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  • Depuis sa création, Alpine a rêvé de devenir Porsche. Ce rêve pourrait bien se concrétiser

    Depuis sa création, Alpine a rêvé de devenir Porsche. Ce rêve pourrait bien se concrétiser

    La valeur des équipes de Formule 1 n’est pas un concept anodin : elle peut façonner l’avenir du sport. Sans l’effet Netflix sur les évaluations, Porsche pourrait déjà faire partie du paysage, notamment via un éventuel rachat de Red Bull Racing. Mais le boom des valorisations post-Drive to Survive a fait dérailler le projet : Porsche estimait l’équipe à moins d’un milliard de dollars, alors que les valorisations réelles avaient alors rapidement doublé.

    Selon SportsPro, la valorisation de Red Bull Racing atteignait 3,35 Md d’euros en 2023, tandis que Ferrari culminait à 4,5 Md d’euros. La proposition de Porsche sous-estimait Red Bull de près de 2 Md d’euros, offrant à Christian Horner un solide argument économique pour rejeter l’offre.

    Alpine, écurie de milieu de tableau, se trouve dans une situation différente. Son écurie F1 est valorisée autour d’1,27 Md d’euros, selon des estimations reprises dans la presse, notamment dans le contexte d’une baisse de 18 % de la valeur des actions Renault en juillet — un signe d’affaiblissement potentiel face à une valorisation bien supérieure à sa performance sportive.

    Renault vient d’annoncer le remplaçant pour Luca de Meo, moteur de la renaissance d’Alpine, notamment au travers du rebranding de l’équipe. Mais il semblerait que son successeur portera une attention particulière à cette écurie F1 et à son immense valeur stratégique.

    La F1 de l’ère Netflix et du plafonnement des coûts peut devenir rentable. L’écurie de F1, loin d’être un boulet financier, pourrait même représenter un actif de plus de 1 milliard d’euros au moment où Renault pourrait avoir besoin de liquidités.

    Un groupe d’investisseurs américains détient déjà 24 % d’Alpine F1. Mais une question clé se pose : qui pourrait réunir les 865 M d’euros ou plus nécessaires pour acquérir le reste de l’écurie si Renault décidait de s’en séparer ? Un acheteur doté d’énergie… et de vision pourrait alors nommer un PDG expérimenté, capable de repositionner l’équipe, tout en exigeant un contrôle total — Christian Horner en tête des candidats potentiels. Quant à Porsche, s’il ne veut plus du moteur Mercedes, il pourrait envisager une collaboration autour du moteur Renault 2026, actuellement en ultime phase de développement à Viry.

    Depuis le retour de flamme autour de Flavio Briatore au sein de l’équipe, des rumeurs quant à une vente préparée courent. Renault les a démenties, mais le climat interne semble désormais plus incertain que jamais.

  • Amalgam : l’art miniature de la mémoire automobile

    Amalgam : l’art miniature de la mémoire automobile

    Au Royaume-Uni, vers Bristol, dans un atelier discret niché entre les falaises et les forêts, règne une atmosphère bien différente de celle des paddocks. Point d’odeur entêtante de gomme brûlée ni de hurlements mécaniques ici : seulement le chuintement délicat de l’adhésif de masquage, le cliquetis régulier des outils de précision, et les regards concentrés d’artisans méticuleux. Pourtant, les bolides alignés dans cet espace silencieux ont tous un point commun : ils ont façonné la légende du sport automobile.

    Dans un coin, on distingue le châssis RB19 avec lequel Max Verstappen a triomphé au Grand Prix des Pays-Bas 2023. Plus loin, la Ford GT40 victorieuse au Mans en 1969, pilotée par Jacky Ickx et Jackie Oliver, voisine avec la Bentley Blower de 1929 de Sir Henry « Tim » Birkin. Et tout au fond, presque cachée comme une relique sacrée, trône la Ferrari 330 P4 de 1967, arrivée deuxième dans la Sarthe aux mains de Ludovico Scarfiotti et Michael Parkes. Mais tous ces chefs-d’œuvre tiennent dans une vitrine. Aucun ne dépasse les 53 centimètres de long.

