Catégorie : Culture

  • Mondial de l’Auto : Top 5 Concept

    Mondial de l’Auto : Top 5 Concept

    Une semaine que notre Mondial de l’Automobile 2016 est ouvert. Voici l’occasion de faire le bilan. Premier épisode : les concepts !

    Renault TREZOR

    Evidemment, elle était attendue. Nous savions que Renault préparait un coup d’éclat pour sa conférence de presse du jeudi matin. Voici TREZOR, le premier épisode de la seconde vie de Laurens van den Acker chez Renault. Six ans après DeZir, le Néerlandais dessine l’avenir des formes du Losange.

    C’est beau, mais c’est encore très hypercar pour imaginer ce qui restera dans les prochaines Clio, ZOE ou Mégane… La signature lumineuse en forme de C est déjà acquise dans la gamme, la calandre est amenée à disparaître avec l’avènement des moteurs électriques, les roues vont grandir… Peut-être que l’héritage à attendre est l’amincissement des sièges.

    Volkswagen I.D.

    Elle aussi était particulièrement attendue. Depuis la révolution provoquée, annoncée et entamée il y a douze mois, Volkswagen promet des véhicules électriques, autonomes, connectés (…). En voici la première forme : I.D.

    Annoncée pour une autonomie comprise entre 400 et 600 km avec une puissance d’environ 170 chevaux, cette I.D. est programmée pour entrer en concession dès 2020.

    Citroën CXperience

    Citroën n’avait pas gardé la surprise pour le Mondial. Depuis quelques jours, les photos et vidéos avaient été transmises. La berline CXperience est destinée à ne pas faire oublier que Citroën ne produira pas que de petites voitures « funs ».

    Privée de l’héritage de DS et SM, la marque Citroën restera sur le marché du haut de gamme, au moins en Chine. C’est là que CXperience impose la mémoire d’un mot-clé très attaché à la marque : confort !

    BMW X2

    C’est sans doute le moins conceptuel des concepts, mais qu’il est beau ! Contrairement à la mode du Groupe Volkswagen, ce SUV X2 abandonne les arêtes.

    Si l’avenir du design BMW s’aligne sur ces traits, les Bavarois sont à l’abris pour une nouvelle génération.

    Lexus UX

    Encore un SUV conceptuel qui ne sera bientôt plus un concept. Version Lexus du Toyota CH-R dont les premiers bons de commande ont déjà été remplis, il arrivera aussi en concession début 2018 avec une nouvelle motorisation hybride.

    Là encore, c’est la promesse d’un succès.

    Et enfin, mention spéciale à la Vision Mercedes-Maybach 6 déjà vue à Chantilly et toujours aussi exceptionnelle !

  • Quentin Champion s’expose

    Quentin Champion s’expose

    Ami de longue date, il m’était logique de m’arrêter sur cette exposition photo que nous prépare Quentin Champion. En soutien avec notre confrère belge Le Rédacteur Auto (www.leredacteurauto.be) et Michelin, Quentin, rejoint là par Alexis Bernard, exposera ses plus beaux clichés capturés lors de ses saisons passées sur les spéciales ou les circuits de l’Europe entière. Organisé du 9 au 11 décembre à Liège (Belgique), cet évènement est résolument automobile puisque pilotes et copilotes seront présents le soir du vernissage, vendredi 9 décembre, 18h00. Plus d’information sur cet évènement ici.

    Petite sélection de photos de Quentin :

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    Belgian ASAF Karting Series - Trophée du Printemps 2015

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    WRC LOTOS POLAND RALLY 2014

    ASAF - Trophée des Ardennes 2014 / www.kart-im.com

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  • Un mille pattes pour onze pneus

    Un mille pattes pour onze pneus

    J’étais en train de faire mon marché sur popgom.fr, histoire de jeter un œil sur ce qui est actuellement proposé en matière de gommes toutes saisons, quand je me suis souvenu d’une machine très bizarre inventée par Michelin pour tester ses nouvelles créations…

    Au début des années 1970, Bibendum travaille sur l’équipement des poids lourds dits rapides, développés par plusieurs constructeurs et attendus pour les années suivantes. Après des études théoriques, le manufacturier cherche à mettre à l’épreuve ses trouvailles dans des conditions réelles d’utilisation.

