Classe S Coupé ont redonné des raisons de se promener autour des voitures.

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    Départ vers le Hall 3. Volkswagen y impose sept marques avec Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini et Porsche (en plus de Volkswagen !).

    Chez VW, l’ambiance est très « e » avec une longue liste de modèles électriques et hybrides à venir autour des Golf R et Golf Sportsvan dont l’allure est pourtant moins « sportive » que l’ancienne Plus.

    Petit moment sympa chez Skoda lorsque Jozef Kaban, patron du design extérieur de la marque, a pris une tablette – reliée à un écran géant – pour dessiner la partie avant de la Rapid Spaceback, l’une des premières mondiales du salon. En face, Seat mise beaucoup sur la Leon ST.

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    Chez Bugatti, on s’arrête devant la Jean Bugatti Vitesse Legend Edition. « La même en mieux. » Pas de grande nouveauté non plus chez Lamborghini et Porsche qui déclinent des versions déjà existantes ou connues.

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    Dans le 3.1, Mitsubishi est voisin de Chang’an. La seule marque chinoise venue à Francfort présente un gros SUV, le CS75, sans la moindre ambition de le vendre en Europe !

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    Passage par l’Agora où s’est installé Audi. L’A3 Cabriolet et A8 sont mis en avant mais ce sont les Sport quattro concept et nanuk quattro concept qu’il faut aller voir dans un environnement très réussi de ville retournée.

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    Changement d’ambiance dans le Hall 5. Quelques préparateurs stars accompagnent les « Britanniques » Jaguar, Land Rover et Aston Martin, Infiniti et Volvo.

    Chez Jaguar, il faut s’arrêter devant la C-X17. Comme pour d’autres, l’idée est d’explorer le marché très porteur des SUV. Et contrairement à d’autres, le concept est très réussi avec une vraie filiation au sein de la marque. Plus loin, Infiniti et Volvo présentent deux des plus belles réalisations du salon.

    En Allemagne, Infiniti a profité de ses accords avec Red Bull Racing pour faire venir Sebastian Vettel. Le triple Champion du Monde de F1 était présent pour dévoiler la très belle Q30. Et Infiniti a clôturé sa journée par une soirée assez jet-set.

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    Chez Volvo, c’est le Concept Coupe qui a attiré tous les regards. Garée sous une extraordinaire P1800, cette nouveauté hybride reste très loin d’être commercialisable en l’état mais on ne peut que pousser Volvo à avancer sur cette voie.

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    L’Italie et Hyundai sont installés dans le Hall 6. Rien d’inoubliable chez Lancia, Maserati, Fiat, Abarth, Alfa Romeo ou Jeep. Hyundai présente sa nouvelle i10.

    Ferrari propose sa 458 Speciale. Sur le papier, c’est très convaincant. Mais ce n’est pas franchement une nouvelle voiture.

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    On entre dans la seconde partie du salon après, déjà, quelques kilomètres de marche. Le Hall 8 est celui des marques françaises, avec un peu de japonaises et Opel.

    Arrivée au cœur de l’espace réservé à Citroën où la Cactus Concept, DS Wild Rubis et C-Elysée WTCC sont les plus en vue. Le stand met en valeur les nouveaux modèles. La marque aux chevrons continue d’être parfaitement en ligne avec ses ambitions commerciales. Le Cactus s’avère plutôt massif et encore très éloigné de ce que l’on peut attendre d’un modèle de série. Mais j’aime !

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    Un couloir DS est particulièrement réussi avec toute la gamme et un artisan en train de travailler du cuir devant les passants.

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    On continue chez Peugeot sur un stand moins impressionnant. Là, il faut vendre la nouvelle 308. Belle déclinaison 308 R, même chose pour la 208 Hybrid FE. Et l’Onyx, toujours apprécié, est encore là.

    Petit espace pour Dacia qui montre son Duster mis à jour. On passe Subaru pour filer chez Toyota, attiré par la Yaris Hybrid-R. C’est une vraie belle réussite avec, sous le capot, le nouveau Global Racing Engine 1,6 litre turbo de 300 chevaux et une commande de boîte du plus bel effet.