    Bienvenue dans l’univers fascinant d’Amalgam Collection, la référence absolue du modélisme automobile de haute précision.

    Des miniatures à l’échelle 1:8… et à échelle d’émotion

    Depuis près de 40 ans, Amalgam fabrique des modèles réduits avec un degré de détail qui frise l’obsession. Leurs créations, au 1:8 ou 1:18, ne sont pas de simples jouets pour collectionneurs fortunés : ce sont des œuvres d’art, figées dans un instant de gloire ou de drame, répliquées à partir de scans 3D, de plans techniques d’usine, et de centaines de documents photographiques.

    Kallon Jaye Rawlings, l’un des artisans d’Amalgam, travaille sur une Ferrari 330 P4. Il applique à la main une couche de salissure près de l’arrière gauche : « On veut que la voiture ait l’air de revenir tout juste de la piste, comme si elle sortait de la voie des stands en 1967. » Une patine contrôlée, inspirée de clichés d’époque, confère au modèle une authenticité troublante.

    Le modélisme comme reconstitution historique

    Ce souci du détail va bien au-delà de l’apparence. Chez Amalgam, chaque imperfection d’origine devient une caractéristique à reproduire. Les empreintes de doigts graisseux sur le capot de la GT40 d’Ickx ? Elles y sont. Le garde-boue tordu de la Bentley de Birkin ? Reproduit à la main, comme une cicatrice de course.

    « On travaille souvent à partir d’une seule image clé », explique Toby Moir, modélisateur historique. « On l’analyse sous toutes les coutures pour en extraire la moindre donnée. » Parfois, les clients eux-mêmes viennent enrichir cette documentation. Ainsi, un ingénieur ayant œuvré sur une Porsche 917 victorieuse du Mans a fourni des dessins et anecdotes précis — jusqu’à la clé de contact tordue à cause d’un incident d’après-course. Elle figure aujourd’hui, pliée, dans le cockpit du modèle.

    De Tyrrell à Ferrari : l’ascension vers les sommets

    Fondée en 1985 à Bristol, l’entreprise se tourne vers la Formule 1 dans les années 1990. Un premier contrat avec Jordan pour modéliser les monoplaces 195 et 196 ouvre la voie à une collaboration avec Williams. Mais c’est en approchant Ferrari, en 1998, qu’Amalgam franchit un cap décisif.

    « Ils ont tout de suite compris ce qu’on voulait faire », se souvient Sandy Copeman, fondateur de la marque. Dès la victoire de Ferrari au championnat constructeurs en 1999, les commandes explosent. Michael Schumacher devient malgré lui ambassadeur de la maison, et les modèles 1:8 passent de raretés à objets de culte.

    Maranello joue un rôle clé en acceptant de fournir des données de CAO issues de ses archives. Elles sont volontairement modifiées pour ne pas divulguer de secrets techniques, mais elles offrent un socle sans précédent à la modélisation. À leur tour, McLaren puis Red Bull suivent. La précision atteint un tel niveau que certains ingénieurs soupçonnent des fuites internes : les RB9 miniatures semblent trop exactes.

    Un atelier aux allures de galerie privée

    Les modèles sont assemblés entre la Chine, la Hongrie et la Bretagne. Un modèle peut nécessiter jusqu’à 4500 heures de développement et 450 heures d’assemblage et de finition. Chaque exemplaire compte de 400 à 2000 pièces, selon la complexité. Et chaque détail compte.

    Le prix reflète cette exigence : il faut débourser 10 495 euros pour une Ferrari SF-24 de Carlos Sainz, victorieuse en Australie. Mais certaines pièces atteignent, voire dépassent, les 20 000 euros : Ferrari 499P victorieuse au Mans en 2023, Ferrari 250 LM de 1965, ou encore des commandes sur mesure.