    Je concède que l’on est loin de ce que l’on trouve sur Popgom, mais regardez la suite… Michelin crée un véhicule analytique, baptisé le Mille Pattes. Sur une base de Citroën DS Break, ce Mille Pattes est une machine extraordinaire.

    Au-delà de ses dimensions hors-normes, il repose sur onze roues et navigue à 170 km/h. Hors-normes avec 7,30 mètres de longueur, 2,45 mètres de largeur, 1,56 mètre de hauteur et une masse de 9 tonnes… Michelin barde sa création de technologies pour conserver une garde au sol constante de 215 millimètres.

    Durant plusieurs années, le Mille Pattes demeure le seul moyen d’essais de pneumatiques pour poids lourds à des vitesses élevées et dans des conditions réelles de roulage routier.

    Homologué et immatriculé, il a pu sortir sur routes avant l’instauration des limitations de vitesse sur le réseau… Par la suite, son utilisation restera confinée aux pistes d’essais.

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    Au cœur de cette machine, un seul pneu – sur les onze – est testé. Un vérin permet d’appliquer une charge de 2000 à 3 250 kg sur la roue centrale.

    Pour propulser les 9 tonnes à 170 km/h, deux moteurs Chevrolet V8 5,7 litres de 350 chevaux chacun s’occupent de l’ensemble. Celui placé à droite gère les trois trains de propulsion, tandis que celui de gauche est exclusivement réservé à la roue centrale en test.

    La transmission s’effectue par boîte de vitesses automatique à convertisseur de couple et embrayage hydraulique. Une commande différentielle de l’accélérateur permet de synchroniser les moteurs.

    La roue centrale est enfermée dans un carénage pour éviter tout accident. En cas de problème, un bouton situé sur le tableau de bord arrête les moteurs et neutralise la roue centrale en moins de trois secondes.

    L’arrivée effective des poids lourds rapides a permis de remplacer le Mille Pattes qui demeure aujourd’hui dans le Musée Michelin.

    Résultat ? Il faut que je retourne sur popgom pour chercher mes pneus, mais j’ai appris que le site était aujourd’hui la propriété de Michelin… On en apprend tous les jours !

  • Le révolutionnaire binaire

    Le révolutionnaire binaire

    Une grave crise et un déclic… Le Groupe Volkswagen s’est lancé dans une nouvelle course au développement de l’automobile du futur il y a un an. À la tête du régiment désigné pour changer – voire sauver – le monde, Johann Jungwirth. Il était de passage à Paris, une semaine avant de revenir pour le Mondial.

    Arrivé en chemise, Johann Jungwirth salue les quelques invités. « JJ, c’est plus simple ! » Un coup d’œil panoramique lui permet d’afficher un large sourire : « Je vais me changer, j’arrive ! »

    Quelques minutes plus tard, revoilà notre Allemand en tee-shirt uni. Le responsable de la stratégie digitale du Groupe Volkswagen est l’une des personnes clés de l’avenir de l’industrie (et de la vie) automobile. Formé à l’école Mercedes, il sort de dix années passées aux Etats-Unis, dont sept dans la Silicon Valley. Au ton qu’il emploie pour parler de ce petit morceau de la Baie de San Francisco, on comprend que l’homme a été marqué par cette expérience. D’abord avec Mercedes, puis avec le géant Apple durant treize mois.

    De cette grosse année passée chez Apple, JJ reste très mystérieux. Il confie avoir œuvré pour des « projets spéciaux » et fait comprendre très poliment qu’il est inutile d’aborder le sujet.

    « En septembre 2015, le Groupe Volkswagen a initié de nombreux changements », explique-t-il avec un air malicieux. « Il fallait surmonter une grave crise. J’ai donc décidé de rejoindre le groupe, car j’étais convaincu que c’était l’endroit où je pouvais changer les choses en utilisant mes connaissances acquises dans la Silicon Valley. »

    Johann Jungwirth était-il impliqué dans le développement d’un projet automobile chez Apple ? Il n’en parle pas. Toujours est-il qu’il assure que le Groupe Volkswagen lui offrait une plus grande garantie de modeler l’avenir de l’automobile…

    « J’y suis depuis neuf ou dix mois. Mon bureau est au centre d’un open space qui regroupe une cinquantaine de personnes. C’est un espace très collaboratif, sans barrière. Nous sommes en tee-shirt. En début, je suis arrivée en costume. J’ai d’abord enlevé ma cravate, puis la veste et enfin ma chemise. Mon objectif est de travailler en tee-shirt, en short et en sandales ! »

    Sandales plus que tongs, la Californie n’a pas totalement emporté la Popstar de Volkswagen comme l’a présenté le journal allemand Handelsblatt…

    « Mon boulot est de gérer la transformation digitale de Volkswagen. Je vois ça en trois phases. Il y a d’abord le client digital, puis le produit digital et enfin l’entreprise digitale. Cette transformation touche tous les compartiments. Notre industrie entre dans sa plus grande révolution depuis sa création il y a 130 ans.