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    Chez Lexus, difficile de dire que le LF-NX Crossover Concept n’est pas réussi. Mais il est profondément conceptuel ! Nissan prouve encore sa faculté d’innovation. La marque japonaise propose une montre Nismo Watch qui pourrait faire un tabac chez les early adopters. Le X-Trail est la grosse nouveauté produit mais la vraie réussite vient du concept Friend-Me.

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    A Francfort, Opel joue à domicile et joue plutôt bien ! La nouvelle Insignia est accompagné du Monza Concept qui est l’une des révélations de ce salon.

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    Fin de ce Hall très fourni avec Renault. Nouvelle identité pour la Mégane (très légère), présence de Twin’Run et surtout Initiale Paris. Il faut avouer que le produit semble très abouti. L’intérieur ne sera sans doute pas aussi « futuriste », l’arrière sera peut-être retouché mais, dans l’ensemble, ce crossover pourrait rapidement donner une nouvelle vie à l’Espace.

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    Les jambes sont lourdes ? On attaque le Hall 9. Chez Ford, on est accueilli par les Coupes aux Grandes Oreilles. Enfin, la réplique ! Le S-Max Concept dispute la vedette à la Mondeo Vignale. Pas d’extravagance. Ford joue beaucoup sur les performances de son moteur EcoBoost avec une série d’animations.

    Chez Kia, on voit la nouvelle Soul et surtout le concept Niro.

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    Chez Honda, on met en avant les Civic Tourer et Type R au milieu du rappel de l’engagement sportif de la marque avec une Civic WTCC et une vielle McLaren-Honda.

    Touche sportive aussi chez Chevrolet avec les Camaro, Corvette Stingray et l’escargot de Turbo.

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    La touche américaine continue avec Cadillac et la très marquante Elmiraj… Un nom très « Golfe » pour une voiture qualifiée par le New York Times d’un peu britannique, un peu française et très américaine.

    Petit clin d’oeil chez Mazda avec la présence de Mazda 3 venue directement d’Hiroshima lors d’un long road-trip de 15 000 kilomètres. Trois des huit voitures, un peu sales, sont visibles à Francfort.

    Hall 11… C’est le dernier (enfin, ça dépend de votre entrée) et il est dédié au monde BMW. Les i3 et i8 prennent une place importante. Pour la première fois, l’i8 est présentée dans sa version définitive. Et ça ne déçoit pas. Série 4, Série 5, X5, eDrive… BMW a frappé fort à Francfort ! Et l’ambiance « bois » autour de la gamme i est très réussie.

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    Rolls-Royce et MINI nous font terminer la visite. Plein de personnalisation, dans des thèmes différents, pour les deux marques. Chez MINI, belle ambiance urbaine, des MINI actuelles, des MINI d’époque, mais pas de MINI de nouvelle génération. Non, MINI est NOT NORMAL et va créer son propre buzz à l’automne pour présenter son nouveau modèle. D’ici-là, on attendra avec les hot-dogs et les glaces (toutes petites, pardon mini) !

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    Voilà pour le résumé de deux jours virtuels à Francfort… A vous !

  • Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    Dessin : BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé

    C’est certainement l’une des plus belles réalisations de cette année 2013… La BMW Pininfarina Gran Lusso Coupé est le fruit d’une collaboration entre la marque munichoise et du carrossier italien.

    A la fin des années 40, BMW avait déjà demandé à Pininfarina de travailler sur sa grande berline 501. Les options prises par la firme italienne n’avaient pas été retenue.

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  • Rencontre : BMW i3

    Rencontre : BMW i3

    C’est la star de l’été ! Avec sa gamme « i », BMW entend révolutionner l’automobile. En attendant sa commercialisation, la BMW i3 secoue déjà les unes des journaux spécialisés et crée des pages de commentaires sur nos sites. J’ai eu le privilège de m’installer dans l’habitacle… Premières sensations.

    Une BMW i3 est présentée dans la vitrine du « George V » dédié à la marque. Ce modèle statique permet de se concentrer sur les nouveautés proposées par cette i3 en dehors du spectre purement mécanique.