    Car Amalgam permet aussi de recréer votre voiture : une tendance qui séduit autant les célébrités que les écuries de Formule 1, soucieuses d’immortaliser leurs bolides pour leurs sponsors ou leurs pilotes. Charles Leclerc, Rowan Atkinson, Gordon Ramsay ou encore Sylvester Stallone comptent parmi les clients.

    Quand la miniature devient mémoire vivante

    L’un des projets les plus émouvants d’Amalgam reste celui demandé par George Lucas. Avant d’être cinéaste, le créateur de Star Wars avait travaillé dans l’univers Shelby, notamment sur une Cobra dont il avait dessiné la livrée. L’originale ayant été vendue, il commande une réplique fidèle à ses souvenirs, enrichie de détails personnels. « C’était très spécial », confie Copeman. « Il voulait retrouver sa voiture, pas une voiture. »

    Plus que des miniatures, les modèles d’Amalgam sont des condensés de passion et de mémoire. Ils ne contentent pas seulement l’œil : ils racontent une époque, une course, une vie.

    Et si vous en achetiez un, assurez-vous d’avoir plus qu’un bureau : il vous faudra aussi une bonne dose d’émotion.

  • L’histoire de la première victoire de Max Verstappen en F1

    L’histoire de la première victoire de Max Verstappen en F1

    Le Grand Prix d’Espagne 2016 restera gravé dans les mémoires comme le moment où Max Verstappen est entré dans l’histoire de la Formule 1 en devenant le plus jeune vainqueur de tous les temps, à seulement 18 ans et 228 jours. Mais derrière cet exploit spectaculaire se cache une série d’événements et de décisions qui ont façonné le destin de ce prodige néerlandais.

    Le récit commence avec une annonce qui a secoué le monde de la F1 : après seulement cinq courses de sa deuxième saison et sa troisième saison de course automobile, Max Verstappen se retrouve promu au sein d’une des équipes les plus prestigieuses de la F1, Red Bull Racing. La nouvelle est annoncée à son coéquipier, Daniil Kvyat, alors qu’il se trouve chez lui à Moscou, plongé dans la détente devant sa série télévisée préférée. La conversation téléphonique avec le Dr Marko, figure emblématique de Red Bull, est brève et laisse Kvyat sans réelle explication quant à sa rétrogradation vers Toro Rosso.

    Pour Verstappen, ce changement représente à la fois une opportunité et un défi de taille. À seulement 18 ans, il se retrouve propulsé au sein d’une écurie de pointe, aux côtés d’un coéquipier expérimenté comme Daniel Ricciardo. Mais Max ne se laisse pas impressionner. Il affirme sa confiance dans cette nouvelle étape de sa carrière, déclarant lors de la conférence de presse de la FIA : « Je suis très heureux de cette opportunité. Je pilote désormais pour une équipe de premier plan, ce qui a toujours été mon objectif. Quant au risque que cela représente d’intégrer une écurie de pointe si jeune, je pense que le plus grand risque était d’être si jeune en Formule 1, mais j’ai bien géré la situation. »

    Le week-end du Grand Prix d’Espagne marque également le début d’une nouvelle collaboration entre Verstappen et son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase, surnommé « GP » dans l’équipe. Cette relation, bien que différente de celle entre son prédécesseur, Sebastian Vettel, et son ingénieur « Rocky », se révèle être une association efficace et franche, où les attentes élevées de Max sont parfaitement gérées par Lambiase.

    Mais le véritable moment de gloire de Verstappen survient lors de la course elle-même. Alors que les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, se retirent dès le premier tour après s’être percutés, Max se retrouve en tête, résistant à la pression de Kimi Räikkönen et de sa Ferrari. Grâce à une stratégie efficace de l’équipe Red Bull, Verstappen maintient son avance jusqu’au drapeau à damier, remportant ainsi une victoire historique pour lui-même et pour son équipe.