    Cette révolution s’articule autour de trois axes. Le premier va faire passer nos moteurs à combustion vers des propulseurs électriques. Le deuxième va remplacer les conducteurs par des véhicules capables de se déplacer de façon autonome. Le troisième modifiera notre façon de consommer. Nous ne serons plus propriétaires de notre véhicule, mais nous partagerons des solutions de mobilité. Ce qui est intéressant, c’est que ces trois dimensions arrivent en même temps.

    En un an, nous avons créé trois nouveaux Centres du Futur à Postdam, à Pékin et dans la Silicon Valley. Ils nous aident à ajouter une conception orientée vers l’utilisateur dans le développement des véhicules du Groupe Volkswagen. C’est unique dans l’industrie automobile. Nous ajoutons cette « conception utilisateur » aux développements intérieur et extérieur de nos voitures. En venant de la Silicon Valley, j’ai vu à quel point les entreprises qui ont le plus de succès se basent sur l’expérience utilisateur pour la conception de leurs produits. Nous devons placer l’humain au centre de nos développements. »

    Il sort son iPhone et passe à travers les menus. En neuf ans, l’interface n’a pas changé, mais une multitude de nouveautés sont venues s’ajouter pour enrichir l’expérience utilisateur…

    « Vous qui testez des voitures régulièrement, vous avez expérimentez de nombreuses solutions digitales… Vous serez d’accord pour dire que ce que nous avons aujourd’hui sur les routes n’a rien de fabuleux. Je pense que nous pouvons créer une expérience digitale bien meilleure. C’est l’un des points sur lesquels nous travaillons.

    En plus de trois Centres du Futur, j’ai la responsabilité de cinq groupes installés à Wolfsburg et chaque marque du groupe possède son propre responsable digital. Tout le monde travaille sur la même plateforme en ligne pour renforcer les synergies à l’intérieur du groupe. Les cinq groupes se concentrent chacun sur un thème particulier comme la conduite autonome, les applications, la mobilité… Notre objectif est vraiment de réinventer les déplacements. En sortant d’un avion ou d’un train, on ne devrait pas attendre plus d’une minute avant d’avoir une voiture. Il est nécessaire de développer de l’intelligence artificielle et d’avoir une vision globale. Nous travaillons sur des algorithmes capables d’apprendre par eux-mêmes et des logiciels capables de prendre des décisions. La localisation est un autre point important de nos développements.

    En plus de l’aspect mobilité, nous travaillons sur le processus de vente de nos produits par de la programmatique marketing. Il faut aller plus loin que de la simple configuration de véhicules en ligne. Nous devrions pouvoir commander notre future voiture et la payer. Notre écosystème doit être capable de tout connecter, comme nous le faisons actuellement pour notre plateforme logistique qui permet à nos marques et à nos partenaires de profiter de cette plateforme digitale.

    Pour le client, cela veut dire que chacun aura un profil unique dans lequel seront ses informations. Qu’il entre dans une Porsche, une Audi, une Volkswagen, une Seat ou une Skoda, son compte sera reconnu et il retrouvera ses réglages et ses préférences. On veut rendre la vie plus facile pour nos clients à l’intérieur de notre groupe, avec un même écosystème.

    Nos recherches s’étendent à tous les domaines. De nos jours, lorsqu’un client commande une voiture, il n’a plus aucun contact avec la marque avant la livraison. Et s’il reçoit un coup de téléphone, c’est souvent négatif, car il apprend qu’il va y avoir un retard d’une dizaine de jours dans la livraison… Nous voulons transformer cette expérience. En digitalisant la production, nous allons pouvoir envoyer des photos du véhicule en production, exactement comme pour une maman qui attend un enfant et qui a une échographie. Voici une photo du châssis nu, puis après le passage en peinture, puis une petite vidéo de l’assemblage du châssis et du moteur… Et avant de monter les roues, nous pourrions envoyer une offre spéciale pour vendre des jantes spécifiques.