    Ouverture de la portière… Sensation positive : il y a du poids, sans lourdeur. Pas de grande différence avec une BMW de base. Coup d’œil sur la porte arrière et son absence de poignée. On aperçoit rapidement une pièce plus claire sur la tranche. La petite portière arrière s’ouvre avec aisance. Sans montant central, l’entrée dans l’habitacle devient immense.

    Je m’assoie à l’arrière. C’est étrange car je n’ai pas franchement l’habitude de m’installer autre part qu’à l’avant gauche ! L’espace est suffisant pour un adulte. Les jambes profitent des dossiers fins des sièges avant. Mais la décomposition de la banquette arrière en deux places distinctes avec des porte-gobelets au centre est assez gênante. On ne peut pas s’étaler. L’assise est plutôt haute, assez dure.

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    Grand effet de design, l’extension de la vitre latérale arrière permet de faire entrer beaucoup de lumière. A valider en roulant !

    Passage à l’avant. Les sièges de la finition Lodge sont composés de deux matières : un cuir à gros grain et un tissu de laine thermo-actif. Au toucher, le tissu n’a rien de valorisant. Le cuir est plus qualitatif sans concurrencer des sièges haut-de-gamme.

    La planche de bord est composé de plusieurs matériaux avec du cuir, du bois d’eucalyptus et des fibres de kénaf. Si le cuir et le bois sont de bonne qualité, la fibre de kénaf – qui possède de très bonnes propriétés isolantes – est simplement affreuse au toucher.

    Toujours au toucher, le volant est exceptionnellement confortable. Le cuir choisi donne une sensation d’un grip haut-de-gamme d’une raquette de tennis. La commande de transmission se situe au-dessus du commodo droit. Il permet de passer la marche avant et la marche arrière. C’est assez déroutant mais c’est aussi tout l’intérêt de la gamme « i ». On ne se préoccupe d’une quelconque boîte de vitesses.

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    Entre les deux sièges, on trouve le frein de parking et la commande iDrive. Au centre de la planche de bord, l’ensemble audio et la climatisation conserve un design bien connu chez BMW.

    L’affichage se compose de deux écrans. Le premier est situé derrière le volant et l’écran de contrôle du système de commande iDrive de 8,8 pouces est placé au centre de la planche de bord. Là encore, la qualité des écrans est similaire à celles des autres écrans BMW.

    Avec la présence du moteur et des batteries à l’arrière, le coffre perd de nombreux dm3 avec un plancher très haut. A l’avant, un espace de rangement est aménagé en forme d’un profond bac.

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    « Extraordinaire » par ses choix techniques, la BMW i3 marque aussi sa différence par son design et son aménagement intérieur. L’amalgame de matière plaira aux plus « branchés », principale cible de cette première génération de voiture électrique. En revanche, les matériaux et certains choix – comme l’affichage intégré dans deux écrans – dérouteront les plus conservateurs. Mais encore une fois, ils n’étaient certainement pas ciblés !

  • Présentation BMW i3 : toujours conceptuelle

    Présentation BMW i3 : toujours conceptuelle

    Lors de la présentation officielle de la BMW i3, Norbert Reithofer – le PDG de BMW – a fait un parallèle entre l’arrivée des téléphones cellulaires et l’apparition des véhicules électriques sur nos routes… Oui, le moteur électrique peut révolutionner l’automobile mais, comme les téléphones, il va lui falloir du temps.

    BMW réussit un très grand coup avec cette i3. Si ce premier modèle 100 % électrique n’est pas dans les canons de la mode bavaroise, elle apporte un air nouveau… Et fait entrer BMW dans une ère nouvelle. Et pourtant, il n’est pas certain que nous soyons prêts.

    Au milieu des années 90, les possesseurs de téléphones portables étaient rares. Et leurs premiers appareils étaient loin d’offrir les services que le grand public pouvait en attendre. Les premières générations de téléphone sans fil ont permis de façonner un nouveau marché afin qu’il s’adapte aux envies globales. Moins de vingt ans plus tard, il se vend près de 240 millions de smartphones par trimestre.