    Cette victoire n’est pas seulement le résultat d’un talent brut, mais aussi de la détermination et de la résilience mentale de Verstappen. Malgré les défis et les pressions de la compétition de haut niveau, il parvient à garder son sang-froid et à livrer une performance exceptionnelle dès sa première course avec Red Bull Racing.

    Pour Marko, le cerveau derrière cette décision audacieuse de promouvoir Verstappen, cette victoire représente la validation de sa vision et de sa confiance en ce jeune prodige. Alors que les célébrations éclatent dans le paddock après la course, Marko se rappelle les moments difficiles et les doutes qu’il a dû surmonter pour parvenir à cette victoire tant attendue.

    Pour Max Verstappen, cette victoire n’est que le début d’une carrière prometteuse dans le sport automobile. Alors qu’il continue de repousser les limites et de conquérir de nouveaux sommets, le Grand Prix d’Espagne 2016 restera à jamais gravé comme le moment où un jeune prodige est devenu une légende de la Formule 1.

  • À Monaco aux côtés de Pierre Gasly

    À Monaco aux côtés de Pierre Gasly

    S’il dispute son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1, Pierre Gasly connaît très bien le circuit le plus mythique de la saison… Ce week-end, il peut créer l’exploit avec une Toro Rosso généralement à l’aise entre les rails.

    « En vérité, je n’ai jamais été particulièrement chanceux à Monaco dans les formules de promotion », avoue Pierre. « Comme s’il y avait un chat noir sur mon casque ! J’espère que ça va changer cette année, car c’est vraiment l’endroit le plus excitant de la saison. Rouler à 300 km/h, à dix centimètres des murs, tout en allant chercher une performance en attaquant de plus en plus, représente vraiment quelque chose. Aucune erreur n’est permise, parce que si vous freinez un mètre plus loin, vous faites un mètre de trop, c’est tout de suite dans le mur. »

    « Même si j’ai toujours aimé me qualifier à Monaco, les courses ont été un peu pénibles, car il est très difficile de doubler. Tout dépend de la stratégie. Il faut rester concentré jusqu’au bout, même lorsque l’on pense que rien ne va changer. Quelqu’un peut faire une erreur dans les derniers tours et laisser une opportunité. Il faut toujours être prêt. C’est une très longue course qui peut s’avérer frustrante. Dépasser une voiture un peu plus lente n’est pas toujours facile. Si le pilote devant fait un bon travail pour défendre sa position, ça devient très compliqué. »

    « On dit souvent que le pilote fait la différence à Monaco, mais avec la nature de la piste et les bosses, il est toujours important d’avoir une bonne voiture. Un bon pilote peut aller chercher les deux derniers dixièmes de seconde qui comptent le plus, ça reste vrai.

    « Il faut faire attention car la piste évolue tout au long du week-end. Il ne faut donc pas se précipiter, mais accumuler progressivement de l’expérience jusqu’au samedi après-midi pour la qualification. C’est une piste folle, avec des portions où on roule à 300 km/h. Le lundi, les gens ne roulent même pas à 50 km/h. Ces rues ne sont pas faites pour ces vitesses, mais j’aime ça, ça fait monter l’adrénaline ! »

    « Il y a beaucoup de choses en dehors de la course, mais je peux m’échapper. J’adore l’ambiance de la fête de Monaco avec la foule, les yachts dans le port et c’est très amusant pour tout le monde. Pour nous pilotes, c’est encore plus sympa si nous avons un bon résultat le dimanche. Depuis de nombreuses années, cela a été considéré comme la course à domicile pour nous, les pilotes français. Cette année, avec le retour du Paul Ricard au calendrier, Monaco est comme une deuxième course à domicile. »

    Après les essais libres :