    L’objectif est aussi d’améliorer l’expérience de nos employés et de nos équipes. Nous voulons que notre société soit attractive pour les plus grands talents partout dans le monde. Nous cherchons des spécialistes des données, analystes, des experts dans de nombreux domaines. »

    Et c’est loin d’être terminé. Avec une quinzaine d’années de retard, les constructeurs automobiles – anciens mastodontes de l’industrie – prennent conscience qu’ils peuvent reprendre le leadership à de biens jeunes entreprises très innovantes.

  • Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Il y a 10 jours, Apple lançait en grandes pompes son nouvel iPhone 7 et si son iOS 10 nous permet d’avoir, avec nos antiques iPhone 4, 5 ou 6 un soft plus moderne, il nous permet aussi de mettre des Porsche dans notre téléphone. Oui, des Porsche. Grâce à Kevin McCauley, designer de son état, il nous est maintenant possible d’utiliser des Porsche dans nos iMessage, système des SMS de Apple. Un petit soft à télécharger sur l’Appstore, au tarif de 99 centimes et le tour est joué. Vous pourrez alors envoyer 911, 919 ou 356 à vos amis.

    Au cœur de cette application, on retrouve les Porsche les plus classiques. Toutes les 911 déjà, telles 911G, 964, 993, 996, 997 et 991, les supercars de la marque, avec les 959, Carrera GT et 918 Spyder mais aussi toutes les Porsche à moteur avant, 924, 944, 928 et 968. La compétition n’est pas en reste, car toutes les Porsche ayant remporté Le Mans sont disponibles dans cette application nommée Automoji. On aime déjà !

    Vous pourrez télécharger cette application ici : http://automoji.xyz/

    D’autres créations à découvrir sur les comptes de Kevin McCauley : Capturingthemachine et emojifier.

    emoticone porsche ios

    emoticone porsche ios Kevin McCauley

     

     

     

  • De Chantilly à Chantilly : une McLaren unique en vente

    De Chantilly à Chantilly : une McLaren unique en vente

    À l’occasion de la première édition de Chantilly Arts et Elegance, McLaren avait présenté deux modèles : une McLaren P1 GTR et un exemplaire unique de la McLaren 650S inscrit au Concours d’Elegance.

    Dévoilée en 2014, la McLaren 650S partage son châssis avec la 12C et reçoit le même moteur M838T biturbo de 3,8 litres, porté à 641 chevaux. Le modèle présenté à Chantilly est issu du département McLaren Special Operations (MSO), conçu pour personnaliser chaque véhicule aux demandes des clients.

    Cette McLaren imaginée pour Chantilly, arbore une livrée brillante blanc perle métallisée sur toute ses surfaces extérieures, y compris le séparateur avant, les lames de portes et l’intérieur des entrées d’air. En contraste, certains éléments comme le toit, les roues en alliage et les coques de rétroviseurs sont traitées en noir brillant.

    Un pare-chocs avant de la couleur de la carrosserie et des lames de portières MSO améliore l’écoulement de l’air et optimisent l’efficacité aérodynamique, tandis que l’arrière de la voiture arbore un diffuseur en fibre de carbone.

    À l’intérieur, l’habitacle est tendu d’un léger Alcantara noir avec coutures contrastées en fil orange. L’aspect intérieur est aussi caractérisé par un usage extensif de la fibre de carbone et par un fini noir brillant sur les aérateurs, le bloc d’instruments et les diverses commandes du panneau Active Dynamics.

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    Vendue avec deux jeux de clés, le manuel du conducteur, une housse et sa carte grise française, cette impressionnante McLaren 650S n’a parcouru que 28 km… Flanquée d’une plaque commémorative de sa présence à Chantilly en 2014, elle est estimée entre 230 et 330 000 euros.

  • Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Huit candidats pour le Concours d’Elegance de Chantilly

    Qui succèdera à l’Alfa Romeo Disco Volante by Touring (2014) et à la BMW 3.0 CSL Hommage R (2015) au Concours d’Elegance de Chantilly Arts et Elegance ? Voici les huit candidats qui seront présentés au jury ce dimanche.