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    En lançant son i3 sur le marché automobile en 2013, BMW fait partie des constructeurs de première génération de véhicules électriques. Si l’option technique est prometteuse avec l’option d’un moteur à combustion interne comme prolongateur d’autonomie, l’i3 n’attendra jamais les chiffres de vente des autres modèles de la gamme.

    Le client moyen n’est pas encore prêt à se contenter d’une autonomie de 300 kilomètres même si elle s’avère suffisante pour la très grande majorité des conducteurs.

    Au-delà de l’aspect révolutionnaire de son mode de propulsion, du côté ‘écologique’ et confortable de l’électricité, le prix (27 990 euros bonus déduit en France + 4 000 euros pour le ‘Range Extender’) sera peut-être un frein à un développement grand public. Les gammes Série 1, X1, Série 3 débutent à des tarifs inférieurs. Même la plus basique des Série 5 (34 550 euros) s’affiche à un prix comparable.

    Enfin, et c’est une affaire de goût, cette i3 possède une ligne trop marquée pour devenir un vrai best-seller. BMW a voulu montrer sa capacité à devancer l’avenir. Le pari est déjà gagné mais ce n’est peut-être pas avec ce modèle que la marque bavaroise gonflera encore ses bénéfices. La BMW i3 est un premier pas… L’ouverture d’une nouvelle gamme.

    Aux Etats-Unis, premier marché des véhicules électriques, il ne s’est écoulé que 40 000 voitures de ce type (électrique pur ou hybride plug-in) durant le premier semestre. Une goutte d’eau parmi le total de 7 820 000 véhicules particuliers vendus dans le même temps.

    La BMW i3 est une première étape. Je suis convaincu que je me retournerai sur son passage avec la même envie que devant une personne tenant un téléphone portable en 1996… Et, un jour, nous roulerons tous dans ce genre de véhicules.

    Un genre qui reste à définir… Quand on compare un bi-bop à un Galaxy S4, on peut espérer beaucoup de ce que sera l’avenir de la BMW i3 !

  • Lecture : Belles des années 80

    Lecture : Belles des années 80

    Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.

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    L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.

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    Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.

  • Essai BMW X1 : cœur de cible

    Essai BMW X1 : cœur de cible

    Devenu le modèle le plus vendu par BMW sur le territoire français en 2011, le X1 est désormais le cœur de gamme de la marque allemande. Un cœur de gamme sans surprise tant BMW s’est penché sur l’attente de ses clients pour proposer un modèle en phase avec leurs besoins.

    BMW a cédé avec brio à la mode des crossovers. En 2000, le X5 fut le premier d’une gamme qui n’a cessé de s’enrichir. Après le X3 et le X6, la marque munichoise a élargi son offre avec un « petit » X1.

    Avec 4454 millimètres de longueur, le X1 n’est pourtant pas vraiment compact. C’est près de sept centimètres de plus qu’un Audi Q3 et trois centimètres plus grand qu’un Volkswagen Tiguan. La ligne est équilibrée et fait oublier l’aspect parfois massif de ses grands frères.

    Dans sa finition XLine, quelques éléments mats viennent souligner la carrosserie, sans être ostentatoires. La couleur du modèle d’essai – Valencia Orange à 750 euros – est du plus bel effet. Le cuir clair (option à 1 100 euros) et les baguettes décoratives en bois offrent une très belle note à l’habitable.

    Toujours à l’intérieur, les corrections apportées lors d’une légère mise à jour en septembre 2012 ont fait le plus grand bien au « nouveau » X1. Le tableau de bord est bien mieux assemblé. On y retrouve ce qui fait le charme de BMW. Le grand écran central est parfaitement placé et offre la possibilité d’accéder à des dizaines d’applications via le Controller iDrive qui reste une référence dans le domaine.

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    L’un des principaux atouts de ce X1 est son ensemble moteur / boîte. Le quatre cylindres diesel de 1 995 cm3 développe 184 chevaux avec un couple maximal de 380 Nm dès 1 750 tours/minute en s’appuyant sur la technologie TwinPower Turbo.