    « Premier jour à Monaco, c’est vraiment cool d’être de retour dans ces rues ! La dernière fois c’était en 2016 et c’est l’un des circuits les plus étonnants de l’année. Pour le moment, je pense que c’est très serré entre la septième place et l’arrière du peloton, donc ce sera super serré ce week-end. Je n’ai pas vraiment trouvé les bons réglages pour me sentir à l’aise avec la voiture, donc être dans le rythme de Brendon semble plutôt bien. Nous allons probablement travailler et analyser nos données pour essayer de trouver le meilleur package. La voiture semble être rapide, donc si nous arrivons à trouver deux ou trois dixièmes, je pense que nous pouvons nous battre pour être dans le top 10. Ce sera l’objectif pour les qualifications. »

    Après les qualifications et un passage en Q3 avec la 10e place :

    « Je dois dire que je me sentais bien avec la voiture aujourd’hui ! Je pense que nous avons fait un bon pas en avant par rapport à jeudi et aux dernières courses. Nous n’étions qu’à un dixième de la sixième place. C’est génial et aussi frustrant, car on manque la troisième ligne de peu. Je suis déjà très heureux d’arriver en Q3 et c’est une bonne position de départ sur cette piste. Comme nous l’avons vu par le passé, tout peut arriver ici ! Je suis de plus en plus à l’aise dans la voiture. Je dois donc continuer à prendre de l’expérience et continuer à m’améliorer. Monaco est un circuit vraiment particulier et nous avons dû préparer la voiture d’une manière différente. Je pense que c’était très positif. : chaque week-end, nous apprenons de plus en plus. Ce week-end, il semble que tout fonctionne très bien. Nous sommes en milieu de grille et nous espérons pouvoir faire une belle course demain et marquer de bons points. »

  • Le Groupe Volkswagen annoncé chez Red Bull Racing !

    Le Groupe Volkswagen annoncé chez Red Bull Racing !

    Chaque année, on attend que les grandes décisions soient prises à Monza. Durant cette saison 2015, le Grand Prix d’Italie a beaucoup compté dans le développement des affaires en cours. A tel point que Singapour est en ébullition, dans un épais brouillard.

    Depuis des années, Volkswagen est lié à une entrée en F1. Et depuis autant d’années, ces spéculations sont démenties. Pourtant, tout concorde pour voir l’une des marques du plus grand groupe automobile européen sur les grilles des Grands Prix.

    Selon Eddie Jordan, ancien patron d’écurie et désormais consultant pour la BBC, le contrat visant à lier Red Bull Racing et le Groupe Volkswagen est écrit. Il ne reste plus qu’à le signer.

    Depuis des années, le fondateur de Red Bull drague le Groupe Volkswagen. (Bernie aussi)

    Car Red Bull va fermer un chapitre en fin de saison. Le départ de son partenaire Renault Sport F1, lié à celui des sponsors principaux que sont Infiniti et Total qui accompagneraient le constructeur français dans un nouveau projet, va coûter cher à Mateschitz. Plusieurs dizaines de millions d’euros sont à trouver pour payer le moteur (certainement Ferrari) et le nouveau contrat de Daniel Ricciardo.

    Dietrich Mateschitz et Helmut Marko ne vont pourtant pas quitter la F1 en quelques semaines. Si Monsieur Red Bull va vendre son écurie, il en restera le principal sponsor et le Dr Marko sera encore en charge du sport automobile pour le Taureau.

    Depuis deux jours, Marko et Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, répètent que l’écurie quitterait la F1 sans la mise à disposition d’un moteur compétitif. Selon eux, Renault et Honda ne sont pas des options viables. Mercedes a refusé l’offre. Il ne reste plus que Ferrari… L’idée est séduisante, mais les Autrichiens craignent d’être considérés comme de simples clients et devoir se contenter d’être derrière les Rouges.

    La dernière victoire de Winterkorn ?

    Eddie Jordan affirme que le Groupe Volkswagen prendrait une participation très significative dans l’écurie, qui bénéficiera donc d’un moteur Ferrari durant deux saisons, avant que VW puisse proposer un groupe motopropulseur performant en 2018.