    Aston Martin Vanquish Zagato Coupé / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Résultat du long et fructueux partenariat entre Aston Martin et Zagato, la marque britannique présente l’Aston Martin Vanquish Zagato Coupé au Concours d’Elegance, quelques semaines après avoir dévoilé sa version découvrable à Pebble Beach.

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    BMW Mille Miglia Coupé Concept / Couturier Balmain

    Hommage avant la série officielle des « Hommage », BMW avait présenté une nouvelle vision de la 328 qui s’était illustrée sur les routes italiennes. Ce concept fête déjà ses dix ans.

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    Bugatti Chiron / Couturier Giorgio Armani

    Pas un concept, la Bugatti Chiron est un modèle inscrit au catalogue du constructeur français.

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    DS E-TENSE / Coututier Eymeric François

    Premier concept 100 % DS, l’E-TENSE montre la vision technologique et stylistique du plus « nouveau » des grands constructeurs français sur le thème de la création d’avant-garde.

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    Lexus LC 500 / Couturier Jorgen Simonsen

    Pas un concept, mais la version de série qui découle du concept LC-LF. Le porte-drapeau de la marque sera prochainement commercialisé.

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    McLaren 570GT by McLaren Special Operations / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Pas non plus un concept, cette McLaren est davantage une démonstration des capacités du département McLaren Special Operations de créer une voiture sur-mesure, selon les envies de chaque client.

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    Vision Mercedes Maybach 6 / Couturier Jean-Paul Gaultier

    Nouvelle renaissance du logo Maybach, toujours associé à l’Etoile Mercedes. Ce concept est présenté pour la première fois en Europe après sa révélation récente à Pebble Beach.

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    Rolls-Royce Wraith Black Badge / Couturier Timothy Everest

    Pas un concept. Finition exclusive de la gamme Rolls-Royce, Black Badge permet à la Wraith de se présenter comme la Rolls la plus puissante jamais produite sous la ligne d’un coupé géant.

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    Hors concours : MV Agusta F4 Zagato

    MV Agusta présente une moto unique en première mondiale. Elle a été conçue pour un client japonais.

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  • Citation : Patrick Le Quement

    Citation : Patrick Le Quement

    En octobre 1988, Patrick Le Quément affirme : « Tout le monde copie tout le monde. De peur de se tromper. »

    L’homme a façonné une partie de ce qui passe devant nos yeux chaque jour depuis des décennies. Né dans le sud de la France, d’un père colonel dans la Légion Etrangère et d’une mère britannique, il a grandi en Angleterre en dessinant des voitures sur ses cahiers d’écolier.

    Très jeune, il n’a qu’un rêve : devenir designer automobile. Il entre au Birmingham Institute of Art and Design avant d’entamer sa carrière chez SIMCA. Ce n’est qu’un premier pas, il signe rapidement chez Ford où il reste 17 ans, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Il travaille alors sur la Taunus-Cortina et la deuxième génération de Granada. Sa première réalisation marquante est la Ford Sierra de 1982 qui marque une large rupture avec les précédentes créations.

    Il quitte Ford pour s’installer à Wolfsburg et travaille pour le Groupe Volkswagen. Loin d’apprécier ce lieu qu’il renomme Stylingrad, il fait créer un nouveau département qu’il installe à Dusseldorf. Mais c’est à la tête du design de Renault que Patrick Le Quément va pleinement exercer ses talents.

    Raymond Levy parvient à le convaincre de revenir en France et lui offre carte blanche. Dès la fin des années 1980, il impose à ses équipes de montrer la capacité d’innovation de la marque. Arrivent alors Laguna Roadster, Scénic, Argos… qui se transforment toutes en voitures commercialisées (Spider, Scenic et Audi TT !). Et dans cette suite de voitures à vivre, il donne naissance à Twingo.

    A partir de 1995, Patrick Le Quément travaille davantage sur l’identité de Renault. D’abord avec Initiale Paris, première idée de Vel Satis et d’une marque supplémentaire qui n’a pas (encore) vu le jour, puis avec le concept Vel Satis dont les traits ont préfiguré la deuxième génération de Mégane, Koleos ou Talisman. La Clio V6 et l’Avantime en sont des héritières.