    Deux turbocompresseurs sont combinés pour améliorer le rendement selon l’ouverture des papillons. Et la consommation est contenue à 4,9 litres / 100 kilomètres avec un nouveau système d’injection à rampe commune et une transmission aux seules roues arrière.

    La boîte automatique à 8 rapports (option à 2 200 euros) est d’une efficacité remarquable. Mais il faut souligner que ce X1 est loin d’avoir des capacités équivalentes aux autres productions de la marque bavaroise. Un crossover est tout simplement moins plaisant à conduire et moins confortable qu’une bonne berline, et quasiment quelle que soit son origine.

    L’expérience de conduite est remarquable. La souplesse du moteur et les efforts imperceptibles de la transmission se marient totalement à la collection de services embarqués. Le régulateur de vitesse à fonction freinage ou le service de conciergerie apportent un réel plus au conducteur.

    Avec toutes les options, ce BMW X1 sDrive20d 184 ch XLine est affiché à 46 150 euros (35 500 euros de base). Un tarif conséquent qui reflète la personnalisation du modèle essayé… Il parait néanmoins difficile de se passer des fonctionnalités proposées. Et c’est peut-être là le problème majeur de ce X1. On ne se lasse pas de son habitacle connecté ! En premier prix, un BMW X1 sDrive 16d 116 ch est proposé à 28 750 euros.

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    L’AUTO est-elle cult ?

    Ce n’est pas la meilleure BMW mais elle offre tout ce que l’on peut attendre d’une voiture de la marque dans un crossover de moins de 4,50 mètres.

    Le prix est aligné sur le pedigree et les prestations proposées. C’est sans doute un peu cher mais finalement en relation avec le marché. Il ne reste plus qu’à souhaiter que les ingénieurs de BMW dote ce X1 des qualités dynamiques de ses berlines pour en faire un modèle d’exception.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Diesel 4 cylindres en ligne 16 soupapes, TwinPower Turbo
    Cylindrée : 1 995 cm3
    Puissance : 184 chevaux (135 kW) à 4 000 tours / minute
    Couple : 380 Nm de 1 750 tours / minute
    Transmission : aux roues arrière
    Pneumatiques : 225/50 R17
    L/l/h (mm) : 4 454 / 1 798 / 1 545
    Poids à vide : 1 575 kg
    Capacité du coffre (l.) : 420
    Vitesse maximale : 205 km/h
    0-100 km/h : 7,9 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 5,6 / 4,7 / 5,0
    Emissions de CO2 : 132 g/km

  • Vidéo : Logorama

    Vidéo : Logorama

    Oscar du meilleur court métrage en 2010, Logorama détourne trois mille logos dans un film de seize minutes… L’automobile y occupe une place de choix avec l’apparition de quinze marques et beaucoup d’autres entreprises de l’industrie !

    Nous avons trouvé : GMC, Bentley, Aston Martin, Chevrolet, Jaguar, Audi, Volvo GM, BMW, MG, Chrysler, Subaru, Mercedes, Honda, Hummer et Toyota…

    Voici le clip, version courte, de H5, produit par Autour de Minuit.

  • Rencontre : BMW i3 Concept Coupé et i8 Concept Spyder

    Rencontre : BMW i3 Concept Coupé et i8 Concept Spyder

    Dans le cadre du BMW i Tour, déjà passé par New-York, Rome et Tokyo, la BMW i3 Concept Coupé et la BMW i8 Concept Spyder sont exposées au Palais de Tokyo jusqu’au dimanche 7 avril.

    Modèles encore conceptuels, les deux i3 et i8 actuellement présentés à Paris ne dévoilent qu’une partie de ce que sera la gamme « i » commercialisée à partir de la fin de l’année.

    A Francfort, l’i3 définitive reprendra les meilleurs éléments des i3 Concept Coupé (présente à Paris) et i3 Concept. BMW annonce une citadine de moins de quatre mètres, dotée de cinq portes à ouverture antagoniste et sans montant central, avec un rayon de braquage inférieur à celui d’une MINI.