    Depuis des années, Ferdinand Piëch met son véto à un programme F1 au sein du groupe. Cet amoureux de sport automobile a multiplié les programmes partout autour du globe sans jamais s’approcher de la discipline reine. Depuis le départ du patriarche du Conseil de Surveillance, Martin Winterkorn – qui s’était présenté comme le successeur jusqu’à faire évincer Piëch – pousse pour que l’une des marques fassent son entrée en Grand Prix.

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    La situation de Red Bull Racing est une géniale opportunité pour Winterkorn de remporter une victoire décisive en Allemagne. Mais elle pourrait bien être sa dernière.

    Vainqueur du duel qui l’opposait à Ferdinand Piëch, Martin Winterkorn utilise peut-être sa dernière cartouche chez Volkswagen… Lui qui pensait avoir définitivement évincé Piëch pour être nommé à la tête du Conseil de Surveillance du groupe vient de se voir proposer une prolongation de deux ans de son bail à la tête du Directoire de Volkswagen.

    Démissionnaire après avoir été lâché par ses pairs, Ferdinand Piëch aurait encore la main sur la majorité du Conseil… Un Conseil qui a proposé le siège de président à Hans Dieter Pötsch, l’actuel Directeur Financier de Volkswagen, dont le nom a été soufflé par Piëch.

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    Et si tout se faisait comme l’annonce Eddie Jordan, quelle marque pourrait être utilisée par le Groupe Volkswagen ?

    Faites votre choix :
    Audi
    Bentley
    Bugatti
    Lamborghini
    Porsche
    Seat
    Skoda
    Volkswagen

  • F1 2015 : Red Bull RB11 : l’arnaque du siècle

    F1 2015 : Red Bull RB11 : l’arnaque du siècle

    Rappelez-vous, le 1 février dernier, je vous révélais tout excité la Red Bull RB11 Camo 2015 dans mon article la F1 zébrée. Version d’essais de la RB 11 de l’équipe Red Bull Racing, on trouvait là une livrée innovante, blanche et noire, façon spycars. La voici :

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    Aujourd’hui, Red Bull a révélé sa version finale de la RB 11. C’est donc ce que j’appelle l’arnaque du siècle. L’équipe Red Bull Racing nous avait promis une livrée nouvelle, changeante, différente des précédentes. Il n’en est rien. La déception est grande et cette livrée 2015 ressemble quasiment à celles des années précédentes. Déception donc.

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  • Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Red Bull RB11 Camo 2015 : la F1 zébrée

    Il est bien rare que nous parlions F1 chez AUTOcult.fr. Cette fois, l’actualité se fait du côté de Jerez, où ont lieu les essais hivernaux officiels de la saison 2015. Quasiment toutes les équipes y sont présentes, et l’une d’entre elles fait parler d’elle, dans le paddock ou ailleurs. L’équipe Red Bull, celle qui fit couler bien d’encres l’an dernier aux vues de ses piètres performances, a fait couler bien d’encres par la robe plutôt exceptionnelle de sa RB111, habituellement présente sur les modèles de série en essais discrets.

    Cette livrée a marqué les esprits, sûrs qu’on en parlera encore dans quelques cercles spécialisés. Et cela en fait sûrement une livrée CULT. Espérons que l’équipe autrichienne conservera cette robe particulière après les essais, pour la saison entière. Noire, blanche, avec quelques touches de bleu, jaune, rouge, s’il le faut. On ose de moins en moins de nos jours.

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  • Dakar : Auto, Camion, Moto, Quad : les différentes catégories

    Dakar : Auto, Camion, Moto, Quad : les différentes catégories

    Le Dakar arrive, il verra son départ à Buenos Aires le 4 janvier prochain, son arrivée 13 jours plus tard, au même endroit, dans la capitale argentine. 9000 kilomètres de chemins, caillasses, sables, dunes seront à parcourir pour ceux et celles qui s’engagent dans ce raid où différentes catégories de véhicules sont acceptées. Auto, camion, moto, quad, leur organisation est très structurée. AUTOcult vous présente ici les différentes catégories, entre 2 et 4 roues motrices, entre essence et diesel, petite cylindrée et grosse cylindrée.