    Louis Schweitzer en fait le patron du design et de la qualité avec un poste de vice président, puis il l’envoie superviser la renaissance visuelle de Nissan. Après cet intermède, il se concentre à nouveau à 100 % sur Renault à partir de 2002 et crée les concepts Fluence et Mégane Coupé ZX1, la troisième génération de Scenic, l’extraordinaire Laguna Coupé, ZOE, Twizy, Sandero…

    L’ère Schweitzer arrivée à son terme chez Renault, Patrick Le Quément prend la décision de quitter, lui aussi, le Losange. Selon lui, la guerre qui avait fait rage entre lui et Carlos Ghosn n’a pas été un déclencheur. Les deux hommes luttaient pour préserver leurs budgets lors des plans de réduction des coûts chez Nissan. Acceptant le départ du designer historique, Carlos Ghosn n’a demandé qu’une chose : que Le Quément déniche lui même son successeur. Il a proposé deux de ses hommes, Thierry Métroz et Patrick Lecharpy, et un externe Laurens van den Acker…

  • Impossible à déshabiller : BMW Gina

    Impossible à déshabiller : BMW Gina

    Pourquoi avoir choisi GINA ? Le prénom de la célèbre Lollobridgida a été utilisé pour un concept BMW qui n’épousait pas les codes créés par l’actrice italienne. Juste une poussée délirante de Chris Bangle qui chercha à confondre la mode et l’automobile.

    Durant des décennies, l’automobile a voulu se rapprocher de la mode, de la haute-couture. Mais aucun n’a encore réussi à commercialiser un modèle accompagnée d’une robe. Chris Bangle, maître du design du Groupe BMW, a pourtant testé ses équipes sur ce thème au cœur de l’année 2008.

    Dans une profonde étude de style, aux dimensions comprises entre une Z4 et une Z8, Bangle a donné vie à GINA, l’acronyme de Geometry and Functions In N Adaptations.

    GINA n’était pas un simple concept, conçu pour explorer de nouvelles définitions du style et tester la réaction de certains influenceurs. GINA allait bien plus loin dans son idée d’avenir.

    Car dans une classe très Bangle-Bangle, ce roadster gris était revêtu d’une combinaison en textile qui moulait des formes évolutives. Cette peau en Spandex était muée par des vérins qui animaient le capot, le coffre pour ajouter de l’appui ou les portières.

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    Et sous les vérins, une collection de carbone et d’aluminium pour porter un double pare-brise à la mode Jaguar XK 120.

    Quelques mois après cette ultime réalisation, cette dernière facette anguleuse, Chris Bangle quittait BMW et le monde de l’industrie automobile. On l’a ensuite vu chez Samsung.

  • Le Beetle Sunshine Tour

    Le Beetle Sunshine Tour

    Un nombre record de participants venus de dix pays ! 650 Coccinelle se sont retrouvées sur les bords de la Mer Baltique pour fêter la légendaire Volkswagen.

  • Une semaine autour de Monterey

    Une semaine autour de Monterey

    Chaque année, des amoureux d’automobiles passent une semaine à Monterey, en Californie. De Laguna Seca à Pebble Beach, 550 modèles historiques se sont dévoilés en piste ou sur les podiums. Cette édition 2016 a aussi été marquée par les célébrations du centième anniversaire de BMW.

  • Bristol (Angleterre)

    Bristol (Angleterre)

    J’envie la culture automobile des Britanniques. Ils savent faire revivre une marque enterrée (plusieurs fois) avec une idée, une homologation et une petite production. Dernière en date : Bristol et sa Bullett.

    La restauration vous ennuie ? Alors pourquoi ne pas faire revivre une marque au lieu de rafistoler un châssis ? Le speedster Bullett est à cette image pour faire renaître Bristol, un constructeur britannique qui avait déposé le bilan en 2011.

    À l’occasion de son 70e anniversaire, Bristol a présenté cette Bullett lors du Festival of Speed de Goodwood. La carrosserie est en fibre de carbone pour une masse totale annoncée à 1 100 kg. Sous le capot, un V8 BMW de 4,8 litres et 369 chevaux doit propulser cette réalisation de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes.

    Le prix annoncé est totalement fou : 290 000 euros… Soit 210 000 euros de plus qu’une Morgan Aero 8 dotée du même moteur.

    70 exemplaires sont prévus et Bristol affirme avoir rempli le carnet de commandes. Tout ceci est parfaitement irrationnel et tout aussi magnifique !