    Le Concept présente des options particulièrement marquées. Depuis 2007, BMW cherche de nouvelles solutions dans le cadre d’un « Projet i ». La marque BMW i – dont le périmètre est à rapprocher à celui du M pour la gamme sportive – est née en 2011 avec la volonté de commercialiser les i3 et i8.

    Le groupe motopropulseur a progressé sous plusieurs formes. A partir de la MINI E en 2008, BMW a développé les Concept ActiveE et Megacity Vehicle devenu i3. Durant ces mois, les progrès ont permis au moteur électrique de l’i3 d’afficher la même puissance que celui de la MINI E en étant 40 % moins volumineux. Même démarche dans l’hybridation pour concevoir l’i8.

    Placé juste au-dessus du train arrière de l’i3 Concept Coupé, le moteur électrique développe 125 kW (soit 170 chevaux) avec un couple de 250 Nm au cœur d’un châssis alliant polymères et fibres de carbone. L’i3 Concept Coupé atteint 60 km/h en moins de quatre secondes et 100 km/h en moins de huit secondes.

    Côté autonomie, sur le seul moteur électrique, l’i3 peut couvrir entre 130 et 160 kilomètres. Selon le cycle FTP72, il serait possible de parcourir 225 kilomètres lorsque la batterie lithium-ion – placée sous le plancher – est pleine. En option, il est possible de charger 80 % de cette batterie en moins d’une demi-heure via une Wallbox. Une charge standard est prévue en six heures.

    Trois modes de conduite sont disponibles et modifient la façon dont la voiture réagit aux sollicitations. En CONFORT, toute la puissance est mise à disposition, privilégiant les performances à l’autonomie. Le mode ECO PRO permet d’améliorer la distance parcourue et l’ECO PRO+ minimise les consommations électriques.

    Même s’il n’était pas possible de prendre le volant de ce concept, plusieurs ateliers permettent de comprendre les idées de BMW. Encore plus que dans les autres modèles de la marque, le système Connected Drive permet d’interagir avec sa voiture, à distance via une application mobile, ou en roulant pour surveiller l’autonomie ou trouver une station de recharge.

    L’habitacle s’avère sobre. L’utilisation de matériaux en fibres naturelles marque l’ambiance de cette « i ». Le cuir est traité avec des extraits naturels de feuilles d’oliviers, le revêtement du tableau de bord et des portes est fabriqué en fibres naturelles avec l’ajout de bois d’eucalyptus d’Europe… Si la version commercialisée en fin d’année reprend au moins une partie de ces caractéristiques, elle lancera vraiment une nouvelle génération d’habitacles.

    Point très peu mis en avant par BMW (mais excessivement important à mes yeux), un prolongateur d’autonomie sera proposé en option. Baptisé REx, ce moteur à combustion devrait être un petit deux cylindres, peut-être adapté d’un bloc de moto. De quoi servir de générateur au moteur électrique…

    Face à l’i3 Concept Coupé, l’i8 Concept Spyder parait beaucoup moins commercialisable. Spyder strict deux places, évolution du coupé 2+2 i8 Concept présenté l’an passé, il préfigure ce que sera la sportive hybride haute performance mise sur le marché en 2014. Mêlant un moteur électrique et un moteur à combustion (baptisé eDrive), l’i8 possède la capacité de développer 260 kW (soit 354 chevaux) et 550 Nm.

    Le moteur électrique s’occupe du train avant avec une puissance de 96 kW (131 chevaux) alors que le moteur à combustion, un trois cylindres TwinPower Turbo de 164 kW (223 chevaux), est couplé au train arrière.

    L’autonomie 100 % électrique est annoncée à 30 kilomètres avec 1h45 pour une recharge complète de la batterie lithium-ion. Côté performances, BMW promet des accélérations de 0 à 100 km/h en 5,0 secondes et 250 km/h de vitesse de pointe, bridée électroniquement.

    Dans le cadre de cette exposition BMW i Tour, une partie du niveau inférieur du Palais de Tokyo est « privatisé » mais ouvert gratuitement au public. Sur le toit, le Chef Alain Plassard a créé un jardin potager éphémère… Une façon de mêler une nouvelle génération de véhicules à une image plus écolo, appelant d’autres sens.