    Voitures

    T1.1     Voitures modifiées 4 roues motrices essence
    T1.2     Voitures modifiées 4 roues motrices diesel
    T1.3     Voitures modifiées 2 roues motrices essence
    T1.4     Voitures modifiées 2 roues motrices diesel
    T2.1     Voitures de séries essence
    T2.2     Voitures de séries diesel
    T3.1     Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères
    T3.2     Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères essence
    T3.3     Voitures modifiées + de 1 050 cm3 légères avec moteur de motos
    Open 1     Voitures du règlement Score international
    Open 2     Voitures 4 roues motrices + de 2,8 tonnes et – de 2,20 mètres de large

    Camions

    T4.1     Camions de série
    T4.2     Camions modifiés
    T4.3     Camions d’assistance

    Motos

    Groupe 1     Motos du règlement Elite
    Groupe 2.1     Motos « Super Production » max 450 cm3
    Groupe 2.2     Motos « Marathon » max 450 cm3

    Quads

    Groupe 3.1     Quads 2 roues motrices max 750 cm3
    Groupe 3.2     Quads 4 roues motrices max 900 cm3

    Parmi toutes ces catégories, Red Bull est l’une des marques qui investit le plus dans le Dakar. Pas moins de quatre camions Kamaz, trois Peugeot 2008 DKR, une MINI et une belle poignée de motos et quads seront engagées par et/ou avec le soutient du taureau. L’an dernier, trois des quatre vainqueurs du Dakar étaient parrainés par la marque autrichienne.

    dakar-2015-kamaz-master-team-gardians-of-the-dakar

    Jakub Przygonski, Jordi Viladoms and Marc Coma - Lifestyle

    The Peugeot 2008 DKR - Detail

  • Peugeot 2008 DKR : la livrée officielle Red Bull

    Peugeot 2008 DKR : la livrée officielle Red Bull

    Il y a quelques temps, je vous présentais la 2008 DKR mise à nue, avant l’annonce de la livrée officielle. Cette fois, c’est bon, la  2008 DKR est dévoilée. La voici. Cette 2008 n’apporte pas de grande surprise, les couleurs y sont comme à l’habituelle pour un projet soutenu par Red Bull : du bleu nuit, du jaune, avec le taureau rouge. Du rouge qu’on retrouve aussi sur l’arrière du buggy, avec la présence du pétrolier français Total. Pas de grande surprise certes, mais la déco s’en retrouve plutôt équilibrée.

    Stephane Peterhansel, Cyril Despres, Carlos Sainz - Portrait The Peugeot 2008 DKR - Detail   The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail The Peugeot 2008 DKR - Detail

    En parallèle, la 2008 DKR était présentée en l’usine de PSA Peugeot Citroen de Sochaux… Un rendez-vous en terre presque inconnue, où Stéphane Peterhansel rencontrait les salariés du groupe.

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  • Photos : Le road-trip de David Coulthard à Cuba

    Photos : Le road-trip de David Coulthard à Cuba

    Suite de notre folle semaine cubaine… Cet été, (juste avant de nous emmener faire un tour en Renault Twin’Run) David Coulthard et des membres d’Infiniti Red Bull Racing sont partis à Cuba pour participer au Cuban Classic Car Rally au volant d’une Pontiac de 1955.

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    Au milieu des 60 000 voitures datant d’avant la révolution (1er janvier 1955), Coulthard et son copilote Tony Burrows ne se sont pas tant fait remarquer.

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    Accompagnés par deux mécaniciens de l’équipe championne du monde de F1, ils ont pu découvrir la « débrouille » locale pour réparer des pièces de plus d’un demi-siècle.